tag:blogger.com,1999:blog-2842704566096729242024-02-19T17:44:18.463+01:00le bruit des livres" Un livre vit grâce à la recommandation passionnée qu'en fait un lecteur à un autre" (Henry Miller).
Libraire et grande lectrice, je vous souhaite la bienvenue dans ma bibliothèque idéale.
lili Mlili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.comBlogger177125tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-61072056450190928292017-05-21T17:05:00.001+02:002017-05-21T17:05:57.191+02:00Profanes<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJfapL5BszItM3HG-u_7p6Igmkc6ZXHkh3jiYm1QngJT3UIPG564UDHgDum1Gr59Y8tMF962gydNttX9jpgqvesSMbVfB-KUdiK56LZr1gGRUrpwLIWBMfZ-rB4rmbQaLouy8sLrnhSdY0/s1600/profanes.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJfapL5BszItM3HG-u_7p6Igmkc6ZXHkh3jiYm1QngJT3UIPG564UDHgDum1Gr59Y8tMF962gydNttX9jpgqvesSMbVfB-KUdiK56LZr1gGRUrpwLIWBMfZ-rB4rmbQaLouy8sLrnhSdY0/s320/profanes.jpg" width="169" /></a></div>
<h2>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Jeanne Benameur, <i>Profanes</i>, Actes Sud</span></h2>
<span style="color: blue; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mon coup de coeur :</span><br />
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Brisé par le décès de sa fille dont il se sent responsable, Octave -un grand chirurgien à la retraite- vit seul dans son immense demeure. Afin de surmonter ce drame qui a eu raison de son mariage et de sa vie sociale, il embauche quatre personnes qui devront veiller sur lui à tour de rôle en suivant un planning bien organisé.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Successivement Hélène -meurtrie par une histoire d'amour passée, Marc -hanté par des souvenirs traumatisants de guerres en Afrique, Béatrice -une jeune infirmière trop sensible pour pouvoir faire face à la disparition de son frère aîné et Yolande -merveilleuse femme dont la générosité la pousse à accueillir chez elle une future mère- vont par leur comportement et leur humanité redonner à Octave le goût de vivre. "<i>J'ai besoin d'autres êtres humains, comme moi, doutant, s'égarant, pour m'approcher de ce que c'est que la vie"</i>. Progressivement, la vaste maison devient pour chacun des protagonistes un havre de paix tout autant qu'un lieu de reconstruction. Jeanne Benameur nous livre un portrait d'hommes et de femmes qui -bien que blessés- vont se redonner mutuellement goût à la vie.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Porté par une merveilleuse écriture et des personnages tout autant fragiles qu'altruistes, ce roman précipite tour à tour le lecteur dans l'intimité des cinq personnages qui se débattent tant bien que mal contre leurs démons intérieurs. Il y a beaucoup de bienveillance et d'humanité chez ces "profanes" tout autant que chez le narrateur.</span></h4>
<br />
<span style="color: blue; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">L'auteur :</span><br />
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><div style="text-align: justify;">
Jeanne Benameur est une romancière française née en 1952 à Ain M'lila en Algérie d'un père algérien et d'une mère italienne. Elle écrit aussi bien de la littérature jeunesse que de la littérature adulte. Parallèlement à son travail d'écrivain, elle anime régulièrement des ateliers d'écriture.</div>
</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">En tant qu'écrivain, elle se distingue une première fois avec <i>Les Demeurées</i> qui reçoit en 2001 le prix Unicef. Puis, elle reçoit un nouveau prix en 2007, celui du centre du Livre Poitou Charentes pour <i>Laver les ombres. </i>Avec <i>Les insurrections singulières</i> ce sont les prix Paroles d'encre, le prix du Rotary et le prix du Roman d'entreprise qui lui sont attribuée en 2011. Enfin <i>Profanes </i> reçoit Le grand prix RTL Lire en 2013 et <i>Otages intimes </i>le Prix Libraires en Seine 2016 . </span></div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-46521335002761933662017-05-17T16:51:00.000+02:002017-05-17T16:55:58.497+02:00Dieu et nous seuls pouvons<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqth2V7SiNFhORuDKKTODzIWiVAu84WBy-mtY9Lg1Uzuc0YWDCSNq_KBsiCuEeCZJPh-lhV9X4Dcx__FUeaOijLLgILjaL3RcjwsMl0XkP2ykTP32Zl_GiuSiBguxrP2ivcsAU3kPBu7fm/s1600/Folco.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqth2V7SiNFhORuDKKTODzIWiVAu84WBy-mtY9Lg1Uzuc0YWDCSNq_KBsiCuEeCZJPh-lhV9X4Dcx__FUeaOijLLgILjaL3RcjwsMl0XkP2ykTP32Zl_GiuSiBguxrP2ivcsAU3kPBu7fm/s320/Folco.jpg" width="193" /></a></div>
<h2 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Michel Folco, <i>Dieu et nous seuls pouvons</i>, éds Seuil</span></h2>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mon coup de coeur :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Enfant abandonné et recueilli par une famille aveyronnaise, Justinien Trouvé est devenu en grandissant un jeune homme instruit mais repoussant, son nez lui ayant été arraché dès sa naissance. Afin de fuir un avenir tout tracé, celui de devenir moine, il part à l'aventure. Dès lors, sa vie va prendre un tournant inattendu et radical. Injustement accusé de vol, Justinien est condamné aux galères. Cependant son geôlier a d'autres projets pour lui. C'est pourquoi il lui laisse le choix entre effectuer sa peine ou devenir le prochain bourreau du comté pour (ce qui devait être) une unique mission. Voilà comment Justinien -devenu Justinien Pribac- va malgré lui être le chef fondateur d'une lignée de bourreaux qui affronteront les aléas de l'Histoire tant bien que mal jusqu'au début du XXè siècle.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Captivant, surprenant, drôle et truculent, ce roman nous entraîne dans l'univers des bourreaux aveyronnais avec leur jargon, leur questionnements et la méfiance qu'ils inspirent. Porté par une écriture alerte et drôle et des personnages charismatiques, ce roman nous précipite non seulement dans une saga familiale atypique mais aussi loin de Paris et des beaux métiers nous confrontant alors à des patois, des jargons et des us-et-coutumes étonnants et souvent amusants.</span></h4>
<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Voici une belle découverte dont je vous conseille vivement la lecture</span>.</h4>
<div>
<br /></div>
<div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
Né à Albi en 1943, <a href="http://next.liberation.fr/livres/1995/07/06/le-grand-mechant-folco-pour-concocter-des-romans-effrayants-et-formidables-l-autodidacte-michel-folc_138409">Michel Folco</a> a été photographe avant de se consacrer à la littérature.</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Dieu et nous seuls pouvons</i> paraît en 1991. Ce premier roman inspirera trois suites :</div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Un loup est un loup</i> (1995), <i>En avant comme avant !</i> (2001) et <i>Même le mal se fait bien</i> (2008).</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-54471052592587950042017-05-08T13:09:00.003+02:002017-05-08T13:16:43.183+02:00The Girls<div style="-webkit-padding-start: 0px;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnWuv5uvaMEraEOccF_KiFeCilump2FVS30CnZoE5q4KQmRhe68CM5PdPqWQWldlUhnQkuXZE5pNSX8JEzy9_WGpbnjlgYkMJlzEJQpc0HaXSPvBBDXbFZ7eZAQZng5S8GzQRtXEQIckhc/s1600/51wcDTqDzkL._SX210_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Roman américain d'Emma Cline paru à La Table Ronde" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnWuv5uvaMEraEOccF_KiFeCilump2FVS30CnZoE5q4KQmRhe68CM5PdPqWQWldlUhnQkuXZE5pNSX8JEzy9_WGpbnjlgYkMJlzEJQpc0HaXSPvBBDXbFZ7eZAQZng5S8GzQRtXEQIckhc/s320/51wcDTqDzkL._SX210_.jpg" title="The Girls" width="196" /></a></div>
<h2>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Emma Cline, <i>The Girls</i>, éds de La Table ronde (coll° Quai Voltaire)</span></h2>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mon coup de coeur :</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Etats-Unis fin des années 60. Fragilisée par les départs successifs de son père et de son amie d'enfance et par les atermoiements affectives de sa mère, Evie -14 ans- trouve refuge auprès de jeunes filles rencontrées plusieurs fois en ville -dont l'énigmatique et charismatique Suzanne- qu'elle pense libres, indépendantes et fortes "<i>aussi racées et inconscientes que des requins qui fendent l'eau</i>" . Enervée par le comportement infantile et égoïste de sa mère, Evie se détourne délibérément de son quotidien pour rejoindre de plus en plus souvent et de plus en plus longuement les filles dans un ranch abandonné et isolé que dirige le mystérieux et charismatique Russel. Seulement les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être et les personnes n'ont plus. Les filles sont soumises, instables et violentes et Russel ne prône un discours de liberté que pour mieux en priver les autres. Inexorablement ces fréquentations l'entraînent dans un univers de débauche, de privation et d'extrême violence.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Bien que devenue adulte et ayant ayant quitté ce monde, Evie ne peut se défaire de cet épisode et oublier qui elle fut alors. Tout comme elle ne peut oublier la belle et sombre Suzanne. Le récit alterne le passé et le présent du personnage pour nous permettre d'appréhender au plus près les rouages de la secte, ses techniques de manipulation et son pouvoir destructeur. Les raisons de cet embrigadement qui semblaient alors si valables semblent désormais futiles. Et pourtant elle ne renie rien. Ce passé fait partie intégrante de la femme solitaire et sans domicile fixe qu'elle est désormais.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Loin de tout voyeurisme et sensationnalisme, Emma Cline nous propose un roman d'une grande finesse psychologique et même sociologique. Les personnages féminins bien que complexes restent accessibles et -contrairement au fait divers- demeurent du début à la fin les éléments principaux de ce récit. Si pour Evie, elles sont les gardiennes d'un monde caché à la vue de tous -"</span><i>Depuis que j'avais rencontré Suzanne, ma vie avait pris un relief tranchant et mystérieux, qui dévoilait un monde au-delà du monde connu, le passage caché derrière la bibliothèque</i>"- p<span style="background-color: white; line-height: 25.5px;">lus globalement, elles sont</span><span style="background-color: white; line-height: 25.5px;"> les révélateurs d'un monde en perdition. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Moins que le crime commis par Suzanne au nom de la secte, ce qui importe c'est le parcours d'Evie et ce que son embrigadement nous dit de cette époque et de la place qu'elle accorde aux femmes et surtout aux adolescentes.</span></span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<h4 style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Encore une fois, les éds de La Table Ronde nous offre un rom</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">an d'apprentissage qui -avec finesse, intelligence et perspicacité- peint tout autant le portrait d'une jeune fille en mal de repères et celui d'une Amérique des années 60 en pleine conf</span>usion. Ce brillant récit s'inspire librement du parcours funeste de Charles Manson.</h4>
<div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span><br />
<div style="text-align: justify;">
Emma Cline est née en 1989 en Californie. Elle a étudié dans le Vermont avant de bénéficier du programme d'écriture de l'université Columbia, à Manhattan. En 2014, elle obtient le "Plimpton Prize" grâce à une de ses nouvelles. La même année, elle publie son premier roman, <i>The Girls</i> qui reçoit alors un accueil positif et lui offre un contrat avec la maison d'éditions Random House. Le roman est traduit en 34 langues. En France, il est paru en 2016, publié par les éditions de la Table ronde.</div>
</div>
<br />lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-47571754613626107702016-09-24T11:51:00.002+02:002016-09-27T09:20:38.775+02:00En aparté avec ...Gaëlle Josse (2)<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 10pt;">Portée par l'envie de consacrer une rubrique aux acteurs du monde littéraire (auteurs, éditeurs, blogueurs...), j'ai décidé d'aller à leur rencontre, d'échanger sur leur(s) actualité(s) littéraire(s) mais aussi sur leurs lectures et de retranscrire ici-même le fruit de ces entrevues non pas sous forme de questions/réponses mais en en faisant une narration fidèle aux propos tenus et au déroulement de ces rencontres. </span><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 5pt 0cm; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOpcQh2psdM6Wl5KvHBVb18SSo1b3vQ_ScUPZmTNA43K4KW46iEDHWLFHtCALrxY_4h7nv0Q7-Pg53UFnbDb0yL3Sacfi8T3Q7kV1Dj4SKEl6j4Qj4r8vOVSCDSlQvuu9IlEgm6pDIK43I/s1600/V__D61D.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOpcQh2psdM6Wl5KvHBVb18SSo1b3vQ_ScUPZmTNA43K4KW46iEDHWLFHtCALrxY_4h7nv0Q7-Pg53UFnbDb0yL3Sacfi8T3Q7kV1Dj4SKEl6j4Qj4r8vOVSCDSlQvuu9IlEgm6pDIK43I/s200/V__D61D.jpg" width="133" /></a><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 18pt;"> <span style="color: #004dbb;">En aparté avec ... </span></span></b><b><span style="color: blue; font-family: "times new roman" , serif; font-size: 24pt;">Gaëlle Josse </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Paris 9ème, le 18 avril 2016 -12h -13h<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; text-align: justify;">A l'occasion de la parution aujourd'hui de </span><i style="font-family: "times new roman", serif; text-align: justify;"><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2016/09/de-vives-voix.html">De Vives voix</a></i><span style="font-family: "times new roman" , serif; text-align: justify;"> aux</span><span style="font-family: "times new roman" , serif; text-align: justify;"> éditions Le temps qu'il fait</span><span style="font-family: "times new roman" , serif; text-align: justify;">,</span><i style="font-family: "times new roman", serif; text-align: justify;"> </i><span style="font-family: "times new roman" , serif; text-align: justify;">retrouvez "mon aparté" avec Gaëlle Josse.</span><i style="font-family: "times new roman", serif; text-align: justify;"> </i><span style="font-family: "times new roman" , serif; text-align: justify;">De cette rencontre, voici les mots, les thèmes et les moments retenus.</span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbd-1zil6FGJMz_RwszJJQ0giSIQh4bmoMCmgsGEdqGfMOPARpyj9XaHevnaL_5pwP4H5IhgvrevqMN03-00Shj_9gSyEvYSDBaFhc6DNweLr28Vyf9cAYpsa7DIZOE8NcAWlepulqdB2n/s1600/ombre+nuits.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbd-1zil6FGJMz_RwszJJQ0giSIQh4bmoMCmgsGEdqGfMOPARpyj9XaHevnaL_5pwP4H5IhgvrevqMN03-00Shj_9gSyEvYSDBaFhc6DNweLr28Vyf9cAYpsa7DIZOE8NcAWlepulqdB2n/s320/ombre+nuits.jpg" width="204" /></a></div>
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 14pt;">Gaëlle Josse et <i>L'ombre de nos nuits</i> :</span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 14pt;"> </span><i><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">L'ombre de nos nuits</span></i><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"> est un récit dans lequel s'imbriquent trois intrigues qui se répondent et s'enrichissent tout au long du roman : une histoire de passion déçue qu'une jeune femme se remémore en admirant le <i>Saint Sébastien soigné par Irène </i>peint par Georges de La Tour, la réalisation de cette peinture par le Maître, et enfin l'implication et les tourments de Laurent -son apprenti- au cours de ce travail.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">A l’origine de ce livre, il y a la découverte de ce tableau de Georges de La Tour par Gaëlle Josse et plus particulièrement le saisissement qu'elle a alors éprouvé en découvrant le visage d’Irène et en ressentant la bienveillance des personnages représentés. C'est la raison pour laquelle <i>L'ombre de nos nuits</i> est d'abord une histoire d'amour. Mais c'est en découvrant que le tableau observé n'était pas signé du maître mais par un apprenti qu'elle a décidé d'apporter à cette histoire d'amour deux autres perspectives narratives portées alternativement par le Maître et par Laurent. Puisque cette copie existe -"<i>l'original [ayant] été perdue</i>"- l'idée de rajouter ce dernier s'est imposée avec "<i>fascination et enthousiasme</i>". Avec cette découverte "<i>une autre page blanche</i>" narrative est née.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Faire de ce garçon un orphelin de la guerre de 30 ans permettait en plus de respecter les circonstances historiques d'une Lorraine accablée par la violence de la guerre mais aussi de la peste. Tout comme l'observateur actuel, ce personnage est troublé par le visage de celle qui sert de modèle à Irène au point d'en être amoureux. Mais l'interdit social est trop imposant pour pouvoir y échapper. Le parcours de ce garçon qui tente de trouver sa place dans cette famille d'adoption mais aussi dans son art est à l'image de tout à chacun. Chacun de ces trois destins permettent de mettre au cœur du livre la problématique de l'aveuglement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Grace à ces personnages piégés "<i>écartelés, en tension</i>" qui doivent trouver leur place dans leur relation et donner un sens à leur choix, l'auteur fait le récit de ce qui se joue dans leur vie à un moment crucial de celle-ci.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><br /></span><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 14pt;">L'écriture de <i>L'ombre de nos nuits</i> : </span></b><b><u><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></u></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><u><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Quel travail préparatoire et quelles recherches ?</span></u></b><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"> </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">: Ce travail existe forcément mais Gaëlle Josse l'affirme : l'auteur ne doit pas se laisser submerger par celui-ci. Il faut savoir laisser "<i>décanter ce travail de recherches" </i>, seuls doivent demeurer<i> "les rochers essentiels sur lesquels s'accroche sa narration"</i>. Une fois tous les éléments digérés, Gaëlle Josse est prête à se lancer dans l'écriture. Surtout il y a de la curiosité, normal "<i>quand un sujet nous tient à cœur"</i>. Il faut que l'histoire se tienne (la toile de fond doit être cohérente) sans pour autant être dans la révérence historique. Le danger serait d'avoir plus d'informations que nécessaire. Ce n'est pas la dimension historique qui importe mais celle des personnages (leur intimité, leurs forces et faiblesses, leurs questionnements...)<b><u><o:p></o:p></u></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><u><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Avant l'écriture </span></u></b><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">: </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Avant de se lancer dans l'écriture, Gaëlle Josse effectue tout un travail d'immersion mentale, ce qui lui permet -une fois prête- d'écrire sans "story-board". Quelques lignes sur une page blanche servent de jalons à la narration vers une fin envisagée mais pas définitive ; car rien n'est figé, fort heureusement. Ce sont les "<i>surprises en cours</i>" qui apportent le supplément d'âme et/ou la tension tant recherchés. "<i>La fin : un horizon entrevu mais la route est longue" </i>pour y arriver.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">A l'origine, il y a une phase purement créative avec une intrigue et des personnages qui se mettent en place. Ensuite vient le travail d'écriture à proprement parlé avec des mots, un rythme et des liens à trouver.<b><u><o:p></o:p></u></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><u><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">L'importance de la forme courte dans l'oeuvre de Gaëlle Josse </span></u></b><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">: </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Avant la rédaction, rien n'est préétabli. Ce doit être uniquement l'histoire et les personnages qui imposent le rythme, la ponctuation et l'épaisseur du récit. A aucun moment durant cette phase de création et de composition, Gaëlle Josse ne se regarde écrire ou s'auto-analyse. Sa relecture lui permet avant tout de voir si l'ensemble est juste et s'il fonctionne du début à la fin. L'objectif n'étant pas de rendre de "jolies phrases" mais un récit cohérent et en adéquation avec ses envies. C'est vraiment sans artifices que la romancière réussit à solliciter les sens de ses lecteurs. Cependant, lectrice avant d'être romancière, elle avoue apprécier les textes tendus, ce goût explique sans doute qu'elle excelle dans l'écriture de romans courts.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 14pt;">Quelle relation avec l'éditeur ?</span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Entre le moment "<i>où l'histoire se met en route</i>" et celui où l'on lance le BAT (bon-à-tirer), il se passe en moyenne un an et demi avec des séquences de travail intensif et d'autres de décantage. La mission de l'éditeur est, à ce moment, d'amener le texte au maximum de son potentiel. Celui de l'écrivain est de prendre en compte les suggestions et remarques proposées tout en restant fidèle à ses intentions. C'est un travail de dentelle –fait d'écoute et de bienveillance- qui s'instaure alors entre les deux. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><br /></span><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 14pt;">Au cœur de <i>L</i>'<i>Ombre de nos nuits</i> : </span></b><b><u><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></u></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><u><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Les souvenirs</span></u></b><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"> </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">: "<i>Très intéressée par ce qui se joue entre la mémoire et l'oubli parce qu'on a besoin de mémoire pour être ancré dans nos vies (ce en quoi on croit ou contre quoi on se rebelle) et en même temps pour vivre il faut avancer et avancer c'est aussi oublier"</i>, Gaëlle Josse fait des souvenirs (réels, partiels ou faux) des éléments moteurs de ses personnages que ce soit dans <i>L'ombre de nos nuits</i> ou dans ses précédents romans.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Une vie faite que de mémoire serait aussi infernale qu'une vie faite que d'oubli. Et pour l'écrivain, "<i>inventer c'est un moment se souvenir de quelque chose</i>". Même si l'imaginaire remodèle les choses, il y a toujours une dimension mémorielle dans la fiction. Toutefois, paradoxalement se souvenir c'est aussi réinventer : le temps du vécu n'étant pas celui du souvenir, il y a forcément distorsion. Cette fascination pour le travail de la mémoire (pour ce qu'il y a de subjectif, d'individuel et de fragmentaire), nous lecteurs pouvons aussi la ressentir dans nos lectures des romans de Gaëlle Josse.</span><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><u><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">L'Histoire et les lieux</span></u></b><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"> </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">: Sans y penser spontanément et sans faire du roman historique, les lieux et la trame historique ont une place prépondérante dans <i>L'ombre de nos nuits</i> comme dans tous les romans de Gaëlle Josse. C'est ce qui permet le jaillissement de la vie. "<i>Ce n'est pas innocent si les choses se passent ici ou là</i>" . Les lieux déclenchent des émotions qui déclenchent des (ré)actions.<br /><b><br /></b></span><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 14pt;">Gaëlle Josse écrivain : </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Durant ce printemps, Gaëlle Josse a travaillé sur <i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2016/09/de-vives-voix.html">De Vives voix</a></i> "un petit livre" (auquel elle est très attachée) paru le 22 septembre aux<i> éditions Le temps qu'il fait</i> . Il s'agit d'un ensemble de fragments en prose sur les voix d'enfances, perdues, oubliées ou encore celles que l'on cueille. A côté de ce travail et du suivi des nombreuses traductions du <i>Dernier Gardien</i>, elle laisse "décanter" un roman pas totalement terminé.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Si elle est maintenant une romancière aimée et reconnue, Gaëlle Josse est venue à l'écriture par la poésie (elle est l'auteur de cinq recueils et de plusieurs publications dans diverses revues littéraires). Ce qu'il y a de fabuleux avec ce genre c'est de voir comment "<i>trois mots peuvent pulvériser une page</i>". C'est avec <i>Les heures silencieuses</i> (déjà à la suite du choc émotionnel éprouvé lors de sa rencontre avec le tableau de de Witte) qu'elle a "<i>glissé</i>" de la poésie vers le roman nourri par des personnages et une histoire. Ce qu'elle continue d'aimer avant tout dans la poésie c'est sa force d'évocation "<i>deux mots accolés l'un à l'autre suffisent pour évoquer une image et/ou une sensation</i>". Toutefois la transition entre ces deux genres littéraires fut facile : "<i>chaque sujet a la forme qui lui convient", </i>car "<i>les choses se mettent en place toutes seules</i>". Intuitivement, elle sait quelle est la forme qui sied le mieux au propos tenu.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Entre l'écriture, son métier de journaliste et ses rencontres avec ses lecteurs,elle aime pouvoir faire une pause afin de mieux se préparer à recevoir l'inspiration et le saisissement. "<i>Quand les choses sont là, il faut les accueillir</i>". L'écriture commence par "un choc" qui stimule irrésistiblement son imaginaire.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Lors de la sortie de ses romans, Gaëlle espère toujours que le livre sera bien reçu, mais une fois paru, le moment de l'écriture est révolu depuis longtemps. Seule lui importe l'idée que ce qui est écrit est ce qui devait être écrit, et que le roman est en accord avec ce qui a été publié.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Quand elle écrit, Gaëlle Josse est en totale empathie avec ses personnages. "<i>A un moment chaque personnage m'est propre, m'est cher</i>". Quand l'histoire se met en place, tout est possible et n'importe lequel d'entre eux peut prendre la parole. Toutefois, il est important de définir qui raconte l'histoire, qui raconte sa vérité. Dans <i>Ellis Island</i>, l'écho des pas dans ce lieu vide a précipité l'idée qu'il fallait que ce soit son dernier gardien qui prenne en charge le récit. Mais il fallait aussi qu’il devienne au fil des pages moins témoin et plus acteur de l'Histoire.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Quant à <i>Noces de neige</i>, c'est l'écriture qui a décidé que les deux personnages féminins devaient porter la narration.<b><o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><br /></span></b><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 14pt;">Gaëlle Josse et son lectorat : </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Beaucoup de paramètres échappent aux auteurs que ce soit l’accueil critique et commercial ou l'interprétation que peuvent en faire leurs lecteurs. Pour sa part, Gaëlle Josse aime laisser à son lectorat suffisamment de liberté afin que celui-ci puisse projeter ce qu'il veut, d'autant plus que c'est un sentiment formidable de voir son livre prendre des directions autres de que ce que l'auteur avait initialement pensé. Quant à la mauvaise réception et l'échec commercial, ils font partie du métier et elle les accepte comme tels. Mais ce que Gaëlle Josse retient davantage c'est la fidélité et la bienveillance de ses lecteurs. Ce qui ne cesse de la surprendre et la ravir. Très sollicitée par les libraires et ses lecteurs, elle passe trois jours/semaine en déplacement entre janvier et fin juillet (ce qui l'oblige à décliner, à son grand regret, nombre de sollicitations).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Lors de ces rencontres elle côtoie un public de plus en plus nombreux, curieux et passionné de connaître l'auteur et les ressorts de son écriture. Enfin, elle s'étonne et est émue des nombreuses traductions que connaissent ses livres. Malgré sa modestie elle a ressenti de la surprise et de la fierté en apprenant que <i>Le dernier Gardien et Les Heures silencieuses</i> sont conseillés par l'éducation nationale, ce qui l'amène à de nombreuses rencontres avec les lycéens.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXuAn3b6btDvoM9U-JTa0Fmd-irmN8PRaO1T9fp5IYm5hFXv2qWzWoJ76Jf_o-upGfgQ5SFVleWzhWu5PEKZB9eC4-DkQNGC00vLsYTP0zi3Ro2ZD2o2V5b5FLSLSqVcSrSn4dF8v9HQGI/s1600/V__07EF.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXuAn3b6btDvoM9U-JTa0Fmd-irmN8PRaO1T9fp5IYm5hFXv2qWzWoJ76Jf_o-upGfgQ5SFVleWzhWu5PEKZB9eC4-DkQNGC00vLsYTP0zi3Ro2ZD2o2V5b5FLSLSqVcSrSn4dF8v9HQGI/s320/V__07EF.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px; text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;">Bibliothèque personnelle de Gaëlle Josse (photo de Gaëlle Josse)</span></td></tr>
</tbody></table>
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 14pt;">Gaëlle Josse lectrice : </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Lectrice avant d'être romancière, Gaëlle Josse a un rapport compulsif à <u>l'imprimé</u> et ce depuis l'enfance avec la collection des Père Castor, la Bibliothèque verte et rose, les classiques comme Zola (<i>Germinal)</i>, Balzac, Camus, Sartre et une adoration sans faille pour la poésie et plus particulièrement pour Rimbaud, Apollinaire, Char ou encore Michaux. Ses lectures adolescentes -qui vont de Stevenson à Céline -( "<i>le choc du Voyage, le livre hémorragique avec une langue qui cogne</i>") en passant par London, Cendrars (<i>Bourlinguer)</i>, la littérature russe avec <i>Âmes mortes</i> de Gogol et austro-hongroise avec Zweig, Joseph Roth, Schnitzler mais aussi Marai "<i>qui reste indépassable"</i>- continuent de la suivre. Ce qu'elle admire chez ces auteurs, c'est tout autant leur qualité de prosateur que leur faculté à explorer l'âme humaine. Romancière ou lectrice, Gaëlle Josse est avant tout sensible à l'intensité et la musicalité d'une narration, à la force des personnages qui y font écho et aux questionnements que le récit nous renvoie. Mais à côté de ces textes, la littérature de voyage et en particulier les romans de marine (origine bretonne oblige) tels ceux d'O'Brien Stevenson, Loti comptent aussi énormément.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Devant l'abondance de livres édités, Gaëlle Josse sélectionne ses lectures en fonction de l’écrivain, l’éditeur, voire la couverture. Grande lectrice de blogs littéraire -qu'elle suit régulièrement- elle n'hésite pas à prendre en compte les avis qui y sont partagés. Depuis que son statut de romancière lui permet d'aller à la rencontre d'autres collègues, elle avoue lire de plus en plus de romans français contemporains laissant de côtés les classiques qu'elle aime tant relire. Ceux cités précédemment mais aussi ceux de la littérature américaine "<i>qui emmènent très loin</i>" et qui occupent une place importante dans son panthéon littéraire. Parmi eux, <i>Corps et âme </i>de Frank Conroy, les livres de Louise Erdrich, <i>Le fils de </i>Philippe Meyer tiennent le haut de l'affiche...<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGGo8V0ddrsdfaG7H_5x8gzwOnm_vuUkEGWO2Lo8URpNoeWwcSH1pfLS5HYNOhT1jD-_P0-M3C7C-uK93qZ_u31N8ml-x9_zLvLDpIRNHOcxFnBcRbl6Y4iBpjhGL3CEy4qj3SLH6Ghe61/s1600/plus+haut+que+la+mer.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGGo8V0ddrsdfaG7H_5x8gzwOnm_vuUkEGWO2Lo8URpNoeWwcSH1pfLS5HYNOhT1jD-_P0-M3C7C-uK93qZ_u31N8ml-x9_zLvLDpIRNHOcxFnBcRbl6Y4iBpjhGL3CEy4qj3SLH6Ghe61/s320/plus+haut+que+la+mer.jpg" width="216" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px; text-align: center;">Lecture coup de coeur de Gaëlle Josse</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Gaëlle Josse garde depuis l'enfance l'habitude et le plaisir de fréquenter les librairies. Son statut de romancière lui permet désormais d'être plus proches des libraires qui lui offrent régulièrement des romans en remerciement. D'ailleurs, sa lecture actuelle -<i>Plus haut que la mer</i>- est la preuve de cette nouvelle complicité. Parmi les autres lectures récentes il y a <i>Salomon Gursky </i>de Mordecai Richler, <i>Le fracas du temps </i>de Julian Barnes (sur Chostakovitch) ou encore <i>Titus aime Bérénice </i>de Nathalie Azoulai. Malgré un emploi du temps chargé, Gaëlle Josse continue de lire deux-trois livres par semaine et comme beaucoup d'entre nous elle souffre du manque d'étagères pour y ranger l'ensemble de ses lectures.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Si elle aime lire, Gaëlle Josse aime aussi offrir des livres qu'elle n'a pas signés (chacun étant un cadeau intime) comme <i>Boussole </i>de Mathias Enard ou les romans de Laurent Gaudé. Elle m'avoue aussi aimer conseiller des lectures lorsqu'elle remarque dans une librairie un client hésitant.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Sans être sacralisé, son rapport au livre en tant qu'objet est fort. Gaëlle Josse demeure en toutes circonstances une lectrice soignée qui n'aime pas corner ses romans et encore moins casser leur tranche. A la rigueur il lui arrive de les annoter ou de souligner une phrase....<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Enfin, bien qu'auteur reconnu, Gaëlle Josse tient lorsqu'elle lit à n'être que lectrice. Si au cours de sa lecture elle réfléchit en tant que romancière, c'est plutôt mauvais signe pour le livre, car cela signifie que l'écriture la heurte. Comme beaucoup d'entre nous, elle attend d'être emportée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 14pt;">Des références autres que littéraires ? </span></b><b><u><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></u></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><u><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">La musique :</span></u></b><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"> </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Gaëlle Josse se définit aussi comme musicienne. Cette familiarité avec cet art est due à une longue pratique depuis l'enfance. Elle aime l'immédiateté qu'induit la musique qui ne demande pas de codage préalable. Quelques notes et l'on sait si ça accroche on non. Là aussi se joue quelque chose de non- négociable.<b><u><o:p></o:p></u></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><u><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">La peinture</span></u></b><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"> : </span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">C'est un pur hasard si <i>L'Ombre de nos nuits </i>est -après <i>Les heures silencieuses</i>- le deuxième texte inspiré d'une toile. La force du tableau de Georges de La Tour et le fait que son écriture aille vers une autre direction que celle prise par son premier roman l'ont finalement convaincue de continuer et d'aller au-delà de sa brève réticence initiale. Là aussi l'écriture a été pour Gaëlle Josse comme une fulgurance à satisfaire.<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZmDKQYZPzRwZxvVwstvCVi_OzPBZLfQv0JuJGrO8HBQ3e8IjVPJJGNbKtQaB8_mccQUgPajAv9mPt5i-UNTCL0nWTUn0U_lp9V8Hup2X8VCzyPxveFfV341DR9yw54Pt6btEBHPy3a3UM/s1600/saint+sebastien+et+ir%25C3%25A8ne.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZmDKQYZPzRwZxvVwstvCVi_OzPBZLfQv0JuJGrO8HBQ3e8IjVPJJGNbKtQaB8_mccQUgPajAv9mPt5i-UNTCL0nWTUn0U_lp9V8Hup2X8VCzyPxveFfV341DR9yw54Pt6btEBHPy3a3UM/s320/saint+sebastien+et+ir%25C3%25A8ne.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><br /></span><b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 14pt;">Les exergues :</span></b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Je suis heureuse d'apprendre que nous partageons ce goût commun. C'est le hasard qui fait que par moment en lisant différents genres littéraires elle tombe sur la phrase ou le mot qui correspondent complètement à l'état d'esprit dans lequel elle est. Et si cela "matche", elle choisit cet extrait comme exergue tel un prélude en musique. De ce fait, elle établit une connivence littéraire qui résonne entre l'oeuvre citée et celle en écriture. Pour toutes ces raisons, l'exergue est tout autant nécessaire que le corps du récit. Un bon exergue c'est comme le son juste d'un instrument bien accordé.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Passionnée de musique, de peinture et de poésie, cette rencontre avec Gaëlle Josse ne pouvait être qu'à l'image de son univers romanesque : sensible, passionnante et sincère.<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Cette heure, nous l'avons entièrement passée à parler de livres, ceux que l'on écrit, ceux qu'on lit, ceux que l'on choisit par rapport au titre ou à la couverture, ceux que l'on nous conseille, ceux que l'on aime offrir, ceux que l'on abandonne, que l'on parcourt, que l'on met de côté, ceux qui a priori ne nous sont pas destinés, les livres à message ou non... <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";">Cet aparté a été pour moi non seulement l'occasion d'apprendre un peu plus sur cette romancière discrète et entière et sur un livre que j'ai aimé lire mais ce fut aussi une parenthèse au cours de laquelle nous avons parlé littérature entre lectrices. <o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif;">Je remercie encore Gaëlle Josse pour cette heure de libre échange et pour sa gentillesse et sa disponibilité.</span></b><span style="font-family: "calibri" , sans-serif; font-size: 11pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 16.8px; margin-bottom: 8pt; text-align: justify;">
<br />
<br />
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et plus si affinités :</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: 16px; line-height: normal;">N</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: 16px; line-height: normal;">ée en septembre 1960, </span><a href="http://gaellejosse.kazeo.com/" style="font-family: times, "times new roman", serif; font-size: 16px; line-height: normal;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Gaëlle Josse</span></a><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: 16px; line-height: normal;"> est une romancière française. Après des études de droit, de journalisme et de psychologie, elle travaille à Paris comme rédactrice dans un magazine et anime des ateliers d'écriture.</span><br />
<div style="line-height: normal;">
<div style="font-family: "times new roman";">
<span style="font-size: 16px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Passionnée de musique, elle anime également des rencontres autour de l'écoute d'œuvres musicales.</span></span></div>
<div style="font-family: "times new roman";">
<span style="font-size: 16px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Sont parus aux éds Autement: </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Les heures silencieuses</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> (2011), </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Nos vies désaccordées</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> (2012) et </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Noces de neige </span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">(2013), </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2014/08/le-dernier-gardien-dellis-island.html">Le dernier gardien d'Ellis Island</a> </i>(2014), </span></span></span><i style="font-family: times, "times new roman", serif;"><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2016/02/lombre-de-nos-nuits.html">L'ombre de nos nuits</a></i><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> (</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">son cinquième romans et le deuxième publié dans la collection Notabilia aux éds Noir sur Blanc en 2015) ou encore ce fameux "petit livre" évoqué lors de cette entrevue : <a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2016/09/de-vives-voix.html">De vives voix</a> (éds Le Temps qu'il fait, 2016).</span><br />
<div style="font-family: "Times New Roman";">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">.</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: 16px;">Tous ont connu un très bon accueil et ont permis à leur auteur de recevoir de nombreux prix.</span></div>
</div>
</div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-68965183577131825232016-09-22T21:02:00.001+02:002016-09-22T21:02:43.183+02:00De vives voix<h2>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRHIRZ7pQDEE2cd-dIxKBDll17T0nIeCXx02tUoe5NV1pa99C8v5J_2_iaKpg3cHklQDaGebr9UEbqV1mH9GiR1_5zndEF99b2RYIQsjOWHm1vls2sSls2oDeUEIYzrgI4AYgxsgZPNP61/s1600/VivesVoix%2528C%2529.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRHIRZ7pQDEE2cd-dIxKBDll17T0nIeCXx02tUoe5NV1pa99C8v5J_2_iaKpg3cHklQDaGebr9UEbqV1mH9GiR1_5zndEF99b2RYIQsjOWHm1vls2sSls2oDeUEIYzrgI4AYgxsgZPNP61/s1600/VivesVoix%2528C%2529.jpg" /></a>Gaëlle Josse, <i>De vives voix</i>, éds Le Temps qu'il fait</h2>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Ma chronique :</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Gaëlle Josse est <span style="font-size: 12pt;">sensible à l'intensité et la musicalité des mots, cela est évident pour ceux qui connaissent son univers romanesques et ces oeuvres poétiques. C'est aussi ce que révèle</span><span style="font-size: 12pt;"> ce recueil -</span><span style="font-size: 12pt;">ensemble de fragments en prose- sur les voix et plus particulièrement les voix de l'enfance, perdues, oubliées, ressuscitées ou encore celles que l'on cueille parfois inconsciemment et qui révèle autant sur le destinateur que sur la destinataire. </span><span style="font-size: 16px;">Telle une gamme vocale, le texte s'appuie sur des registres différents (expériences personnelles et des références artistiques, littéraires et linguistiques) pour dire la richesse que recèlent et révèlent les voix .</span></span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 16px;">Davantage que l'ensemble des sons qu'elle produit</span><span style="font-size: 16px;">, la voix est une manière d'être au monde p</span><span style="font-size: 16px;">arce qu'elle implique l'écoute, l'échange et donc altérité.</span></span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 16px;">Q</span><span style="font-size: 16px;">u'elle soit </span><span style="font-size: 16px;">articulée, chantée, criée, chuchotée, signifiantes ou non, toute voix est -telle une empreinte digitale- unique et personnelle. Et pou</span></span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 16px;">rtant elle a cette singularité </span></span><span style="font-family: times, "times new roman", serif;">d'être unique et variable car elle </span><span style="font-family: times, "times new roman", serif; font-size: 16px;">se module selon le contexte vécu par celui qui l'émet </span><span style="font-family: times, "times new roman", serif; font-size: 16px;">(s</span><span style="font-family: times, "times new roman", serif; font-size: 16px;">elon son timbre ou encore son tempo elle trahit l'état d'esprit dans lequel le locuteur est au moment où le son de sa voix se fait entendre) mais aussi par celui qui</span><span style="font-family: times, "times new roman", serif; font-size: 16px;"> la reçoit (qui la perçoit différemment selon l'état émotionnel et/ou géographique dans lequel il est plongé). </span><span style="font-family: times, "times new roman", serif; font-size: 16px;">Pour le destinataire, elle suscite inévitablement des réactions (apaiser, énerver, rendre mélancolique...) et peut à son tour déclencher un souvenir. La voix évolue alors entre deux temporalités : le passé et le présent.</span><br />
<span style="font-size: 16px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<h4>
<span style="font-size: 16px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Au fil des pages j'ai retrouvé ce qui fait la singularité des oeuvres de Gaëlle Josse : son amour pour la musicalité des mots et plus généralement pour la musique, sa prédilection pour la forme brève, son exigence, sa faculté à mêler souvenirs personnels et références littéraires, philosophiques, scientifiques... Lire ce recueil c'est continuer à explorer l'univers littéraire et personnel de son auteur.</span></span></h4>
<div>
<span style="font-size: 16px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<div>
<span style="font-size: 16px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"></span></span><br />
<div style="font-family: times, "times new roman", serif;">
<span style="font-size: 16px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span></span></span></div>
<span style="font-size: 16px;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">
<div>
<div style="font-family: times, "times new roman", serif;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">N</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">ée en septembre 1960, </span><a href="http://gaellejosse.kazeo.com/"><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Gaëlle Josse</span></a><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> est une romancière française. Après des études de droit, de journalisme et de psychologie, elle travaille à Paris comme rédactrice dans un magazine et anime des ateliers d'écriture.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Passionnée de musique, elle anime également des rencontres autour de l'écoute d'œuvres musicales.</span></div>
<div style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Sont parus aux éds Autement: </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Les heures silencieuses</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> (2011), </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Nos vies désaccordées</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> (2012) et </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Noces de neige </span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">(2013). </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Le dernier gardien d'Ellis Island</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> est paru lors de la rentrée littéraire 2014 au éds Noir sur Blanc. </span></div>
<div style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Tous ont connu un très bon accueil et ont permis à leur auteur de recevoir de nombreux prix.</span></div>
<div style="font-family: "Times New Roman"; font-size: medium;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span><span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Plus si affinités :</span></div>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Découvrir l'univers romanesque de Gaëlle Josse (<i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2014/08/le-dernier-gardien-dellis-island.html">Le dernier gardien d'Ellis Island</a></i>, <i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2016/02/lombre-de-nos-nuits.html">L'ombre de nos nuits</a>)</i> et la découvrir en lisant l'interview qu'elle a accepter de faire pour le blog.</span></div>
</div>
</div>
</span></span></div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-9894976088395435462016-04-12T21:39:00.000+02:002016-04-13T20:46:21.188+02:00"Le bruit des livres" a fêté ses trois ans !!!<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfbEW8lcNu2Y-AjGG1RkXAFU8M7KHKjn7CcxBpnW2qjU5nhqAUtUDI4pjPGasLGN-VZNRpZok9nzIq8fmWvz9j5jlreBVprAgXMfRp4oxrQBok3p2RheFGNC05fKBJZsjUJXdZ0xhz-JDN/s1600/image+fb+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfbEW8lcNu2Y-AjGG1RkXAFU8M7KHKjn7CcxBpnW2qjU5nhqAUtUDI4pjPGasLGN-VZNRpZok9nzIq8fmWvz9j5jlreBVprAgXMfRp4oxrQBok3p2RheFGNC05fKBJZsjUJXdZ0xhz-JDN/s320/image+fb+1.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Dans le cadre des 3 ans du blog, j'avais lancé <a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2016/03/le-bruit-des-livres-fete-ses-trois-ans.html">2 jeux</a>.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Le premier consistait à désigner la chronique qui vous plaisait le plus. Après tirage au sort, le gagnant est... <span style="color: blue;"><u>Stephan</u> </span>qui a décidé de choisir comme dotation -parmi les livres chroniqués ici-même- <i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2014/08/le-dernier-gardien-dellis-island.html">Le dernier gardien d'Ellis Island</a> </i>de Gaëlle Josse, roman pour lequel il avait d'ailleurs voté et qui arrive en tête des votes devant :</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2013/05/lhomme-qui-savait-la-langue-des-serpents.html">Rapport de Brodeck </a></i></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2013/05/lhomme-qui-savait-la-langue-des-serpents.html">L'homme qui savait la langue des serpents</a></i></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2014/07/eux-sur-la-photo.html">Eux sur la photo</a></i></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2013/03/deuxieme-chance.html">Heureux comme jamais</a></i></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2016/02/someone.html">Someone</a></i></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2013/05/la-melancolie-de-la-resistance.html">Mélancolie de la résistance</a></i></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2013/04/les-braises.html">Les Braises </a></i></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZWK2leCnGnuqfbpJHFJp7KyC5HJLv3tpXrlFwgGYBP7ll6XcSG1gijI5uXq-0M5MgL3rkZ2UFbDiSvzXx-IxJM4BqrCcqY5oR8RwCEE6wJlVtzwExzbnUHPFdGPvyPbUPOqYppWt_aW-R/s1600/Hochet_RomanAnglais.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZWK2leCnGnuqfbpJHFJp7KyC5HJLv3tpXrlFwgGYBP7ll6XcSG1gijI5uXq-0M5MgL3rkZ2UFbDiSvzXx-IxJM4BqrCcqY5oR8RwCEE6wJlVtzwExzbnUHPFdGPvyPbUPOqYppWt_aW-R/s200/Hochet_RomanAnglais.jpg" width="135" /></a><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">En ce qui concerne le seconde jeu, il suffisait de me proposer 3 titres afin que j'en choisisse un pour une future chronique. C'est pourquoi durant un mois, j'ai compilé les propositions qui m'ont été faites. Le choix fut difficile tant il y a de belles suggestions certaines proches de mes habitudes de lecture d'autres totalement différentes (notamment celles de Thomas). Finalement, j'ai décidé de choisir<i> <span style="color: blue;"><u>Un roman anglais</u></span></i> de Stéphanie Hochet (proposé par Sandrine et après avoir longuement hésité avec <i>Primo</i> de Maryline Desbiolles). </span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Ceci dit je garde précieusement cette liste afin d'y piocher mes prochaines idées de lecture tant je trouve cette sélection sympa e</span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">t originale.</span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">
<br />Merci encore à tous et pour info, voici la liste des livres qui m'ont été conseillés :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Le cherche bonheur</b> </i>de Michael Zadoorian : "<i>l'histoire de road-trip à travers les USA...une fuite en avant contre la vieillesse? une fuite en arrière pour retrouver sa jeunesse?...une belle histoire d'aimer...une belle histoire d'amour...au delà des mots mièvres et mielleux</i>"</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Le cœur cousu</b></i> de Carole Martinez</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b>La route de Madison</b></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Rosa candida</b> </i>de Audur Ava Olfasdottir</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>La nuit de Lisbonne</b> </i>d’Erich Maria Remarque "<i>d'une acuité bouleversante sur la condition des immigrants fuyant le nazisme et Vichy à travers l'histoire d'amour et le destin tragique d'un couple</i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><i>Paradis inhabité</i> </b>d’Ana Maria Matute : "<i>un témoignage initiatique d'enfant merveilleux sur le monde des adultes durant le guerre civile espagnole</i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Primo</b></i> de Maryline Desbiolles : "<i>un court et puissant récit généalogique sur ce qui pourrait être un secret qui se transmet entre les femmes d'une famille entre la France et l'Italie de l'après-guerre"</i>.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><i>La Cité des Saints et des Fous</i> </b>de Jeff VanderMeer : "<i>Un roman hallucinant de bizarreries et d’inventions. Un chef d’oeuvre de méta-texte autour d’une citée mystique à travers nouvelles et textes oscillants entre le pastiche et la contrainte</i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">http://www.cafardcosmique.com/La-Cite-des-Saints-et-des...</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Mantra</b></i> de Rodrigo Fresán : "<i>Un de mes écrivains préférés. Un livre incroyable sur Mexico et sur l’enfance à travers une somme d’érudition sur tout ce que le Mexique à accueilli d’artistes entre deux combats de lucha libre. Très drôle, très percutant. Un OVNI aussi</i>". (en cadeau, une interview : http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=54106 )</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Les Insulaires</b></i> de Christopher Priest : "<i>un roman étrange sur les îles de l’Archipel du Rêve, ses habitants, ses moeurs, ses écrivains, ses secrets. Un guide touristique onirique dans un monde où on ne sait plus très bien calculer les distances et la mémoire fait défaut. Un écriture remarquable dans un livre de poésie en prose déguisé en roman de science-fiction</i>". (http://www.gallimard.fr/.../Lunes-d-encre/Les-Insulaires)</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Dans les rapides</b></i> de Maylis de Kerangal. "<i>C'est un roman sur la musique, sur l'adolescence. Il est assez court de plus. C'est un texte secondaire qui n'a pas eu autant de succès que Corniche Kennedy etc...mais je l'aime beaucoup</i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Electrico W</b></i> d'Hervé Le Tellier. "<i>L'auteur est oulipien et nous emmène à Lisbonne. Passé et présent s'y mêlent à plaisir</i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Dernière nuit à Twisted River</b></i> de John Irving "<i>parce qu'Irving est un auteur que j'adore et comme dans tous les récits de cet auteur, il suffit de plonger et on n'est jamais déçu...</i>!"</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Le livre de ma mère</b> </i>d'Albert Cohen</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>L'Amie prodigieuse</b></i> d'Elena Ferrante et sa suite <i><b>Nouveau nom</b>,</i> un roman "<i>sur l'amitié et sur l'émancipation un va et vient entre un encrage et un désir de liberté</i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Hiver</b></i> de Christopher Nicholson, "<i>une réflexion sur le crépuscule d'une vie, celle de Thomas Hardy</i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><i>Quand rentrent les marins</i> </b>d’Angela Huth "<i>et sa merveilleuse dernière page, lue et relue</i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Phalène fantôme</b></i> "<i>et son inoubliable incipit".</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Novecento : pianiste</b> </i>de Barricco "<i>magnifique roman où la construction du personnage principal est telle, que le personnage du roman "sort du roman</i>" et en existant par lui-même devient un inlassable sujet de réflexion".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><i>Bartleby Le Scribe </i>de Melville,</b> "<i>exactement pour les mêmes raisons évoquées ci-dessus. A lire dans la Petite Collection de chez Allia, of course !</i>"</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Les cent un quatrains de Libre Pensée</b> </i>de Khayyam, "<i>ouvrage fondamental de poésie pour se rappeler qu'il faut profiter de la vie et en savourer chaque seconde</i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Room</b></i> d'Emma Donoghue</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>L'exploitation</b></i> de Jane Smiley : "c<i>'est l'histoire de 3 sœurs, plus particulièrement des deux aînées mariées qui se déchirent suite au partage de l'exploitation de leur père. Elles sont très liées et la révélation d'un secret va les bouleverser</i>".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Un roman anglais</b></i> de Stéphanie Hochet : "<i>pendant la première guerre mondiale dans la province anglaise, une femme mariée avec deux enfants engage un garde d'enfant (qu'elle croit au début femme). Une amitié va s'établir avec ce jeune homme qui s'entend bien avec ses enfants...</i>"</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Amours</b></i> de L. de Récondo</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Crime et châtiment</b></i> de Dostoïevski, le "<i>plus grand polar du monde !</i>"</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Body</b></i> de Harry Crews, "<i>qui n'est pas un polar mais que l'on trouve en "Folio policier". Une jeunes fille, pour sortir du milieu complètement plouc américain dans lequel elle est engluée, décide de se présenter au concours de Miss Univers, la plus haute distinction dans le domaine du.... Body building.... Tu vas rire, je crois !</i>"</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i><b>Dora Bruder</b></i> de Modiano. "<i>A partir d'un avis de recherche publié dans la presse dans les années 40, le narrateur enquête sur la disparition d'une jeune juive à Paris pendant la guerre. On voyage dans le temps, on la suit, on la perd.... J'avoue, l'intrigue se passe en partie dans un Paris que je connais bien, et depuis cette lecture, j'y pense beaucoup....</i>"</span></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-277130721904501512016-04-06T06:59:00.003+02:002016-04-07T08:27:45.306+02:00Un chien de caractère<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMo6miAfUBHokzMmA9ZLi5s_JTjYEYkB6SgmQk9LmEmAlN2fQZdYCnZBCsRF83waIoSlr7jalzIuIziwuo9VccNTFG2YzVjdpdv1WZ0XUmsP8kt9WuA1A8Ni-oR9hcLQsO6FVLRLp4idbh/s1600/un+chien+de+caract%25C3%25A8re.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMo6miAfUBHokzMmA9ZLi5s_JTjYEYkB6SgmQk9LmEmAlN2fQZdYCnZBCsRF83waIoSlr7jalzIuIziwuo9VccNTFG2YzVjdpdv1WZ0XUmsP8kt9WuA1A8Ni-oR9hcLQsO6FVLRLp4idbh/s320/un+chien+de+caract%25C3%25A8re.jpg" width="195" /></a><br />
<h2>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Sándor Márai, <i>Un chien de caractère</i>, éds Albin Michel puis LDP</span></h2>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mon coup de coeur :</span><br />
Monsieur -un homme suffisant- se résigne à offrir à Madame un cadeau convenable et ce la veille du Noël 1928 alors qu'il avait convenu avec son épouse de ne pas faire de dépenses inutiles. Après maintes hésitations, il tombe par hasard sur Tchoutora faux pouli (chien de berger hongrois au poil long) mais un vrai "chien de caractère". Si cette boule de poil vive suscite rapidement la curiosité, l'amusement et les faveurs de ses maîtres et de toute la maisonnée, l'animal de compagnie finit par exaspérer ces mêmes personnes. Lui si attendrissant devient inexorablement le pestiféré non seulement de la famille mais du quartier. Ceux qui s'émerveillaient de son audace et de la liberté dont il jouit quotidiennement vont s'exaspérer devant ce qu'ils considèrent comme un manque de bienséance. L'irrationalité de son comportement va progressivement et définitivement devenir un problème insurmontable. Tout ce qui faisait le charme du faux pouli et sa valeur devient sujet d'aversions et de reproches... jusqu'aux regret final "<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Car à mesure que, tâtonnant et trébuchant, [Monsieur] avance dans la vie, il comprend de mieux en mieux que nous préférons l'imperfection et l'insoumission à la perfection et la docilité et, qu'en définitive, les défauts d'un être nous sont plus chers que ses qualités. Il en est ainsi, lecteur, dans la vie comme dans les arts et, malgré son apparente banalité, cette leçon vaut bien une morsure de chien." </i>Et page après page, ce n'est pas seulement le comportement du chien qui nous est révélé mais celui des humains qui font preuve de caprices, d'irrationalité et de mépris. Bref, les personnages de ce romans ne sont guère des modèles positifs, dominés comme ils le sont par leur apparence et le qu'en dira t'on.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">S'il y a un volet social dans ce récit, il y a aussi un aspect politique car </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">parler de Tchouta permet au narrateur d'évoquer les problèmes de classes mais aussi la révolte ou encore la crise économique, sociale et morale qui touche la Hongrie de l'époque.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwlUx313Ch7BogRTvrCDy95kE5M8GsLtnaPMb5HwvPZfGX8jueSy8A7p7Ae7kJa78L7gDlOR-_3Ig1R7jNo83PXks4Jng1_5QL80o57S9lXYdlfq0StZhKCZ5Do2omnv1-gr-LHxGeMiXa/s1600/chiens-bergers-puli.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwlUx313Ch7BogRTvrCDy95kE5M8GsLtnaPMb5HwvPZfGX8jueSy8A7p7Ae7kJa78L7gDlOR-_3Ig1R7jNo83PXks4Jng1_5QL80o57S9lXYdlfq0StZhKCZ5Do2omnv1-gr-LHxGeMiXa/s320/chiens-bergers-puli.jpg" width="301" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Photo d'un <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Puli">pouli</a> (chien de berger hongrois)</span></td></tr>
</tbody></table>
</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<h4>
Plus que le quotidien d'une famille ou d'un quartier, c'est celui d'une classe sociale que dépeint avec délectation le narrateur. Le chien est alors le révélateur de la petitesse d'esprit des personnages qui composent celle-ci (leurs habitudes, leurs peurs non fondées, leurs mesquineries, leurs matérialismes, l'importance du paraître, leur immobilisme...). Si j'ai retrouvé dans ce récit le sens de l'observation dont fait déjà preuve Sàndor <span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Márai</span> dans ses autres romans, je découvre ici un humour que je ne lui connaissais pas. Le personnage du narrateur est l'incarnation même de cette distanciation ironique que l'auteur s'impose vis-à-vis des autres personnages. L'acuité et l'humour s'entremêlent pour aboutir à un récit réjouissant et intelligent.</h4>
<h4>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Márai s</span>e place dans une tradition littéraire qui fait du "meilleur ami de l'homme" le prétexte pour analyser la gent humaine et en l'occurrence ici la petite bourgeoisie hongroise de 1928 alors que le pays vit une crise économique qui touche l'ensemble de la société. Je remercie <span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">de nouveau Yspaddaden du blog</span><a href="http://yspaddaden.com/" style="font-family: times, 'times new roman', serif;"> Tête de lecture</a><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">de m'avoir donné l'occasion de relire ce texte dont je n'avais jusqu'à présent pas parlé.</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> </span></h4>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdrluHykrmY8ot1g62YC_upAfsEu03chLvAUCua6RDZYX2p5g-j_WBk_iVxg1gB_PPqDqbNNzI9U4vvlMFY-_4BlCpp_0eZhJlgbLyVC79b2mkBpTdG4DD_Yn0NIbCH_uaO7bvcf6v0m5L/s1600/Lire-le-monde-300x413.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdrluHykrmY8ot1g62YC_upAfsEu03chLvAUCua6RDZYX2p5g-j_WBk_iVxg1gB_PPqDqbNNzI9U4vvlMFY-_4BlCpp_0eZhJlgbLyVC79b2mkBpTdG4DD_Yn0NIbCH_uaO7bvcf6v0m5L/s200/Lire-le-monde-300x413.jpg" width="145" /></a></div>
<div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Né à Kassa en 1900 (aujourd'hui en Kosice en Slovaquie) et issu d'une grande famille de la bourgeoisie d'origine allemande, Sandor Marai fut d'abord journaliste à Budapest, en Allemagne puis à Paris. Antinazi et anti-bolchévique convaincu, il choisit l'exil lors de l'arrivée des soviétiques à Budapest. Il séjourne successivement en Italie, en France puis finalement en Californie où il se donnera la mort en 1989 suite aux décès successifs de sa femme et de son fils.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Interdite jusqu'en 1990 en Hongrie, son oeuvre est désormais redécouverte dans son pays mais partout en Europe. C'est grâce à Ibolya Virag (longtemps éditrice et directrice de collection chez Albin Michel) si nous disposons désormais d'un grand nombre de ses romans toujours publiés par Albin Michel et le Livre de Poche. Des <i>Révoltés</i> aux <i>Etrangers</i>, il y a une quinzaine de livres traduits en français parus chez les éditeurs cités auparavant dont un certain nombre de coups de coeur à venir...</span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Et plus si affinités :</span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Lire <a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2013/04/les-braises.html">Les braises</a></span></div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-55282755256975142142016-04-04T07:09:00.002+02:002016-04-04T20:58:44.305+02:00C'est lundi, que lisez-vous ? [52]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOys8D6mFPPs-PmjWHxhaHNNXZvXLNOYN7uMZR6eDn0uOoqdWQNuWC2gDCp8DaEEUa0DCDHGvuq-r6hw14x-oBR4ZuHYgd3ca_gkaYVwGTpPn7TqIthma3jCBcaqBaQ6aSuFUZbKueGMYj/s1600/c'est+lundi+que+lisez+vous+,.jpg" imageanchor="1" style="text-align: justify;"><img alt="" border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOys8D6mFPPs-PmjWHxhaHNNXZvXLNOYN7uMZR6eDn0uOoqdWQNuWC2gDCp8DaEEUa0DCDHGvuq-r6hw14x-oBR4ZuHYgd3ca_gkaYVwGTpPn7TqIthma3jCBcaqBaQ6aSuFUZbKueGMYj/s320/c'est+lundi+que+lisez+vous+,.jpg" style="cursor: move;" title="C'est lundi que lisez-vous ? par le bruit des livres" width="320" /></a></div>
<div>
<div style="margin: 0px;">
<br /></div>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<br /></div>
<h2 style="font-family: Times; text-align: center;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: #45818e;"><span class="Apple-style-span" style="color: #eeeeee;">C'est lundi, que lisez-vous ?</span></span></span></h2>
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="font-family: times; margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="font-family: times; margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
</div>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="font-family: times; text-align: justify;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;">A l'origine, il s'agit d'un rendez-vous hebdomadaire inspiré par les <i>It's Monday, what are yoou reading ?</i> by One Person's Journey Through a Wolrld of Books et repris par Mallou puis </span><a href="http://bloggalleane.blogspot.fr/" style="color: #666666; font-family: times, 'times new roman', serif; line-height: 20px; text-decoration: none;">Galleane</a><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;">. J'ai testé plusieurs formules, j'en ai fait un rendez-vous hebdomadaire avant d'en faire une chronique mensuelle. Comme dans les précédentes versions, il s'agira établir un échange autour de nos lectures passées, en cours et à venir.</span></b><br />
<b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;">Attention : même si les commentaires d'encouragements me touchent, je leur préfère les véritables échanges sur nos lectures respectives. C'est pourquoi -dans la mesure du possible- je demande à celles et ceux qui laissent un message de parler soit de leurs lectures soit des miennes voire des deux. Merci d'avance !</span></b><br />
<b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;"><br /></span></b><b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;"><br /></span></b></div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Au cours des 3 dernières semaines, j'ai lu:</span><br />
<div style="font-family: times;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe_dyIFj-I1tPGp0o2xslcEbJzUyrX-a9A0EeF1Y84o3GTyM_GIgOl3TRyKGs2ezdF8f2GhZkKR9BdPpYp_Jr4BXk5-KcjaGW8nsfJ2s2mEA9WHi5gSXRL570RxkILwhpp4h8y0LVncZBJ/s1600/olivier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe_dyIFj-I1tPGp0o2xslcEbJzUyrX-a9A0EeF1Y84o3GTyM_GIgOl3TRyKGs2ezdF8f2GhZkKR9BdPpYp_Jr4BXk5-KcjaGW8nsfJ2s2mEA9WHi5gSXRL570RxkILwhpp4h8y0LVncZBJ/s320/olivier.jpg" width="221" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;">Rachel Cusk,<i> Disent-ils </i>(éds de l'Olivier)</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: "times new roman";">puis pour une lecture commune sur</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><b> </b><span style="background-color: white; line-height: 18.2px; text-align: left;">László Krasznahorkai</span><span style="background-color: white; color: #6a6a6a; font-size: x-small; line-height: 18.2px; text-align: left;"> :</span></span></div>
<div style="font-family: times;">
<div style="text-align: left;">
<span style="color: #6a6a6a; font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><span style="line-height: 18.2px;"></span></span><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLVugePqe4Z-HMoqtvkFN-TEWut2YAJ_a9h8ikEKDQgBIYrL5qazNBORAhioEjcyfHeQh3hqd2zkXelmHdYFg3ugHvoyld-Pziv3dnyXOlchHUfjmBlguFbQDM4OKNcNadAg_0EBNUsPEu/s1600/th%25C3%25A9s%25C3%25A9e+universel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLVugePqe4Z-HMoqtvkFN-TEWut2YAJ_a9h8ikEKDQgBIYrL5qazNBORAhioEjcyfHeQh3hqd2zkXelmHdYFg3ugHvoyld-Pziv3dnyXOlchHUfjmBlguFbQDM4OKNcNadAg_0EBNUsPEu/s1600/th%25C3%25A9s%25C3%25A9e+universel.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: "times";"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Thésée universel</i> de Làszlo Krasznahorkai </span></span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">(éds Vagabonde)</span></span></td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div style="font-family: times;">
<br /></div>
</div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Actuellement, je lis :</span><br />
Pour une lecture commune sur<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><b> </b><span style="background-color: white; line-height: 18.2px; text-align: left;">Sandor Marai</span><span style="background-color: white; color: #6a6a6a; font-size: x-small; line-height: 18.2px; text-align: left;"> :</span></span></div>
<div style="margin: 0px;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="background-color: white; color: #6a6a6a; font-size: x-small; line-height: 18.2px; text-align: left;"><br /></span></span>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiBvY96JZIADm9EKAWi620c3sj1-tGJqAZk95q_PgJlMD4mJj2fTp56Hi869p9I15bzjWyRXnjHfQvjfDs05Qi-7GfxXM2qH8nVDb1-SLLTJeVGM17smDrKaTFlnJRNF8vy88C_jEvY3MC/s1600/un+chien+de+caract%25C3%25A8re.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiBvY96JZIADm9EKAWi620c3sj1-tGJqAZk95q_PgJlMD4mJj2fTp56Hi869p9I15bzjWyRXnjHfQvjfDs05Qi-7GfxXM2qH8nVDb1-SLLTJeVGM17smDrKaTFlnJRNF8vy88C_jEvY3MC/s320/un+chien+de+caract%25C3%25A8re.jpg" width="195" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Un chien de caractère</i> de Sàndor Màrai (éds Livre de Poche)</td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="background-color: white; color: #6a6a6a; font-size: x-small; line-height: 18.2px; text-align: left;"><br /></span></span>
<br />
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Les livres qui attendent patiemment dans ma PAL :</span><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhev94uFDvAbRspEixdZLN_TLw8udAUbxoawZv0Qy0kswWoc3y-V6LZkKAqNc8YZkHWTta9sfYdLfPi37a9MffEUDV7zun9eH35_nZB4m-5KT62fmEl4wEP8zNVruaMuBnYvxWVaoRhV6bU/s1600/2016_02_07_21_08_10_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhev94uFDvAbRspEixdZLN_TLw8udAUbxoawZv0Qy0kswWoc3y-V6LZkKAqNc8YZkHWTta9sfYdLfPi37a9MffEUDV7zun9eH35_nZB4m-5KT62fmEl4wEP8zNVruaMuBnYvxWVaoRhV6bU/s320/2016_02_07_21_08_10_OneShot.jpg" width="238" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Vladimir Vertlib, <i>L'étrange mémoire de Rosa Masur</i> (éds Métailié)</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP__GWm8l12BoaK_6ClmGpL0W4L4ei3hVhsMePzTkmjYXPmlTxjzwl18fD5Y0THYwLS-9OQttL71RnTC6NnvUK-FrM-cpCCnTiFZI2hzKqnBYhJADLt6NbvqxFvf19DQaqGoG7pq53kK_K/s1600/seul+l%2527asassin+est+innocent.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP__GWm8l12BoaK_6ClmGpL0W4L4ei3hVhsMePzTkmjYXPmlTxjzwl18fD5Y0THYwLS-9OQttL71RnTC6NnvUK-FrM-cpCCnTiFZI2hzKqnBYhJADLt6NbvqxFvf19DQaqGoG7pq53kK_K/s320/seul+l%2527asassin+est+innocent.jpg" width="218" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Julia Székely, <i>Seul l'assassin est innocent</i> (éds Phébus)</td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="font-family: times; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9SUidk5NoXRgajs2x8I1zP5jTVd75kMuuRmi86mxdCnuiymXaDFN-wVZ6erY-RRazZ2Z636hJG-I6w0aL8gXLgVEBvD-534lzUOip2KcdJUgL2DRNeGRif_29W2LpV7-tS9dKSIHF1HZg/s1600/2016_01_20_20_40_22_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9SUidk5NoXRgajs2x8I1zP5jTVd75kMuuRmi86mxdCnuiymXaDFN-wVZ6erY-RRazZ2Z636hJG-I6w0aL8gXLgVEBvD-534lzUOip2KcdJUgL2DRNeGRif_29W2LpV7-tS9dKSIHF1HZg/s320/2016_01_20_20_40_22_OneShot.jpg" width="236" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Silène Egdar, <i>Les Lettres Volées</i> (éds Castelmore)</span></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin1mp_Jreez_-3bVkzZcIIlAnilizyWb0__JRLRxVRaPDXe9u3iB6TlTMyKuv2o4Ovqd-X4rNnZanGuTivhTgbeApVF33UErlk1mtU5iADD7kij2oMtEEYoBWFGDPfxNrxG-MUiomPSHIw/s1600/2016_02_07_21_09_40_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin1mp_Jreez_-3bVkzZcIIlAnilizyWb0__JRLRxVRaPDXe9u3iB6TlTMyKuv2o4Ovqd-X4rNnZanGuTivhTgbeApVF33UErlk1mtU5iADD7kij2oMtEEYoBWFGDPfxNrxG-MUiomPSHIw/s320/2016_02_07_21_09_40_OneShot.jpg" width="238" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Maja Haderlap, <i>L'Ange de l'oubli</i> <span style="font-size: 12.8px;">(éds Métailié)</span></span><br />
<div>
<br /></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span><span style="color: blue; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span></div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Simultanément à ces lectures, j'ai préparé des chroniques sur les titres suivants : <i>Le grand n'importe quoi</i> de J.M. Erre (éds Buchet-Chastel), <i>Question de géométrie</i> de Léa Artémise (éds Liana Levi) et <i>Avant les singes</i> de Sibylle Grimbert (éds Anne Carrière).</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> Mais surtout j'ai mis en place deux jeux: </span><br />
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"></span><br />
<ol style="font-family: 'Times New Roman'; text-align: start;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Pendant le mois de mars (voire un peu plus), je vous invite à partager en commentaire sur cette page à la suite de ce billet ou sur la page Facebook du blog (afin que je puisse y accéder) les titres de trois de vos romans préférés accompagnés d'un bref argumentaire. Ainsi cela me permettra non seulement de connaître vos goûts littéraires, faire des découvertes mais aussi de me lancer un défi. Car à la fin du mois, je désignerai le titre du roman parmi ceux proposés que je m'engage à lire et à commenter dans les 2 mois qui suivent la fin de ce "sondage" (je me laisse un peu de marge, une accumulation de PAL* est si vite arrivée). <u>Cette participation ne donnera lieu à aucune dotation</u>.</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Enfin,<b> entre le 05/03/2016 et le 05/04/2016</b>, je vous propose <u>un jeu avec tirage au sort et dotation</u><b> </b>"Trois ans, ça se fête en jouant". Pour participer, il suffit de désigner en message privé (<span style="background-color: #f7f7f7; color: #404040; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: 14px; line-height: 28px; text-align: center; white-space: nowrap;">lebruitdeslivres@gmail.com</span>) la critique publiée sur ce blog qui vous semble la plus réussie (celle qui vous convainc/plaît le plus) ainsi que votre prénom ou pseudo et une adresse mail valide</span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">. Après la date d'expiration, un tirage au sort permettra au gagnant de recevoir un livre de son choix parmi ceux que j'ai chroniqués. Pour connaître les conditions et le déroulement de ce jeu, vous trouverez son règlement </span><b style="font-family: georgia, 'times new roman', serif;"><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/p/article-1-organisation-des-concours.html">ici</a></b><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">. </span></li>
</span></ol>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Bonnes lectures et bonne chance </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">pour les participants</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> !</span></div>
<div>
<ol style="font-family: 'Times New Roman'; text-align: start;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">
</span></ol>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"></span></div>
<h4>
</h4>
<div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-81544837030679630232016-03-28T17:16:00.000+02:002016-03-28T19:28:16.274+02:00Question de géométrie<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF9klpbwUZMCEXM7OHBKBqNfmeN-6chhFMCuZnCdf1qia-XAnvSc5s8waq1gXAviA1Vvisk-56G819mwlw0DW_KnON3xAuCf6Ej5kar9fL3upAo8zFoXrqlY2cJhztQubWK2nwfAvj_kn0/s1600/v_book_546.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF9klpbwUZMCEXM7OHBKBqNfmeN-6chhFMCuZnCdf1qia-XAnvSc5s8waq1gXAviA1Vvisk-56G819mwlw0DW_KnON3xAuCf6Ej5kar9fL3upAo8zFoXrqlY2cJhztQubWK2nwfAvj_kn0/s1600/v_book_546.jpg" /></a><br />
<h2>
Léa Arthemise, <i>Question de géométrie</i>, éds Liana Levi</h2>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mon coup de coeur :</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Bonnie, Alain et Adel -les trois protagonistes de ce court roman- représentent trois destins et trois milieux socio-économiques et trois territoires topographiques différents. Ils se sont rencontrées sur les bancs du lycée avant de se retrouver plus tard emportés par une séries de mauvaises décisions et de circonstance malheureuses.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Par désoeuvrement et esprit de fanfaronnade, les garçons décident un jour de braquer une station service: ce sera le fiasco total. Alain ayant blessé le gérant, ils doivent fuir avec l'aide de Bonnie. Pendant leur cavale, Alain se fait pincer bêtement lors d'un sortie nocturne pour un mars qu'il ne peut se payer (pour 20 centimes manquants). Sans nouvelles de lui, ses deux complices trouvent refuge loin de la région parisienne, dans un village breton. Il y séjournent quelques temps ignorant les complications judiciaires vécues par leur copain.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Sept ans après ces événements, Bonnie est revenue auprès des siens et est devenue une mère de famille rangée, Alain séjourne en prison et Adel est mort. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Cette mère de famille que nous voyons désormais vivre une existence bien rangée dans une banlieue résidentielle a pourtant été amie et complice (plus ou moins involontaire) de deux braqueurs gentillement branquignols qui finalement me sont davantage sympathiques que la jeune femme.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">La principale force du livre est de peindre avec justesse et fugacité l'adolescence : cet âge fait d'incertitudes et de bravoures. Mais ce court roman regorge aussi de petites trouvailles: l'une d'elles c'est d'avoir circonscrit ses personnages dans des lieux topographiques particuliers (3 voix, 3 destins, 3 zones géographiques qui s'entrecroisent jusqu'à la "collision" puis la séparation nécessaire) en faisant d'une ville de banlieue un terrain de jeu et de (re)construction individuelle et sociale; quant à l'autre est d'avoir penser ces destins en terme de formes géométriques -le ton légèrement décalé pour dire l'errance géographique et morale permettant alors d'arrondir la ligne de ces destins accidentés .</span></div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<br />
<h4>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">En une petite centaine de pages, l'auteur entrecroise le parcours de trois amis de lycée sept ans après qu'ils aient été impliqués (officiellement ou non) dans un braquage ayant fait un blessé.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">L'auteur confronte alors le présent et le passé proche des trois personnages, trois visions et souvenirs d'un même fait divers mais aussi trois espaces topographiques et socio-économiques différents.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Question de géométrie</i> traite de manière originale cette parenthèse essentielle qu'est l'adolescence, période durant laquelle chacun des personnages est a la recherche de repères et de limites à franchir. Avec ce court récit, l'auteur évite les écueils du genre pour nous proposer un roman d'apprentissage polyphonique où les voix s'enrichissent mutuellement et dans lequel chacun des </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">parcours est non seulement </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">ancré </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">géographiquement mais est aussi pensé et représenté géométriquement ... Rarement la banlieue (et les formes géométriques qu'elle peut prendre) a été aussi judicieusement, subtilement et originalement traitée en littérature. Au-delà du sujet classique du roman d'apprentissage, <i>Question de géométrie</i> se distingue par son ton et ses trouvailles littéraires. Léa Arthemise est une romancière pleine de promesses !</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<span style="font-weight: normal;"><span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-weight: normal;">Léa Arthemise est née en 1987 en banlieue parisienne. Elle a </span><span style="font-weight: normal;">conçu ce roman d'abord dans une version anglaise dans le cadre du Festival America avent de le réécrire et le publier en français. Il s'agit de son deuxième roman après </span><i style="font-weight: normal;">La Flémingyte aigüe</i><span style="font-weight: normal;"> (éds Kyklos, 2011) et le premeir paru aux éds Liana Levi.</span></div>
</div>
</h4>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-28543295499034916842016-03-10T05:19:00.001+01:002016-03-18T19:17:35.167+01:00Thésée Universel<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5lJyVnCqfwSGDcEAiCJGU_cz3KKqMDpKuDOv8pxmRGBmEg2Q3WeLHZOKSvo12O5eixx3c2KzIBw_7cL6F6KXfCDg3oF2jjIPTUlaFtHwHCS6-8FevLW8K4ynMKdzqsqYLhYMlFx8bGljy/s1600/th%25C3%25A9s%25C3%25A9e+universel.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5lJyVnCqfwSGDcEAiCJGU_cz3KKqMDpKuDOv8pxmRGBmEg2Q3WeLHZOKSvo12O5eixx3c2KzIBw_7cL6F6KXfCDg3oF2jjIPTUlaFtHwHCS6-8FevLW8K4ynMKdzqsqYLhYMlFx8bGljy/s320/th%25C3%25A9s%25C3%25A9e+universel.png" width="214" /></a></div>
<h2 style="text-align: justify;">
Làszlo Krasznahorkai , Thésée universel, éds Vagabonde</h2>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mon coup de coeur :</span></div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Un homme, un auditoire, un lieu indéfini, trois conférences sur trois thématiques différentes.</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">De cet orateur nous ignorons beaucoup de choses: son identité, sa profession, son âge. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Cependant, le fait que toutes ses prises de parole suivent un schéma narratif identique dévoile des aspects immuables de sa personnalité : son caractère méthodique, sa persévérance, sa perspicacité et son intelligence. Chacun de ses monologues commence par une convocation, suivie alors par un relatif étonnement (un certaine résistance) de la part de l'orateur qui poursuit pourtant en développant un discours minutieux qui s'appuie sur du vécu. Et même si c</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">haque conférence est initiée par "l'institution" -un auditoire dont on ignore précisément qui la compose, chacune d'elle permet à son auteur de développer une réflexion métaphysique libre et assumée à travers trois problématiques universelles : la tristesse, la révolte et la possession (le premier discours faisant directement référence à un épisode de <i>Mélancolie de la résistance</i>). Non seulement c</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">es discours font écho </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">à une situation tangible mais ils évoquent </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">ce qui se passe ailleurs, à l'extérieur de ce lieu dont on ignore quasiment tout. </span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Tel Thésée, notre conférencier se sacrifie pour sortir l'humanité de son labyrinthe (la peur, la bêtise, la vulgarité, l'individualisme, le matérialisme, la soumission, l'aveuglement...) porté à la fois par "</span><i style="font-family: times, 'times new roman', serif;">la douceur mortelle de la tristesse et l'envie irrésistible de [se] révolter</i><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">" même si cela semble finalement vain. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Car s</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">'il est libre de ses propos, notre personnage ne l'est pas de ses agissements. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Rapidement nous comprenons qu'il est contraint d'intervenir et qu'après chacune de ses prises de parole sa liberté se réduit comme peau de chagrin. La corrélation entre sa liberté de ton et de propos et la contrainte physique qui menace cet homme se fait de plus en plus pesante au fil des pages. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">L'ensemble constitue ainsi une réflexion sur la condition humaine mais encore sur la littérature et le statut des romanciers, notamment dans un pays où la parole a longtemps été "surveillée" comme l'est celle de notre protagoniste.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Thésée universel</i> n'est pas le roman le plus célèbre ni le plus "littéraire" de Krasznahorkai. Il s'agit d'un court récit mi-philosophique mi-romanesque dans laquelle son lectorat retrouve son univers de révolte sourde et de désenchantement (voire de nihilisme). S'il peut se lire indépendamment de ses autres grands romans métaphysiques (<i>Mélancolie de la résistance</i> et <i>Tango de Satan</i>), <i>Thésée universel</i> se révèle être un parfait contrepoint à ces derniers, une lecture complémentaire qui prolonge et enrichit leurs propos. Certes je n'ai pas retrouvé le langage labyrinthique et riche qui caractérise son écriture ni le côté hypnotique et dense de sa narration, mais ce petit roman possède ce qui fait l'essence de l'oeuvre de Krasznahorkai : un juste mélange entre désenchantement et révolte et une capacité à impliquer directement le lecteur, à le questionner et à le déstabiliser. "[..</span>.]<i> vous avez été en réalité déçus par vous-m^mes en ne découvrant pas la clé de l'univers, mais cependant il vous reste l'univers; moi, en revanche, j'ai été déçu par l'intelligence humaine en découvrant sa clé dans la prostitution ordinaire et, n'ayant rien trouvé d'autre, il ne m'est rien resté.</i>"</h4>
<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><a name='more'></a>Je remercie Yspaddaden du blog<a href="http://yspaddaden.com/"> Tête de lecture</a> de m'avoir poussée à lire ce texte qui traînait dans ma bibliothèque depuis sa parution en 2011 !!! Cette lecture m'a donné envie de me plonger dans<i> Tango de Satan</i> que j'ai commencé ce week-end.</span></h4>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"></span><br />
<div style="font-family: 'Times New Roman';">
<div style="text-align: justify;">
<div style="margin: 0px;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span class="Apple-style-span" style="color: blue;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span></span></span></div>
</div>
</div>
<div style="font-family: 'Times New Roman';">
<div style="text-align: justify;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="font-family: 'times new roman'; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Làszlo Krasznahorkai est né en 1954 en Hongrie. Il partage son temps entre la Hongrie, Berlin et le Japon (qui lui a inspiré le roman <i>Au Nord par une montagne, au sud par un lac, à l'ouest par des chemins, à l'est par un cours d'eau </i>aux éditions Cambourakis).</span></div>
</div>
<div style="font-family: 'times new roman'; text-align: left;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">En 2016, sept de ses romans sont été traduits en français grâce aux éds Gallimard, Vagabonde et Cambourakis :</span></div>
</div>
<div style="text-align: auto;">
<div style="font-family: 'times new roman';">
<i>Tango de Satan</i> (<i>Sátántangó</i>), éds Gallimard (2000)</div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<i>La mélancolie de la résistance</i> (<i>Az ellenállás melankóliája</i>), éds Gallimard (2006)</div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<i>Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l'ouest par les chemins, à l'est par un cours d'eau </i>(<i>Északról hegy, Délről tó, Nyugatról utak, Keletről folyó</i>), éds Cambourakis (2010)</div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<i>Thésée universel</i> (<i>A Théseus-általános</i>), éds Vagabonde (2011)</div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<i>La Venue d’Isaïe</i> (<i>Megjött Ézsaiás</i>), éds Cambourakis (2013)</div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<i>Guerre et guerre</i> (<i>Háború és háború</i>), éds Cambourakis (2013)</div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<i>Sous le coup de la grâce</i>, éds Vagabonde (2015)<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"></span></div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
</div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et plus si affinités:</span><br />
</span></div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<div style="font-family: 'times new roman';">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Lire l'hypnotique <a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2013/05/la-melancolie-de-la-resistance.html">Mélancolie de la résistance</a>, le billet d'Yspaddaden sous le charme de <a href="http://yspaddaden.com/2016/03/09/coup-de-grace-de-laszlo-krasznahorkai/">Sous le coup de grâce</a> (éds Vagabonde, 2015) et celui d'Ingannmic du blog BOOK'ING sur <i><a href="http://bookin-ingannmic.blogspot.fr/">Guerre et guerre</a></i> (éds Cambouralis, 2013 et Actes Sud babel, 2015)</span></div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et toujours plus :</span></div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">(Re)voir le somptueux extrait de "la visite faite à la baleine" tiré du film<i> <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Harmonies_Werckmeister">Les</a></i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Harmonies_Werckmeister"> <i>Harmonie Werckmeister</i></a> réalisé par Bélà Tarr.</span></div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; font-family: 'times new roman'; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; font-family: 'times new roman'; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4OT1v9v-HcoI1aQ_EmF5QdOxj2ZavwaSAhNy1979BYGbKWyFbVYZbzVKlEjcpalzodRmtOsSJgxZazMPpLqLMksm0I-Sy8xgW4j0xfxByEY8fVbvKY6Vs4qckFqDSxz8crFvlxi-sxGoB/s1600/medium_les_harmonies_werckmeister.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4OT1v9v-HcoI1aQ_EmF5QdOxj2ZavwaSAhNy1979BYGbKWyFbVYZbzVKlEjcpalzodRmtOsSJgxZazMPpLqLMksm0I-Sy8xgW4j0xfxByEY8fVbvKY6Vs4qckFqDSxz8crFvlxi-sxGoB/s320/medium_les_harmonies_werckmeister.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;">photo extraite des <i>Harmonies Werckmeister </i>de Bélà Tarr (2000)</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; font-family: 'times new roman'; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="font-family: 'times new roman'; text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; font-family: 'times new roman'; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/XhSdJmZ6AJU/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/XhSdJmZ6AJU?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;">vidéo mise sur Youtube par Glassempire</span></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="font-family: 'times new roman';">
<span style="font-size: x-small;"><br /></span>
</div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; font-family: 'times new roman'; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHhMY_4xNkJnL-Bc2Jvpq1su2avrTYyJ9sXc_iOEK1iy17DXbGbK1JVDb5UbE1-OusIp98elQu1fuZmVk5FLvKXH8BMwnYDokYRgmnYXkzUvmHHqKNGbj_GeT8_O9zwJEObutEb5nUDXtu/s1600/Lire-le-monde-300x413.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHhMY_4xNkJnL-Bc2Jvpq1su2avrTYyJ9sXc_iOEK1iy17DXbGbK1JVDb5UbE1-OusIp98elQu1fuZmVk5FLvKXH8BMwnYDokYRgmnYXkzUvmHHqKNGbj_GeT8_O9zwJEObutEb5nUDXtu/s200/Lire-le-monde-300x413.jpg" width="145" /></a></div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></span></div>
</div>
</div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">
</span>
</div>
<div style="font-family: 'times new roman';">
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-22321503018787017692016-03-07T08:36:00.002+01:002016-03-07T09:30:07.025+01:00C'est lundi, que lisez-vous ? [51]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOys8D6mFPPs-PmjWHxhaHNNXZvXLNOYN7uMZR6eDn0uOoqdWQNuWC2gDCp8DaEEUa0DCDHGvuq-r6hw14x-oBR4ZuHYgd3ca_gkaYVwGTpPn7TqIthma3jCBcaqBaQ6aSuFUZbKueGMYj/s1600/c'est+lundi+que+lisez+vous+,.jpg" imageanchor="1" style="text-align: justify;"><img alt="" border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOys8D6mFPPs-PmjWHxhaHNNXZvXLNOYN7uMZR6eDn0uOoqdWQNuWC2gDCp8DaEEUa0DCDHGvuq-r6hw14x-oBR4ZuHYgd3ca_gkaYVwGTpPn7TqIthma3jCBcaqBaQ6aSuFUZbKueGMYj/s320/c'est+lundi+que+lisez+vous+,.jpg" style="cursor: move;" title="C'est lundi que lisez-vous ? par le bruit des livres" width="320" /></a></div>
<div>
<div style="margin: 0px;">
<br /></div>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<br /></div>
<h2 style="font-family: Times; text-align: center;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: #45818e;"><span class="Apple-style-span" style="color: #eeeeee;">C'est lundi, que lisez-vous ?</span></span></span></h2>
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="font-family: times; margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="font-family: times; margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
</div>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="font-family: times; text-align: justify;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;">A l'origine, il s'agit d'un rendez-vous hebdomadaire inspiré par les <i>It's Monday, what are yoou reading ?</i> by One Person's Journey Through a Wolrld of Books et repris par Mallou puis </span><a href="http://bloggalleane.blogspot.fr/" style="color: #666666; font-family: times, 'times new roman', serif; line-height: 20px; text-decoration: none;">Galleane</a><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;">. J'ai testé plusieurs formules, j'en ai fait un rendez-vous hebdomadaire avant d'en faire une chronique mensuelle. Comme dans les précédentes versions, il s'agira établir un échange autour de nos lectures passées, en cours et à venir.</span></b><br />
<b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;"><br /></span></b>
<b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;"><br /></span></b></div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Au cours des 3 dernières semaines, j'ai lu:</span><br />
<div style="font-family: times;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="font-family: times; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6OckV8eI6ooLcB0I6o7GzaCJGGGYk_rvrzhYXebf3PXRtg4nNKlPA-mn3mXjnvMjYKZa9AfEgR4XmfvBg9wzO1tbVYOIbxJ6n7rAXhF3EYeyvoyJSS1ChEIA7pCaVl3aepRJ0a_3Fgt_8/s1600/2016_01_20_20_39_43_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6OckV8eI6ooLcB0I6o7GzaCJGGGYk_rvrzhYXebf3PXRtg4nNKlPA-mn3mXjnvMjYKZa9AfEgR4XmfvBg9wzO1tbVYOIbxJ6n7rAXhF3EYeyvoyJSS1ChEIA7pCaVl3aepRJ0a_3Fgt_8/s320/2016_01_20_20_39_43_OneShot.jpg" width="236" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Gaëlle Josse,<i> L'ombre de nos nuits</i> (éds Noir sur Blanc, collection Notabilia)</span></td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgygWkT30-ECie8w89K0v8uAvNBQTe6EV4E4VcE6Rat1OEkN1P6mYIdylKzOIbvr2olyx7tuTFEZ7qgmryOvUrYiunCjwtlDBxSNUkuVM9qApXaw_ZwFDfarxNvk9AZBPtVLYg8-GslPkrf/s1600/2016_01_20_20_39_54_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgygWkT30-ECie8w89K0v8uAvNBQTe6EV4E4VcE6Rat1OEkN1P6mYIdylKzOIbvr2olyx7tuTFEZ7qgmryOvUrYiunCjwtlDBxSNUkuVM9qApXaw_ZwFDfarxNvk9AZBPtVLYg8-GslPkrf/s320/2016_01_20_20_39_54_OneShot.jpg" width="238" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">J.M. Erre, <i>Le grand n'importe quoi </i>(éds Buchet-Chastel)</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Actuellement, je lis :</span><br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe_dyIFj-I1tPGp0o2xslcEbJzUyrX-a9A0EeF1Y84o3GTyM_GIgOl3TRyKGs2ezdF8f2GhZkKR9BdPpYp_Jr4BXk5-KcjaGW8nsfJ2s2mEA9WHi5gSXRL570RxkILwhpp4h8y0LVncZBJ/s1600/olivier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe_dyIFj-I1tPGp0o2xslcEbJzUyrX-a9A0EeF1Y84o3GTyM_GIgOl3TRyKGs2ezdF8f2GhZkKR9BdPpYp_Jr4BXk5-KcjaGW8nsfJ2s2mEA9WHi5gSXRL570RxkILwhpp4h8y0LVncZBJ/s320/olivier.jpg" width="221" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Rachel Cusk,<i> Disent-ils </i>(éds de l'Olivier)</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<br />
et pour une lecture commune sur<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><b> </b><span style="background-color: white; line-height: 18.2px; text-align: left;">László Krasznahorkai</span><span style="background-color: white; color: #6a6a6a; font-size: x-small; line-height: 18.2px; text-align: left;"> :</span></span><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMZ2hpuHPBXR4kP5nOUaJLV_xr15h9gkViZ0rHwJK_K1lLCSsqoPKAI4AQKjpTPsXj9tNp4jPScL-BtCAvfdt-g4fGI8JHxy48OGG9nEgWars64Z54_8enj05InKOAqPbWRxqBp38GNj9A/s1600/2016_03_07_09_25_11_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="238" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMZ2hpuHPBXR4kP5nOUaJLV_xr15h9gkViZ0rHwJK_K1lLCSsqoPKAI4AQKjpTPsXj9tNp4jPScL-BtCAvfdt-g4fGI8JHxy48OGG9nEgWars64Z54_8enj05InKOAqPbWRxqBp38GNj9A/s320/2016_03_07_09_25_11_OneShot.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Tango de Satan </i>(éds Gallimard)<i> </i>et (éds Vagabonde) <i>Thésée universel</i> de <span style="background-color: white; line-height: 18.2px; text-align: left;">László</span></span><span style="background-color: white; font-family: "arial" , sans-serif; font-weight: bold; line-height: 18.2px; text-align: left;"> </span><span style="background-color: white; line-height: 18.2px; text-align: left;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Krasznahorkai</span></span></span></td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="background-color: white; color: #6a6a6a; font-size: x-small; line-height: 18.2px; text-align: left;"></span></span>
<span style="color: blue; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Les livres qui attendent patiemment dans ma PAL :</span><br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="font-family: times; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ-5npOb-RUhL0VQNeR3bwHSWszW0_yy176v9BZRsBqr91tlecCZAwrCAfBskY6Y7rFZSJ2cofAZx9Qng7sDVXDL76EWYXiQ4IOllDgbo-pYAUHzOqZFI6bgVMzHu_6-HB10DHCSfpz7m4/s1600/2016_02_07_21_08_10_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ-5npOb-RUhL0VQNeR3bwHSWszW0_yy176v9BZRsBqr91tlecCZAwrCAfBskY6Y7rFZSJ2cofAZx9Qng7sDVXDL76EWYXiQ4IOllDgbo-pYAUHzOqZFI6bgVMzHu_6-HB10DHCSfpz7m4/s320/2016_02_07_21_08_10_OneShot.jpg" width="236" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Vladimir Vertlib,<i> L'étrange mémoire de Rosa Masur </i>(éds Métailié)</span></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="font-family: times; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9SUidk5NoXRgajs2x8I1zP5jTVd75kMuuRmi86mxdCnuiymXaDFN-wVZ6erY-RRazZ2Z636hJG-I6w0aL8gXLgVEBvD-534lzUOip2KcdJUgL2DRNeGRif_29W2LpV7-tS9dKSIHF1HZg/s1600/2016_01_20_20_40_22_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9SUidk5NoXRgajs2x8I1zP5jTVd75kMuuRmi86mxdCnuiymXaDFN-wVZ6erY-RRazZ2Z636hJG-I6w0aL8gXLgVEBvD-534lzUOip2KcdJUgL2DRNeGRif_29W2LpV7-tS9dKSIHF1HZg/s320/2016_01_20_20_40_22_OneShot.jpg" width="236" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Silène Egdar, <i>Les Lettres Volées</i> (éds Castelmore)</span></td></tr>
</tbody></table>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin1mp_Jreez_-3bVkzZcIIlAnilizyWb0__JRLRxVRaPDXe9u3iB6TlTMyKuv2o4Ovqd-X4rNnZanGuTivhTgbeApVF33UErlk1mtU5iADD7kij2oMtEEYoBWFGDPfxNrxG-MUiomPSHIw/s1600/2016_02_07_21_09_40_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin1mp_Jreez_-3bVkzZcIIlAnilizyWb0__JRLRxVRaPDXe9u3iB6TlTMyKuv2o4Ovqd-X4rNnZanGuTivhTgbeApVF33UErlk1mtU5iADD7kij2oMtEEYoBWFGDPfxNrxG-MUiomPSHIw/s320/2016_02_07_21_09_40_OneShot.jpg" width="238" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Maja Haderlap, <i>L'Ange de l'oubli</i> <span style="font-size: 12.8px;">(éds Métailié)</span></span><br />
<div>
<br /></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span>
<span style="color: blue; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span></div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Simultanément à ces lectures, j'ai préparé des chroniques sur les titres suivants : <i>Le grand n'importe quoi</i> de J.M. Erre (éds Buchet-Chastel), <i>Question de géométrie</i> de Léa Artémise (éds Liana Levi) et <i>Avant les singes</i> de Sibylle Grimbert (éds Anne Carrière).</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> Mais surtout j'ai mis en place deux jeux : </span></span><br />
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"></span><br />
<ol style="font-family: 'Times New Roman'; text-align: start;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Pendant le mois de mars, je vous invite à partager en commentaire sur cette page à la suite de ce billet ou sur la page Facebook du blog (afin que je puisse y accéder) les titres de trois de vos romans préférés accompagnés d'un bref argumentaire. Ainsi cela me permettra non seulement de connaître vos goûts littéraires, faire des découvertes mais aussi de me lancer un défi. Car à la fin du mois, je désignerai le titre du roman parmi ceux proposés que je m'engage à lire et à commenter dans les 2 mois qui suivent la fin de ce "sondage" (je me laisse un peu de marge, une accumulation de PAL* est si vite arrivée). <u>Cette participation ne donnera lieu à aucune dotation</u>.</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Enfin,<b> entre le 05/03/2016 et le 05/04/2016</b>, je vous propose <u>un jeu avec tirage au sort et dotation</u><b> </b>"Trois ans, ça se fête en jouant". Pour participer, il suffit de désigner en message privé (<span style="background-color: #f7f7f7; color: #404040; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: 14px; line-height: 28px; text-align: center; white-space: nowrap;">lebruitdeslivres@gmail.com</span>) la critique publiée sur ce blog qui vous semble la plus réussie (celle qui vous convainc/plaît le plus) ainsi que votre prénom ou pseudo et une adresse mail valide</span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">. Après la date d'expiration, un tirage au sort permettra au gagnant de recevoir un livre de son choix parmi ceux que j'ai chroniqués. Pour connaître les conditions et le déroulement de ce jeu, vous trouverez son règlement </span><b style="font-family: georgia, 'times new roman', serif;"><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/p/article-1-organisation-des-concours.html">ici</a></b><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">. </span></li>
</span></ol>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">
</span></div>
<h4>
</h4>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">A bientôt et en attendant je vous souhaite de belles lectures !</span></div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com24tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-86602148754904093112016-03-05T00:12:00.000+01:002016-03-30T19:08:44.287+02:00"Le bruit des livres" fête ses trois ans !!!<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCfnfrjyIfiQGuj0scrYiNlODNL43c0CVqg2GgOHxJv7Rvb1WBm9tXcxpXbqXEAEhqZUGi3YYHQovJ_0wn1ktlQlTjfmKTUh9GxemSQiVyG1pdh2vLR-IBd0_zIWdi9BuuDahlqB9aKSyT/s1600/%25C2%25A9+I+G+O+R+%25E2%2580%25A2+M+O+R+S+K+I.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCfnfrjyIfiQGuj0scrYiNlODNL43c0CVqg2GgOHxJv7Rvb1WBm9tXcxpXbqXEAEhqZUGi3YYHQovJ_0wn1ktlQlTjfmKTUh9GxemSQiVyG1pdh2vLR-IBd0_zIWdi9BuuDahlqB9aKSyT/s400/%25C2%25A9+I+G+O+R+%25E2%2580%25A2+M+O+R+S+K+I.jpg" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption">Illustration d'Igor Morski - <i>Book</i></td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">La première chronique publiée sur "le bruit des livres" date du 04 mars 2013. Je profite de cette date anniversaire pour faire un bref bilan.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Ces trois ans</span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> peuvent se résumer en quelques chiffres:</span></span><br />
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"></span><br />
<ul>
<li><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">165 articles, plus de 100 livres chroniqués, 4 invités, des articles sur les trois rentrées littéraires, une entrevue, des rencontres, 8 brouillons en attente et beaucoup de retard que ce soit en lectures ou en rédactions d'articles... </span></li>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">
<li>plus de 81315 vues,</li>
<li>489 commentaires dont certains signés par des fidèles lecteurs du blog, </li>
<li>226 fans facebook et 6 membres officiels.</li>
</span></ul>
</div>
<div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mais c'est surtout trois ans de belles rencontres avec des livres, des auteurs, des éditeurs et des lecteurs (libraires, blogueurs ou non).</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Comme toute les occasions sont bonnes pour se divertir, j'ai choisi cette date d'anniversaire pour vous proposer trois rendez-vous différents et limités dans le temps dont un permettra à l'un d'entre vous de gagner un livre :</span></div>
<ol>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Durant ce mois (voire un peu plus), je posterai régulièrement sur Facebook mes premières chroniques qui lors de la première publication ne pouvait bénéficier ni de la visibilité du blog ni de la fanpage (inexistante alors).</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Pendant cette même période, je vous invite à partager en commentaire sur cette page<u> </u>à la suite de ce billet ou sur la page Facebook du blog (afin que je puisse y accéder) les titres de trois (voire quatre) de vos romans préférés accompagnés d'un bref argumentaire. Ainsi cela me permettra non seulement de connaître vos goûts littéraires, faire des découvertes mais aussi de me lancer un défi. Car à la fin du mois, je désignerai le titre du roman parmi ceux proposés que je m'engage à lire et à commenter dans les 2 mois qui suivent la fin de ce "sondage" (je me laisse un peu de marge, une accumulation de PAL* est si vite arrivée). <u>Cette participation ne donnera lieu à aucune dotation</u>.</span></li>
<li style="text-align: justify;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Enfin,<b> entre le 05/03/2016 et le 05/04/2016</b>, je vous propose <u>un jeu avec tirage au sort et dotation</u><b> </b>"Trois ans, ça se fête en jouant". Pour participer, il suffit de désigner en message privé (<span style="background-color: #f7f7f7; color: #404040; font-family: "arial" , sans-serif; font-size: 14px; line-height: 28px; text-align: center; white-space: nowrap;">lebruitdeslivres@gmail.com</span>) la critique publiée sur ce blog qui vous semble la plus réussie (celle qui vous convainc ou que vous aimez le plus le plus) ainsi que votre prénom ou pseudo et une adresse mail valide</span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">. Après la date d'expiration, un tirage au sort permettra au gagnant de recevoir un livre de son choix parmi ceux que j'ai chroniqués. Pour connaître les conditions et le déroulement de ce jeu, vous trouverez son règlement </span><b style="font-family: georgia, 'times new roman', serif;"><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/p/article-1-organisation-des-concours.html">ici</a></b><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">. </span></li>
</ol>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">A bientôt et bonne chance à tous les participants !</span></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br />
</span> <span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">lili m/le bruit des livres</span></span><br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">*PAL: Pile de livres A Lire (on a tous notre jargon professionnel..)</span></span></div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com22tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-69819483047843638322016-02-29T19:48:00.000+01:002016-09-24T11:38:03.750+02:00L'ombre de nos nuits<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTobPMvGJ3jPWAsTNJJDJoUboAXygFIreqFwXrsqTwgBJoxsDMqYLQEIdSzItmpZxArILYoUdjbYMznPsnZ_aLWfYDzaECseVI7i2UKLnAU6tUcpz7PXeQ5hwo4Xf6iYQiz_n-LjscwdoJ/s1600/ombre+nuits.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTobPMvGJ3jPWAsTNJJDJoUboAXygFIreqFwXrsqTwgBJoxsDMqYLQEIdSzItmpZxArILYoUdjbYMznPsnZ_aLWfYDzaECseVI7i2UKLnAU6tUcpz7PXeQ5hwo4Xf6iYQiz_n-LjscwdoJ/s320/ombre+nuits.jpg" width="204" /></a></div>
<h2 style="text-align: justify;">
Gaëlle Josse, <i>L'ombre de nos nuits</i>, éds Noir sur Blanc</h2>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mon coup de coeur :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">"</span><i style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">Aujourd’hui, je sais ce que je veux peindre. Peindre le silence, le temps arrêté, l’appel d’une voix dans la nuit, la lueur qui nous guide.</i><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">"</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">A Lunéville au début de l'année 1639, Georges de La Tour entreprend de peindre et de livrer au roi de France un "Saint Sébastien". Sa version sera sobre, fait de clair-obscur et bénéficiera d'un cadrage serré à la manière des peintures du Caravage qu'il admire tant. Sa fille Claude servira de modèle à Irène -"<i>la femme qui a soigné et guéri saint Sébastien transpercé de flèches</i>"- elle dont le visage est à même d'exprimer la compassion et la bonté; sa femme Diane donnera ses traits à la servante quant au Saint Sébastien il aura le visage de Jérôme, le fils aîné des voisins. De la préparation de la toile à la conception de la copie, le lecteur assiste aux grandes étapes de la création du tableau tantôt par l'intermédiaire du maître en personne tantôt grâce à l'implication de son talentueux apprenti Laurent.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">375 ans plus tard à Rouen, une femme plonge corps et âme dans ce tableau tout en essayant de se remettre d'une histoire d'amour passée dont les séquelles demeurent telles la flèche plantée dans le corps du saint martyr.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">En moins de 200 pages, Gaëlle Josse entremêle deux récits et fait jaillir des liens invisibles entre deux époques éclairées par la même lumière tamisée et portées par les mêmes enjeux. Chaque personnage ayant finalement son double dans l'autre époque, les deux récits se répondent et s'enrichissent mutuellement. Les doutes et fragilités des personnages de 1639 (que le peintre a su si bien rendre perceptibles) sont celle de notre amoureuse déçue et de son amant. Ils partagent tous le même aveuglement amoureux mais aussi cette volonté de s'en sortir avec dignité. Les sentiments se nouent et se révèlent à travers la peinture: celle que l'on exécute, celle dans laquelle l'on plonge. Le tableau devient au fil des pages l'unique source de lumière qui éclaire la vie de Georges de la Tour, le destin de Laurent et la vie sentimentale de la jeune femme. L'auteur saisit avec justesse et douceur la violence des sentiments qui agite les trois personnages.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">"<i>Tout ce que les hommes ont inventé, tout ce qu’on nomme civilisation ou culture, ne sert qu’à tenir en laisse notre part sauvage, notre fulgurante envie, par moments, de dépecer l’autre et de dévorer son cœur encore palpitant. Je l’ai compris avec toi."</i></span></div>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; text-align: justify;"><br /></span></div>
<h4 style="text-align: justify;">
Ce roman polyphonique -fait de clair-obscur- dévoile ce qu'il y a de plus intime et précieux chez les personnages. Ici pas de grandes actions mais une histoire à hauteur d'homme faite de sentiments, de questionnements et d'espoirs. Quelques soient les époques et les circonstances, le lecteur reste en toute intimité avec les protagonistes. Gaëlle Josse réussit parfaitement à sonder leur âme avec l'élégance et la délicatesse dont elle avait déjà fait preuve dans<i> <a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2014/08/le-dernier-gardien-dellis-island.html">Le dernier gardien d'Ellis Island</a></i>. Point de fioriture ni d'emballement intempestive, sa narration (telle la peinture de Georges de La Tour ou du Caravage) est minimaliste, tout en jeu de miroirs, somptueusement cadrée et éclairée. A chaque page la magie opère et nos sens sont sans cesse sollicités. Avec <i>L'ombre de nos nuits</i>, l'auteur nous offre tout à la fois un roman historique et sentimental qui m'a aussi bien transportée au 17ème siècle qu'au 21ème. Son style subtil ainsi que la musicalité du récit ont su encore une fois me convaincre et me toucher. Cette lecture me donne grandement envie de plonger dans les romans de Gaëlle Josse que je n'ai pas encore lus.</h4>
<div>
<br /></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span></div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">N</span><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">ée en septembre 1960, </span><a href="http://gaellejosse.kazeo.com/"><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Gaëlle Josse</span></a><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> est une romancière française. Après des études de droit, de journalisme et de psychologie, elle travaille à Paris comme rédactrice dans un magazine et anime des ateliers d'écriture.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Passionnée de musique, elle anime également des rencontres autour de l'écoute d'œuvres musicales.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Sont parus aux éds Autement: </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Les heures silencieuses</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> (2011), </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Nos vies désaccordées</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> (2012) et </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Noces de neige </span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">(2013). </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Le dernier gardien d'Ellis Island</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> est paru lors de la rentrée littéraire 2014 au éds Noir sur Blanc. <i>L'ombre de nos nuits</i> est son cinquième romans et le deuxième publié dans la collection Notabilia (éds Noir sur Blanc).</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Tous ont connu un très bon accueil et ont permis à leur auteur de recevoir de nombreux prix.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Plus si affinités :</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Faire comme la jeune femme du roman et plonger dans le tableau de <a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Georges_de_La_Tour/128968">Georges de La Tour</a> <i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_S%C3%A9bastien_soign%C3%A9_par_Ir%C3%A8ne">Saint Sébastien soigné par Irène</a> </i>:</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY65MqmEnON5ufiubmQp9DuEZnDNJ48lM4HkMRnjhRRTt8858vEPmkqayWBxoTkgjdhiD8DUoEIc4kSM8KhO-brtASlKFHEAWTxRIUxDujslQwPIWFqly7ayxoWKNi0HaS3XoB47KKHd22/s1600/saint+sebastien+et+ir%25C3%25A8ne.jpg" imageanchor="1"><img alt="" border="0" height="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhY65MqmEnON5ufiubmQp9DuEZnDNJ48lM4HkMRnjhRRTt8858vEPmkqayWBxoTkgjdhiD8DUoEIc4kSM8KhO-brtASlKFHEAWTxRIUxDujslQwPIWFqly7ayxoWKNi0HaS3XoB47KKHd22/s400/saint+sebastien+et+ir%25C3%25A8ne.jpg" title=" Saint Sébastien soigné par Irène peint par Georges de La Tour exposé au Musée du Louvre" width="400" /></a></div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-33640655067790322652016-02-12T10:59:00.002+01:002016-02-13T08:03:40.866+01:00Someone<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirVHdLRSnSRjNTnfk7f4FdPf-XS1qAuOUbr69UtVf9JSpFjwOBNy76UZUM2VtwlbsM4nSXxk9HcAJly-Qg1cYMVt_mHB4eb9GWnUVvsyTqDvMab5sb_3pwGVVF7IX2nywaiF6soxOgvdTn/s1600/someone.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirVHdLRSnSRjNTnfk7f4FdPf-XS1qAuOUbr69UtVf9JSpFjwOBNy76UZUM2VtwlbsM4nSXxk9HcAJly-Qg1cYMVt_mHB4eb9GWnUVvsyTqDvMab5sb_3pwGVVF7IX2nywaiF6soxOgvdTn/s320/someone.jpg" width="196" /></a><br />
<h2>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Alice McDermott, <i>Someone</i>, éds La Table Ronde</span></h2>
<div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mon coup de coeur :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Someone</i> c'est la vie de Marie qui grandit dans le Brooklyn des années 30 où la communauté irlandaise est fortement présente. On la voit petite fille, puis jeune femme et enfin grand-mère. Curieuse, bavarde, observatrice, Marie se mêle aisément à la vie de son Brooklyn. Bien que myope puis presque aveugle, elle se révèle être une guide exceptionnelle.</div>
<div style="text-align: justify;">
Nous faisons sa connaissance alors qu'elle n'est qu'une petite fille de 7 ans tendrement attachée à son père aimant mais malade, défiant une mère autoritaire et omniprésente et secrètement fière d'un grand frère silencieux, toujours plongé dans ses livres et voué à la prêtrise. Sa présence nous initie à la vie de son quartier rythmé par les parties de base-ball dans la rue, par les bavardages sur les marches d'escaliers mais aussi par les mariages et les décès de ses voisins, amis ou membres de la famille et plus tard par les répercutions de la guerre sur la vie de nombreux jeunes hommes.<br />
Marie petite fille inconséquente va finalement devenir l'assistante attentive de M. Fagin (le croque-mort du quartier) avant de devenir la femme mariée, mère et grand-mère aimante et aimée toujours aussi attachée à son entourage qu'à son quartier bien que celui-ci change inexorablement au fil des années. A chaque page, le lecteur vit avec elle non seulement ses habitudes mais encore sa relation au temps, à l'espace et aux autres. Ce qui permet à la narratrice de donner la même importance aux événements quotidiens qu'à ceux plus bouleversants qui déterminent le cours d'une existence.<br />
Il y beaucoup de justesse dans les descriptions tant des personnages que des lieux. J'ai aimé "assister" à ces vies pas si ordinaires que cela et qui se déroulent autant dans l'intimité d'un appartement que dans la rue. Au fil de la narration (pas toujours linéaire), j'ai retrouvé avec plaisir et curiosité les mêmes personnages (Gabe, la mère de Marie, la famille Chehab, Gerty, M. Fagin, Bill Corrigan, Walter Harnett...). Plus que le portrait "de quelqu'un" c'est la manière dont les liens -même infimes- se tissent entre les individus au fil du temps et dans un même quartier qui rend ce livre si original, délectable, et émouvant. Parmi les moments les plus savoureux me viennent en mémoire la scène des funérailles de Pegeen Chehab, celle de la leçon de cuisine dispensé par la mère de Marie mais aussi la longue promenade qu'entreprennent Gabe et soeur sous la canicule, le mariage rocambolesque d'une voisine, l'entretien d'embauche avec M. Fagin, la scène de la salle d'attente du chirurgien ophtalmologiste et enfin la rencontre avec Tom. On y retrouve ce qui fait l'essence et le charme de ce roman à savoir la concomitance du bonheur et du drame. Page après page, Alice Mc Dermott a su rendre perceptible ce que la vie porte de désillusion, d'espoir, d'ironie, de tragédie et de bienveillance<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<h4>
Ce qui est difficile dans cette chronique ce n'est pas tant de résumer l'intrigue que de rendre compte de la délicatesse, la richesse et la maîtrise dont fait preuve Alice McDermott. Avec <i>Someone</i>, elle nous offre tout à la fois un merveilleux roman d'apprentissage et un récit historique et social. Plus que le destin d'un personnage, c'est en effet le tableau d'une communauté à l'échelle d'une vie (avec ses moments de joie, de tristesse, d'ironie, d'espoir et d'amour) que peint sous nous yeux l'auteur. Il faut un grand talent, une belle finesse d'analyse et un véritable don d'observation pour donner vie à des personnages communs et des situations ordinaires et nous les rendre à la fois si proches et si universelles. </h4>
<h4>
L'auteur réussit à aborder des questions essentielles (la famille, l'amour, la mort, la religion...), sa narration envoûte, ses personnages sont captivants (voire même attachants malgré leurs défauts), le ton est juste et l'ensemble émouvant: ne passez pas à côté de ce beau roman qui a su capter naturellement et avec pudeur la beauté d'une vie ordinaire !</h4>
<div>
<br /></div>
<div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span><br />
Alice McDermott est née en 1953 à Brooklyn. Tout en étant écrivain, elle a enseigné dans différentes universités de Californie et du New Hampshire avant de s'installer à Washington avec son mari et ses enfants afin d'y enseigner les Sciences Humaines à l'Université John Hopkins.<br />
Elle est l'auteur de six romans dont cinq sont parus aux éditions de La Table ronde (dans la collection Quai Voltaire):<br />
<i>Charming Billy</i> (1999) pour lequel elle obtient le National Book Award <br />
<i>L’Arbre à sucette</i>s (2003)<br />
<i>La Visite à Brooklyn</i> (2006)<br />
<i>Ce qui demeure</i> (2007)<br />
<i>Someone</i> figure dans la deuxième sélection du Prix Fémina 2015<br />
<br />
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et plus si affinités:</span></div>
<div>
Si vous n'êtes toujours pas convaincus par la beauté de ce livre (!!!???), découvrez le beau coup de coeur de <a href="http://claraetlesmots.blogspot.fr/2015/12/alice-mcdermott-someone.html">Clara</a> sur son blog <a href="http://claraetlesmots.blogspot.fr/">Clara et lesmots</a> ou celui <a href="http://lireetrelire.blogspot.fr/2015/12/someone-alice-mcdermott.html">Titou</a> sur le blog <a href="http://lireetrelire.blogspot.fr/">Lire et relire</a>.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgonvagx2z5RMq3Iib_IAdxnRDMEP9ZBnaNZMefOuCW6YZHQlEz3Gu3rRm-vL5oEt2iaFuIOQd8L6eSXARjk4c1czXgTxFylqaa_lf8ooFiR1lSWLlRy_vnjjjPhV3C_iyy6Yk9qT7_WbgU/s1600/logo+1%2525+rentr%25C3%25A9e+litt%25C3%25A9raire+2015.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgonvagx2z5RMq3Iib_IAdxnRDMEP9ZBnaNZMefOuCW6YZHQlEz3Gu3rRm-vL5oEt2iaFuIOQd8L6eSXARjk4c1czXgTxFylqaa_lf8ooFiR1lSWLlRy_vnjjjPhV3C_iyy6Yk9qT7_WbgU/s1600/logo+1%2525+rentr%25C3%25A9e+litt%25C3%25A9raire+2015.png" /></a></div>
<br /></div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-68956293691085344002016-02-08T05:46:00.001+01:002016-03-06T23:31:33.084+01:00C'est lundi, que lisez-vous ? [50]<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOys8D6mFPPs-PmjWHxhaHNNXZvXLNOYN7uMZR6eDn0uOoqdWQNuWC2gDCp8DaEEUa0DCDHGvuq-r6hw14x-oBR4ZuHYgd3ca_gkaYVwGTpPn7TqIthma3jCBcaqBaQ6aSuFUZbKueGMYj/s1600/c'est+lundi+que+lisez+vous+,.jpg" imageanchor="1" style="text-align: justify;"><img alt="" border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOys8D6mFPPs-PmjWHxhaHNNXZvXLNOYN7uMZR6eDn0uOoqdWQNuWC2gDCp8DaEEUa0DCDHGvuq-r6hw14x-oBR4ZuHYgd3ca_gkaYVwGTpPn7TqIthma3jCBcaqBaQ6aSuFUZbKueGMYj/s320/c'est+lundi+que+lisez+vous+,.jpg" style="cursor: move;" title="C'est lundi que lisez-vous ? par le bruit des livres" width="320" /></a></div>
<div>
<div style="margin: 0px;">
<br /></div>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<br /></div>
<h2 style="font-family: Times; text-align: center;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><span class="Apple-style-span" style="background-color: #45818e;"><span class="Apple-style-span" style="color: #eeeeee;">C'est lundi, que lisez-vous ?</span></span></span></h2>
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="font-family: times; margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="font-family: times; margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
</div>
</div>
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="font-family: times; text-align: justify;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;">A l'origine, il s'agit d'un rendez-vous hebdomadaire inspiré par les <i>It's Monday, what are yoou reading ?</i> by One Person's Journey Through a Wolrld of Books et repris par Mallou puis </span><a href="http://bloggalleane.blogspot.fr/" style="color: #666666; font-family: times, 'times new roman', serif; line-height: 20px; text-decoration: none;">Galleane</a><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;">. J'ai testé plusieurs formules, j'en ai fait un rendez-vous hebdomadaire avant d'en faire une chronique mensuelle. Après 10 mois d'absence, je retente l'aventure aujourd'hui. Comme dans les précédentes versions, il s'agira établir un échange autour de nos lectures passées, en cours et à venir.</span></b><br />
<b><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;"><br /></span></b></div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<b style="font-family: times;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;"><br /></span></b>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: small;">Au cours des 15 derniers jours j'ai lu:</span><br />
<div style="font-family: times;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="font-family: times; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYf9Pz1hk0oBvEYjsAhDdmnUwOtY0_2TPivDs3AmP9_e15eNFPH1bN2IJLcUmtqfobrDJAD2SMV2QYmg76dt3Pf4FhT4C3n_GqLiShOV6qW9jOV_dtGPNThE46AJpR4qXXwYkn2EEvfIFz/s1600/2016_01_27_20_03_03_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYf9Pz1hk0oBvEYjsAhDdmnUwOtY0_2TPivDs3AmP9_e15eNFPH1bN2IJLcUmtqfobrDJAD2SMV2QYmg76dt3Pf4FhT4C3n_GqLiShOV6qW9jOV_dtGPNThE46AJpR4qXXwYkn2EEvfIFz/s320/2016_01_27_20_03_03_OneShot.jpg" width="236" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">L</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">éa Artémise, <i>Question de géométrie </i>(éds Liana Levi)</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="font-family: times; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQnV0u2_unuoLm_p2fWjLm-oBzgq7TLqdPoOQyjdPzRzP7BbJhsHTFgakffUEiErHmSLgIbnr4tmvHgI5K1N6OXcAx5m6y22gKXzCP78rSClskeJqdFZutDWBzzwcSaaJd6UrjMGH9lxbb/s1600/2016_01_20_20_55_59_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQnV0u2_unuoLm_p2fWjLm-oBzgq7TLqdPoOQyjdPzRzP7BbJhsHTFgakffUEiErHmSLgIbnr4tmvHgI5K1N6OXcAx5m6y22gKXzCP78rSClskeJqdFZutDWBzzwcSaaJd6UrjMGH9lxbb/s320/2016_01_20_20_55_59_OneShot.jpg" width="236" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Sibylle Grimbert, <i>Avant les singes</i> (éds Anne Carrière)</span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="font-family: times;">
<br /></div>
<div style="font-family: times;">
<br /></div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Je lis actuellement :</span><br />
<div style="font-family: times;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="font-family: times; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6OckV8eI6ooLcB0I6o7GzaCJGGGYk_rvrzhYXebf3PXRtg4nNKlPA-mn3mXjnvMjYKZa9AfEgR4XmfvBg9wzO1tbVYOIbxJ6n7rAXhF3EYeyvoyJSS1ChEIA7pCaVl3aepRJ0a_3Fgt_8/s1600/2016_01_20_20_39_43_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6OckV8eI6ooLcB0I6o7GzaCJGGGYk_rvrzhYXebf3PXRtg4nNKlPA-mn3mXjnvMjYKZa9AfEgR4XmfvBg9wzO1tbVYOIbxJ6n7rAXhF3EYeyvoyJSS1ChEIA7pCaVl3aepRJ0a_3Fgt_8/s320/2016_01_20_20_39_43_OneShot.jpg" width="236" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Gaëlle Josse,<i> L'ombre de nos nuits</i> (éds Noir sur Blanc, collection Notabilia)</span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="font-family: times;">
<br /></div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et voici le beau programme de lectures à venir :</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgygWkT30-ECie8w89K0v8uAvNBQTe6EV4E4VcE6Rat1OEkN1P6mYIdylKzOIbvr2olyx7tuTFEZ7qgmryOvUrYiunCjwtlDBxSNUkuVM9qApXaw_ZwFDfarxNvk9AZBPtVLYg8-GslPkrf/s1600/2016_01_20_20_39_54_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgygWkT30-ECie8w89K0v8uAvNBQTe6EV4E4VcE6Rat1OEkN1P6mYIdylKzOIbvr2olyx7tuTFEZ7qgmryOvUrYiunCjwtlDBxSNUkuVM9qApXaw_ZwFDfarxNvk9AZBPtVLYg8-GslPkrf/s320/2016_01_20_20_39_54_OneShot.jpg" width="238" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">J.M. Erre, <i>Le grand n'importe quoi </i>(éds Buchet-Chastel)</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="font-family: times; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSoGLfxJF3_Yan4b-s7Mli9Bl2f4plLlMdlIdkfK6sOOWgp3AKBDLdDwNFvN9lVm1wYN5TAYWLecv7dZ4Kn-rpQHQjJEnLI2oANOh1Hqe5fvxmmwEaOH4Ce7SxcQHth131XTeRM18GXpNd/s1600/2016_01_27_20_02_55_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSoGLfxJF3_Yan4b-s7Mli9Bl2f4plLlMdlIdkfK6sOOWgp3AKBDLdDwNFvN9lVm1wYN5TAYWLecv7dZ4Kn-rpQHQjJEnLI2oANOh1Hqe5fvxmmwEaOH4Ce7SxcQHth131XTeRM18GXpNd/s320/2016_01_27_20_02_55_OneShot.jpg" width="236" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Giorgio Scianna, <i>On inventera bien quelque chose</i> (<span style="font-size: 12.8px;">éds Liana Levi)</span></span></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; font-family: times; text-align: center;">
</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtAccntnnyc7IilSm0idNzEVL9srofINE10WdXtAj_cUz-93ziZvR4CNR9q1Bn2dY4BE6ZeubLIEPVDzMjz7_ZPePyOHzHo4TuUWl8-vPQVoj5JiitW0bg6_eJrefNiSsJxr9TOT9-K5Cs/s1600/2016_01_20_20_40_13_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtAccntnnyc7IilSm0idNzEVL9srofINE10WdXtAj_cUz-93ziZvR4CNR9q1Bn2dY4BE6ZeubLIEPVDzMjz7_ZPePyOHzHo4TuUWl8-vPQVoj5JiitW0bg6_eJrefNiSsJxr9TOT9-K5Cs/s320/2016_01_20_20_40_13_OneShot.jpg" width="236" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Erich Kästner, <i>Vers l'abîme</i> <span style="font-size: 12.8px;">(éds Anne Carrière)</span></span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="font-family: times;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="font-family: times; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ-5npOb-RUhL0VQNeR3bwHSWszW0_yy176v9BZRsBqr91tlecCZAwrCAfBskY6Y7rFZSJ2cofAZx9Qng7sDVXDL76EWYXiQ4IOllDgbo-pYAUHzOqZFI6bgVMzHu_6-HB10DHCSfpz7m4/s1600/2016_02_07_21_08_10_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ-5npOb-RUhL0VQNeR3bwHSWszW0_yy176v9BZRsBqr91tlecCZAwrCAfBskY6Y7rFZSJ2cofAZx9Qng7sDVXDL76EWYXiQ4IOllDgbo-pYAUHzOqZFI6bgVMzHu_6-HB10DHCSfpz7m4/s320/2016_02_07_21_08_10_OneShot.jpg" width="236" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Vladimir Vertlib,<i> L'étrange mémoire de Rosa Masur </i>(éds Métailié)</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="font-family: times; margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9SUidk5NoXRgajs2x8I1zP5jTVd75kMuuRmi86mxdCnuiymXaDFN-wVZ6erY-RRazZ2Z636hJG-I6w0aL8gXLgVEBvD-534lzUOip2KcdJUgL2DRNeGRif_29W2LpV7-tS9dKSIHF1HZg/s1600/2016_01_20_20_40_22_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9SUidk5NoXRgajs2x8I1zP5jTVd75kMuuRmi86mxdCnuiymXaDFN-wVZ6erY-RRazZ2Z636hJG-I6w0aL8gXLgVEBvD-534lzUOip2KcdJUgL2DRNeGRif_29W2LpV7-tS9dKSIHF1HZg/s320/2016_01_20_20_40_22_OneShot.jpg" width="236" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Silène Egdar, <i>Les Lettres Volées</i> (éds Castelmore)</span></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibSVw38BMjsERsvEi14td9XozHiZQ7kTzFTPp0Y-zn_jLCfFtgBg8aIPCXnp0ele9JNyJEFpshqYZExELnCKA7T6GvgOkGmdykw5Ci66ga4q1fDiEHDEsrbALgGu8eSJgqwp48Pi-PZfEG/s1600/olivier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibSVw38BMjsERsvEi14td9XozHiZQ7kTzFTPp0Y-zn_jLCfFtgBg8aIPCXnp0ele9JNyJEFpshqYZExELnCKA7T6GvgOkGmdykw5Ci66ga4q1fDiEHDEsrbALgGu8eSJgqwp48Pi-PZfEG/s1600/olivier.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Rachel Cusk, <i>Disent-ils </i>et Jayne Anne Phillips, <i>Tous les vivants</i> (éds de l'Olivier)</span></td></tr>
</tbody></table>
<b style="font-family: times;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;"><br /></span></b>
<b style="font-family: times;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;"><br /></span></b>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: small;">Sans oublier la lecture d'un roman paru lors de la dernière rentrée littéraire :</span><br />
<div style="font-family: times;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: small;"><br /></span>
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin1mp_Jreez_-3bVkzZcIIlAnilizyWb0__JRLRxVRaPDXe9u3iB6TlTMyKuv2o4Ovqd-X4rNnZanGuTivhTgbeApVF33UErlk1mtU5iADD7kij2oMtEEYoBWFGDPfxNrxG-MUiomPSHIw/s1600/2016_02_07_21_09_40_OneShot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin1mp_Jreez_-3bVkzZcIIlAnilizyWb0__JRLRxVRaPDXe9u3iB6TlTMyKuv2o4Ovqd-X4rNnZanGuTivhTgbeApVF33UErlk1mtU5iADD7kij2oMtEEYoBWFGDPfxNrxG-MUiomPSHIw/s320/2016_02_07_21_09_40_OneShot.jpg" width="238" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: x-small;">Maja Haderlap, <i>L'Ange de l'oubli</i> <span style="font-size: 12.8px;">(éds Métailié)</span></span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="font-family: times;">
<br /></div>
<div style="font-family: times;">
<div style="font-family: times;">
Ce programme est ambitieux (mais je ne m'impose aucun temps imparti) et je vous informerai plus régulièrement de mes avancées livresques.<br />
Enfin, je prévois -dans le même temps- de rattraper mon retard accumulé lors de ces six derniers mois. Ainsi je rédige actuellement plusieurs chroniques, sur les deux premiers romans cités précédemment ainsi que sur<i> </i>des<i> </i>lectures plus anciennes telles que <i>Someone</i> d'Alice Mc Dermott (éds La table ronde), <i style="font-family: 'Times New Roman'; text-align: start;">Comme Ulysse </i><span style="font-family: "times new roman"; text-align: start;">de</span><i style="font-family: 'Times New Roman'; text-align: start;"> </i><span style="font-family: "times new roman"; text-align: start;">Lise Charles (éds POL) </span>et <i style="background-color: white; font-family: 'times new roman', times, freeserif, serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;">Victor Hugo vient de mourir </i><span style="background-color: white; font-family: "times new roman" , "times" , "freeserif" , serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;">de</span><span style="background-color: white; font-family: "times new roman" , "times" , "freeserif" , serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;"> Judith Perrignon (éds L'iconoclaste).</span></div>
<span style="font-family: "times new roman" , "times" , "freeserif" , serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;">A bientôt et en attendant n'hésitez pas à partager vos envies et impressions de lecture !</span></span></div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="font-family: times; text-align: justify;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
<div style="margin: 0px;">
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com42tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-50528755366142984752016-01-28T20:49:00.001+01:002016-02-10T13:22:01.462+01:00Low down<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdy-ec-XE7ycfSze_V-fOnmIi63F0RWy58G4NVKXYOP6WJbLtjnMWpEJzAyIJHEyuhY-v19CEtlInZttBcfaaFAcbI0_D0E9CHwIr8OVTwEaPVzfcnnAT-TcmPsob28Fmd-k0YnSm7HKx3/s1600/Couv-Low-Down-RVB.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="le bruit des livres" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdy-ec-XE7ycfSze_V-fOnmIi63F0RWy58G4NVKXYOP6WJbLtjnMWpEJzAyIJHEyuhY-v19CEtlInZttBcfaaFAcbI0_D0E9CHwIr8OVTwEaPVzfcnnAT-TcmPsob28Fmd-k0YnSm7HKx3/s320/Couv-Low-Down-RVB.jpg" title="A.J. Albany, "Low Down", éds Le nouvel Attila" width="225" /></a></div>
<h2>
A.J. Albany, <i>Low Down</i>, éds Le nouvel Attila</h2>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mon coup de coeur :</span><br />
Le <a href="http://bebop.nikkojazz.fr/">be-bop</a> est une forme de jazz qui a eu ses légendes, certaines mondialement célèbres dont Thelonious Monk, Charlie Parker, Dizzy Gillespi, d'autres moins comme Joe Abany ce pianiste blanc <span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">admiré par ses pairs</span> <span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">mais rapidement oublié du grand public.</span><i><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> </span></i><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Fils d'un immigré italien peu aimant, Joe est tombé dans le jazz et la drogue très tôt. Après des débuts prometteurs auprès des plus grands jazzmen sa vie ne devient qu'une suite de cures de désintox, de concerts dans de minables bars piano et d'inactivité: "</span><i>On a toujours manqué d'informations sur les faits et gestes de mon père au cours des années soixante. Ce ne fut pas, pour lui, une période productive sur le plan musical, mais c'est alors que je le connus le mieux. S'il n'était pas en prison ou en cure de désintox, on était ensemble. Ce livre est un récit de ma vie avec lui à cette époque : une série de moments fragmentés vus à travers le prisme de mon enfance. C'est aussi une histoire sur le fait de grandir et de survivre à Hollywood, un voyage difficile dans une ville unique sur la mauvaise pente."</i><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Avec l'aide sa sa propre mère, Joe tente d'élever Amy-Jo sa fille unique (dans tous les sens du terme) </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">dont il a la garde depuis que</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> sa femme -junkie elle aussi- a abandonné le domicile conjugal. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Mais il </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">se révèle rapidement incapable de s'en occuper de manière responsable tant l'appel de la drogue et de l'alcool est prédominant. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Mais si l'enfance d'Amy-Jo à L.A. s'est déroulée loin du glamour hollywoodien et dans une grande précarité matérielle, elle a toujours été baignée dans un amour incommensurable et réciproque</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">. "</span><i style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">J'étais moi aussi en admiration devant le talent de mon père, mais je lui vouais un amour totalement démesuré, comme seule une fille peut aimer son père". </i><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Et ce n'est pas le monde extérieur qui aurait pu apporter à </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">cette petite fille -au visage angélique et au tempérament bagarreur-</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> de la stabilité et encore moins l'amadouer et la séparer de son père.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Low Down</i> déroule par petites touches cette vie chaotique</span> à travers le double regard de cette petite fille éperdument fascinée par son père et de l'adulte qu'elle est devenue depuis. Les amis célèbres de ce dernier, ses brefs succès et sa longue déchéance, l'instabilité de sa mère, la tendresse de sa grand-mère, les galères d'argent et de drogue... tout est passé en revue en faisant fi de tout ordre chronologie. Au contraire, Amy-Jo nous offre des moments de vie qui sont à l'image de la carrière de l'homme de sa vie: morcelés et décousus. De bars en salles de piano-bars en passant par les chambres d'hôtels miteuses, elle nous entraîne dans le L.A. des bas fonds. Mais si la vie ne les a pas épargnés, la tendresse, la complicité et l'honnêteté n'ont pas cessé de les unir. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Chaque épisode de sa vie témoigne autant de cela que son tempérament volcanique et sa volonté à toute épreuve.</span><br />
<br />
<a name='more'></a><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<h4>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Impossible de ne pas être touché par ce portrait de famille attendrissant et par cette jeune fille si clairvoyante et attachante. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Tout à la fois biographie, autobiographie, conte, fresque sociale et brève histoire du be-bop,</span><i style="font-family: times, 'times new roman', serif;"> Low down</i><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">est le récit singulier de l'enfance et de l'adolescence d'Amy-Jo Albany. Rythmé par de très courts chapitres parfois émouvants d'autres fois éprouvants, ce récit doit son unité à la personnalité de sa narratrice qui demeure authentique que ce soit dans ses révoltes ou des ses manifestations d'amour.</span></h4>
<h4>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Laissez-vous surprendre par ce livre qui nous emporte dans une belle et incroyable aventure humaine !</span></h4>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivoby6bWklzGLJH6A2gzED3YQeAoq3dyjtrqZYMP4c4VBPLDEsuohyphenhyphenlV5N-5gqoAc4OhENQwnCdLj-1Ehg8IEeshyTYUqj3X3WwIZiVD3Hi7gU4xtBZQ2dCVMeXypKwMV4VyAtv8Uh23p7/s1600/logo+1%2525+rentr%25C3%25A9e+litt%25C3%25A9raire+2015.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivoby6bWklzGLJH6A2gzED3YQeAoq3dyjtrqZYMP4c4VBPLDEsuohyphenhyphenlV5N-5gqoAc4OhENQwnCdLj-1Ehg8IEeshyTYUqj3X3WwIZiVD3Hi7gU4xtBZQ2dCVMeXypKwMV4VyAtv8Uh23p7/s200/logo+1%2525+rentr%25C3%25A9e+litt%25C3%25A9raire+2015.png" width="200" /></a></div>
<br /></div>
<div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span></div>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Née en 1952 à Los Angeles, </span>Amy-Jo Albany est la fille unique de Joe Albany et de Sheila. <i>Low Down</i> est son unique roman.</span><br />
<br />
<span style="background-color: white; color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et plus si affinités :</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Découvrir le pianiste que fut Joe Albany :</span><br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/ffY5Eb6NiN8/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ffY5Eb6NiN8?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: x-small;">(extrait mis sur youtube par rujazzka02)</span></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/2phR6yTKc9Q/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/2phR6yTKc9Q?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><span style="font-size: xx-small;">(vidéo mise en ligne par </span><span style="font-size: xx-small;">praesesproductions)</span></span></div>
<br />
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et toujours plus :</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Amy-Jo a personnellement supervisé l'adaptation cinématographique de son livre réalisé par Jeff Preiss en 2014 avec comme interprètes principaux John Hawkes et Elle Fanning et produit par Anthony Kiedis et Flea (les deux ex-musiciens des Red Hot Chili Peppers). Le film a remporté le prix du festival de Sundance.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<br />
<br /></div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-26833863058503370352016-01-22T20:12:00.002+01:002016-02-12T11:15:14.112+01:002084 La fin du monde<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkpHS5dEF88_p-J9VlOyAvRHtugteUpYJSeitI3JKr4zLwyOzC8FFNyWnUHJs9oL9XIlJty3OY_PqGKluDo-N5NuShWx6XMnXRiEwyotn9-2f8x6mVaQbeycinGeLjQqv5qTPbDyxjPc1g/s1600/2084+couv.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="le bruit des livres" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkpHS5dEF88_p-J9VlOyAvRHtugteUpYJSeitI3JKr4zLwyOzC8FFNyWnUHJs9oL9XIlJty3OY_PqGKluDo-N5NuShWx6XMnXRiEwyotn9-2f8x6mVaQbeycinGeLjQqv5qTPbDyxjPc1g/s320/2084+couv.jpg" title="Boualem Sansal, "2084, la fin du monde", éds Gallimard" width="217" /></a></div>
<h2>
Boualem Sansal, <i>2084, la fin du monde</i>, éds Gallimard</h2>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Ma chronique :</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>2084</i> est -après <i>Le serment des barbares</i>,<i> L'enfant fou de l'arbre creux </i>et <i>Rue Darwin</i>- le quatrième roman de Boualem Sansal que je lis et c'est le seul que je trouve décevant. Il y a peut-être eu trop d'attente de ma part après avoir vu les critiques dithyrambiques qui ont accompagnées sa parution à moins que ce soit du fait que j'ai été émerveillée et bouleversée par ces lectures précédentes, Non pas que Sansal ne fasse pas preuve ici aussi de sa qualité de grand conteur mais c'est la narration elle-même qui ne m'a pas convaincue malgré quelques passages forts et pertinents.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>2084</i> est le récit d'un monde nouveau né sur les décombres du nôtre qui a disparu géographiquement, linguistiquement, matériellement. Celui qui l'a donc remplacé "<i>de manière totale, définitive, irrévocable</i>" se nomme l'Abistan. Ce pays tient son nom d'Abi, "<i>délégué</i>" suprême de "<i>Yölah le Tout Puissant</i>". Qui dit nouveau monde dit nouveaux préceptes, nouvelles règles de vie, nouvelle langue, nouveaux codes vestimentaires... </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Tout y est codifié et figé et personne n'échappe aux regards des autres</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Ancien tuberculeux parti se faire soigné au loin dans les montagnes, Ati tente depuis son retour en ville de comprendre le monde qui l'entoure. Avec lui, nous découvrons avec frayeur les lois immuables qui régissent ce pays: les prières obligatoires, les tenues vestimentaires imposées, la multiplicité des mécanisme de surveillance, l'instrumentalisation de la peur -avec les disparitions, les procès abusifs, les lapidations et autres condamnations à mort- mais aussi pour une petite caste de privilégiés : les compromissions. L'appareil officiel est omniprésent bien qu'invisible (ce qui en fait sa force) et le peuple -aveugle et amnésique- n'a pas d'autre possibilité que de lui être fidèle et de le servir. Abi a fait table rase de l'Histoire pour non seulement créer les fables propres à soumettre son peuple mais aussi pour "<i>transformer d'inutiles et misérables croyants en glorieux et profitables martyrs</i>".</span><br />
<div style="text-align: justify;">
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Si officiellement le peuple vit dans le bonheur qu'apporte la foi, quelques personnages révèlent les failles de cette théocratie. Ati est l'exemple du personnage pétri de doutes quant au bien fondé de sa foi et surtout sur ce qui fait l'ADN de l'Abistan. Ses interrogations sont d'autant plus importantes après avoir rencontré Nas (sage ethnologue qui vient de découvrir un village ancien parfaitement intact qui contredit l'histoire et les préceptes abistanais) et Koa (fonctionnaire issu d'une grande lignée de croyants). A eux trois il mettent à mal cette société qui ne tolère aucune suspicion et qui ne vit que "grâce" la soumission unanime à ce dieu cruel et unique et à l'amnésie totale de son peuple. Douter c'est déjà sortir du lot et résister c'est d'ailleurs ce que confirme tragiquement le périple entreprit par Ati et Koa. Se déplacer c'est déjà remettre en cause le système, échapper à la surveillance généralisée et faire preuve de curiosité, chose inimaginable pour un état qui n'existe que grâce à l'ignorance et à l'acceptation total de son peuple.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Tout cela nous donne des passages intéressants sur les mécanismes propres aux sociétés théocratiques mais la narration est laborieuse et l'ensemble confus et parfois superficiel. De la ligne narrative générale aux réflexions labyrinthiques d'Ati en passant par les descriptions de l'Abistan -territoire sans frontière officielle, de l'Abigouv -obscure tête agissante- et de l'ensemble du système "abistanais" le roman alterne de grandes descriptions et de bonnes réflexions mais aussi beaucoup de bavardages et de redites. Dommage ce <i>2084</i> n'a pas de ligne narrative forte. Ce n'est pas pour moi le roman de Sansal le plus remarquable et qui mérite le plus d'éloges (contrairement au <i>Serment des barbares</i>) et la comparaison avec<i> 1984</i> ne vaut que parce qu'il s'agit de deux dystopies qui nous invitent à être attentifs aux débordements idéologiques d'une société nouvelle qui use de son propre langage tout en faisant table rase de l'Histoire</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">. Je le regrette d'autant plus que Boualem Sansal est un auteur qui jusqu'à présent m'avait pleinement convaincue pas ses qualités de conteur, par sa plume (habituellement) bien plus subtile et son regard acéré.</span></h4>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhldQ8IvKh6iDm9uAueNj9cOFzn-6BxNIB4vx5mpsTwIt8sSsxugDT4_YwuJhbsa4UsAdMOLAteyu7jcAzFH_TONgksfJBenIOhNhOV1wwrKQCTK6Kc1RYqQd-KQDVEoftB0Xf4SV-9hhbw/s1600/logo_rentreelitteraire.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhldQ8IvKh6iDm9uAueNj9cOFzn-6BxNIB4vx5mpsTwIt8sSsxugDT4_YwuJhbsa4UsAdMOLAteyu7jcAzFH_TONgksfJBenIOhNhOV1wwrKQCTK6Kc1RYqQd-KQDVEoftB0Xf4SV-9hhbw/s320/logo_rentreelitteraire.png" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Né le 15 octobre 1949 Boualem Sansal, est un écrivain algérien d'expression française, Principalement reconnu en tant que romancier, Sansal est aussi essayiste.</span> Il a un diplôme d'ingénieur et un doctorat en économie. Il a été haut fonctionnaire au ministère de l'Industrie algérien jusqu'en 2003. mais s<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">es propos critiques lui valent d'être limogé puis censuré dans son pays d'origine où il réside toujours. Déjà très reconnu en France et en Allemagne -pays dans lesquels il a reçu de nombreux prix- son roman 2084 le propulse devant la scène et le fait connaître du grand public notamment grâce au Grand Prix du roman de l'Académie française 2015.</span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><u>Voici sa bibliographie partielle</u>:</span></div>
<div style="text-align: justify;">
En 1999 paraît aux éds Gallimard<i> Le Serment des barbares</i> qui se voit attribuer le prix du premier roman 1999 et le Prix Tropiques 1999.</div>
<div style="text-align: justify;">
Suivent alors en 2000<i> L'Enfant fou de l'arbre creux</i> (éds Gallimard) pour lequel Sansal reçoit le Prix Michel-Dard,<i> Harraga</i> (éd. Gallimard, 2005), l'essai P<i>oste restante : Alger : lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes</i> ( éd. Gallimard 2006), <i>Le Village de l'Allemand ou Le Journal des frères Schiller</i> (éd. Gallimard, 2008) qui remporte de nombreux prix dont le Ggrand Prix RTL-Lire 2008, celui de la francophonie 2008, et le Prix Louis-Guilloux. En 2011 sort Rue Darwin toujours aux éds Gallimard (Prix du Roman-News 2012).</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
Enfin lors de la rentrée littéraire 2015 parait<i> 2084 : la fin du monde </i>(eds Gallimard) Grand prix du roman de l'Académie française 2015</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<a name='more'></a><br /></div>
</div>
</div>
<div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Plus si affinités :</span></div>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Lire ou relire <i>1984</i> de Georges Orwell !</span></div>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et toujours plus :</span></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Lire </span><i style="font-family: times, 'times new roman', serif; text-align: justify;">Le serment des barbares</i><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">,</span><i style="font-family: times, 'times new roman', serif; text-align: justify;"> L'enfant fou de l'arbre creux </i><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">voire </span><i style="font-family: times, 'times new roman', serif; text-align: justify;">Rue Darwin </i><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">qui sont littérairement et intellectuellement plus aboutis, plus beaux et plus poignants. Je vais tenter en quelques mots de vous donner envie de les lire et de vous expliquer les raisons pour lesquelles 2084 m'a déçue.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; text-align: justify;">Paru en 1999<i> Le serment des barbares </i>est le premier roman de Boualem Sansal. Le récit se passe dans la banlieue algéroise où Larbi -vieux policier proche de la retraite- enquête sur le meurtre d'</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">un pauvre ouvrier agricole prénommé Abdallah. Ce policier curieux, lucide, intègre et d'un grand professionnalisme découvre que ce crime est lié tour à tour à un autre assassinat, à des affaires de corruption et au FLN</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">. A travers l'enquête policière et grâce à une très belle prose, le narrateur se souvient et relate -sans concession- 40 ans de l'histoire algérienne. Rarement un roman ne m'aura autant impressionné stylistiquement et laissé un si bon souvenir de lecture.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>L'enfant fou de l'arbre creux </i>se déroule dans la prison où sont enfermé Farid et Pierre accusés d'avoir participé à des crimes terroristes. Chacun dans leur cellule, ils vont se raconter et alors nous plonger dans un univers où les rêves finissent par nuire, A travers ce récit, le narrateur poursuit sa peinture d'une Algérie victime de la violence terroriste et de la corruptions de certains de ses fonctionnaires. Encore une fois, le roman est sans compromis et toujours porté par une écriture magnifique.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Dans <i>Rue Darwin </i>Boualem Sansal poursuit sa fine et implacable observation de la société algérienne. La trame narrative est plus singulière car il raconte "son" enfance partagée entre sa mère -qui a vécu dans un quartier pauvre d'Alger (rue Darwin)- et sa grand-mère paternelle</span> Djeda héritière d’une tribu très honorable<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> et influente mère maquerelle. On retrouve ici aussi ce qui fait la "marque" de Sansal: un personnage en quête d'identité, une Algérie qui elle a perdu la sienne et un style toujours aussi subjuguant.</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8hun5spRtXViPonq0gBmrOuOFGiUNQuD8dhuKK57N1jaghSBkVSAXN69al1z5772nCrm3E4IWvBb4I4rbCfLYbprBl6E_uUDLlzOIN5XPLIxx2jhxi4WXLdtGCIcZsyK_tSuSBjtNVmBM/s1600/logo+1%2525+rentr%25C3%25A9e+litt%25C3%25A9raire+2015.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8hun5spRtXViPonq0gBmrOuOFGiUNQuD8dhuKK57N1jaghSBkVSAXN69al1z5772nCrm3E4IWvBb4I4rbCfLYbprBl6E_uUDLlzOIN5XPLIxx2jhxi4WXLdtGCIcZsyK_tSuSBjtNVmBM/s200/logo+1%2525+rentr%25C3%25A9e+litt%25C3%25A9raire+2015.png" width="200" /></a></div>
<br /></div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-75808475033578507182016-01-08T21:17:00.001+01:002016-02-05T07:08:38.196+01:00D'après une histoire vraie<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkPzfDmFzO9CvVNmcUsFTuiEji3iseLag0CGI5fZJ_gLeMps9DVvMobK6eMRF4cbfmk7eHui6w3i-iJFDFG-5B5grmnOEMh2-HwdmTJYgwdRi-kRgPoNX1pD8-isjHRocwX7-IZ3nds1eV/s1600/d%2527apr%25C3%25A8s+une+histoire+vraie.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="rentrée littéraire 2015" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkPzfDmFzO9CvVNmcUsFTuiEji3iseLag0CGI5fZJ_gLeMps9DVvMobK6eMRF4cbfmk7eHui6w3i-iJFDFG-5B5grmnOEMh2-HwdmTJYgwdRi-kRgPoNX1pD8-isjHRocwX7-IZ3nds1eV/s320/d%2527apr%25C3%25A8s+une+histoire+vraie.jpg" title="Delphine de Vigan, D'après une histoire vraie, éds JC Lattès" width="200" /></a></div>
<h2 style="text-align: justify;">
Delphine de Vigan, <i>D'après une histoire vraie</i>, éds JC Lattès</h2>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mon coup de coeur :</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Delphine est une romancière connue et reconnue. Son dernier roman <i>Rien ne s'oppose à la nuit</i> a été un immense succès public et critique et a généré un incroyable engouement -au-delà de toutes ses espérances- la laissant désemparée et épuisée tant physiquement que moralement. Dans ce roman, elle racontait l'histoire de sa mère diagnostiquée bipolaire puisant non sans conséquence dans ses souvenirs d'enfance et dans ceux de ses proches. Au fil du temps et des rencontres organisées par son éditeur, Delphine perd goût aux contacts humains et développe une angoisse de la page blanche. Car comment écrire après s'être autant livrée personnellement ? Où trouver l'inspiration quand tout vous oppresse ? Comment ne pas décevoir l'attente générée par l'incroyable réception de son précédent livre? Telles sont quelques unes des questions auxquelles Delphine ne peut échapper dorénavant. Et c'est en profitant de cette vulnérabilité que L. va s'engouffrer dans la vie de la romancière et la manipuler, insidieusement au début puis plus explicitement une fois sa proie prise au piège. "<i>L. s'est installée dans ma vie, avec mon consentement, par une sorte d'envoûtement progressif " </i>(...)<i> "</i></span><i> En apparence, elle me portait, me soutenait, me protégeait. Mais en réalité, elle absorbait mon énergie. Elle captait mon pouls, ma tension, et ce goût pour la fantaisie qui pourtant ne m’avait jamais fait défaut.</i>"</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i><br />
</i></span> <span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>D'après une histoire vraie</i> est donc le récit de l'après <i>Rien ne s'oppose à la nuit,</i> du sentiment d'incapacité ressenti par son auteur depuis l'immense succès de ce roman si personnel, du vide qu'il a laissé et de la manière dont L. va profiter de cette fébrilité. Alors qu'au moment où débute le roman Delphine est libérée de l'emprise de cette dernière, la narratrice décide de revenir sur les circonstances qui ont favorisé cette dépendance et de dévoiler minutieusement toutes les étapes qui ont permis à cette femme de s'imposer à elle.</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">L. est une femme énergique, secrète, pleine de ressources et au tempérament fort. Elle gagne sa vie en tant que ghost writer et connaît donc bien le monde de l'édition et les problèmes liés à l'écriture. Elle approche Delphine lors d'une soirée et va, à partir de ce moment, multiplier les occasions de la rencontrer et de lui venir en aide. Comme cette dernière nous assistons impuissants à cette vampirisation. De simple connaissance, L. va devenir une amie, une confidente, une doublure, une béquille (littéralement et symboliquement)! </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Au fil du temps Delphine laisse à celle qu'elle considère comme une amie une place de plus en plus prépondérante dans sa vie personnelle et professionnelle a</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">u détriment même de ses proches qui ignorent ce qui se passe. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Cette domination se fera autant sur la personne de Delphine -de plus et plus isolée et dépendante- que sur ses biens personnels. L. va notamment</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> s'approprier son agenda, son téléphone, son ordinateur, certains de ses écrits (dont une préface), ses vêtements, son appartement et même la maison de campagne de son ami. D</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">elphine </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">ira même jusqu'à lui confier le soin d'endosser son identité afin d'assurer "sa" présence lors d'un débat avec des lycéens. Le seul point d'achoppement durable entre elles deux est leur conception divergente sur ce que doit être le prochain livre de Delphine. Si la romancière souhaite composer une oeuvre purement fictive, L. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">a des convictions inébranlables sur ce que doit écrire Delphine et sur ce que ses lecteurs attendent d'elle: ils attendent du VRAI et non du vraisemblable: "</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Tu n’as pas besoin d’inventer quoi que ce soit. Ta vie, ta personne, ton regard sur le monde doivent être ton seul matériau. L’intrigue est un piège, un traquenard, tu crois sans doute qu’elle t’offre un abri, ou un pilier, mais c’est faux.</i>". C'est à cause de cette ferveur -voire cette fureur- avec laquelle L. tente de convaincre Delphine que cette dernière va commencer à douter de sa "bienveillance".</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br />
</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Pour nourrir son intrigue de Vigan entremêle habilement les éléments biographiques et fictifs. Le personnage de Delphine est à sa propre image. C'est une femme sensible, une romancière connue, la mère de deux enfants, la compagne d'un célèbre journaliste littéraire prénommé François. Mais la question que nous nous posons c'est: qui est réellement L.? Un personnage purement créé pour cette seule intrigue ou le double fictif d'une personne ayant réellement côtoyé l'auteur ? D'ailleurs à quel point cette histoire tient elle de la fiction ??? </span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Avec ce récit au titre trompeur (et manipulateur), Delphine de Vigan signe un roman psychologique qui se joue du lecteur -avec son consentement- tout autant qu'elle se joue des genres narratifs "<i>La fiction, l'autofiction, l'autobiographie, pour moi, ce n'est jamais un parti pris, une revendication, ni même une intention. C'est éventuellement un résultat." </i>Elle réussit à composer sous nos yeux deux livres en un: le premier sur cette histoire d'emprise, le second sur ce qui est à l'origine de ce livre et se joue à travers lui. De cette mise en abîme découlent la question de l'inspiration romanesque et celle de la place de la fiction littéraire dans une société qui reste fascinée par les faits divers et la télé réalité. Pourtant, </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">malgré ces problématiques que je trouve passionnantes il y a un bémol dans cette lecture, à savoir un final que je trouve pas aussi convainquant que le reste du récit </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">car moins bien maîtrisé</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">, plus bancal ou plus tiré par les cheveux. Dommage car jusqu'alors les pages se lisaient sans heurt.</span></div>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br />
</span></div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Avec <i>D'après une histoire vraie</i> Delphine de Vigan fait preuve de beaucoup de malice (un choix de sujet ingénieux) et de savoir faire (</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">une narration d'une belle efficacité, </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">à l'exception d'une partie du dernier chapitre). Son récit n'est pas sans me rappeler <i>Misery</i> de Stephen King (la lectrice irrationnellement fan de son auteur), <i>JF partagerait appartement</i> de </span>Barbet Schroeder (la transformation de L. en double de Delphine) <span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">ou <i>L'ombre d'un doute</i> d'Alfred Hitchcock (le côté "magique" du personnage qui apparaît et disparaît au bon moment). </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Comme le personnage de Delphine, le lecteur est prisonnier de cet engrenage et ne sait démêler le vrai du faux. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Et si au fil de la lecture la tension s'amplifie, les doutes et l'intérêt du lecteur aussi</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">. Même si <i>Rien ne s'oppose à la nuit</i> m'a davantage convaincue, son auteur nous offre ici un roman </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">captivant, plaisant à lire et à conseiller</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">. Toutefois </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">une petite question subsidiaire demeure: si </span>Delphine<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> de </span>Vigan<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> a réussi à faire du succès phénoménal de son précédent roman le point de départ de son dernier livre je me demande comment et à quel point va t-elle pouvoir se libérer de son </span>best<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">-seller. Suspense...</span></h4>
<div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br /></div>
</div>
<div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span><br />
<div style="text-align: justify;">
Née le 1er mars 1966 à Boulogne Billancourt, Delphien de Vigan est une romancière française. Après une formation au Centre d’Etudes Littéraires et Scientifiques Appliquées, elle devient directrice d’études dans un institut de sondages. Sous le pseudonyme Lou Delvig, elle écrit un premier roman, fortement autobiographique : <i>Jours sans faim</i> (éds Grasset 2001), qui raconte le combat d’une jeune femme contre l’anorexie. Un recueil de nouvelles et un second roman suivront en 2005, publiés sous vrai nom. Puis en août 2008 paraît <i>No et moi </i>(éds JC Lattès)<i> </i>qui reçoit le Prix des libraires, le Prix du Rotary et est adapté au cinéma par Zabou Breitman. L'année suivante paraissent <i>Les heures souterraines </i>(éds JC Lattès)<i>. </i>Grâce à ce roman -qui<i> </i>dénonce le harcèlement moral dans le monde du travail- la romancière est pour la première fois nominée au Prix Goncourt. En 2011 parait<i> Rien ne s’oppose à la nuit </i>(éds JC Lattès) qui sera lui aussi en lice pour le Goncourt. Salué tant par la critique que par le public, ce roman obtient de nombreux prix dont le Prix du roman Fnac, le Prix des lectrices de Elle, le Prix France Télévisions et le Prix Renaudot des lycéens. <i>D'après une histoire vraie </i>est son sixième roman et le cinquième paru aux éds JC Lattès. Comme le précédent il rencontre un large succès critique et commercial et a reçu successivement le P<span style="text-align: justify;">rix Renaudot 2015 et le Prix Goncourt des Lycéens 2015.</span><br />
<br />
<span style="text-align: justify;"></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGll3iRDvT4K2EV01iqWURs_ghF_dpSYOw9cwXAyeOKh9Az8_gjEj_Buf_k7hQo9jYN9ixaYXLKhDvs9yQ3cyFY1G0YD2QHON0YkyeDr3YZAshaNpvctlJWqtOe_wtejlvSptVER91BLbA/s1600/logo+1%2525+rentr%25C3%25A9e+litt%25C3%25A9raire+2015.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGll3iRDvT4K2EV01iqWURs_ghF_dpSYOw9cwXAyeOKh9Az8_gjEj_Buf_k7hQo9jYN9ixaYXLKhDvs9yQ3cyFY1G0YD2QHON0YkyeDr3YZAshaNpvctlJWqtOe_wtejlvSptVER91BLbA/s200/logo+1%2525+rentr%25C3%25A9e+litt%25C3%25A9raire+2015.png" width="200" /></a></span></div>
</div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-20551187705918732392015-11-29T19:56:00.000+01:002016-01-24T10:43:20.229+01:00Les enfants de choeur de l'Amérique<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4KtbF8vWO1G5KXoXkDsqjD3e8vqx6Oji7yT-Wlfk9deyoPO7dfNLoQC7V6KaDqYGYTVwuKslRS46o6gGj7ehvG0FEmm9vEuOwxGEu7VFKFsHkFKEz9AkCVCxq46jl2yppXRnRT1wyFuvP/s1600/enfts+de+choeur.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="rentrée littéraire 2015" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4KtbF8vWO1G5KXoXkDsqjD3e8vqx6Oji7yT-Wlfk9deyoPO7dfNLoQC7V6KaDqYGYTVwuKslRS46o6gGj7ehvG0FEmm9vEuOwxGEu7VFKFsHkFKEz9AkCVCxq46jl2yppXRnRT1wyFuvP/s320/enfts+de+choeur.jpg" title="Héloïse Guay de Bellissen, Les enfants de choeur de l'Amérique, éds Anne Carrière" width="193" /></a><br />
<h2>
Héloïse Guay de Bellissen, <i>Les enfants de choeur de l'Amérique</i>, éds Anne Carrière</h2>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mon coup de coeur:</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">En 1980, en l'espace de quatre mois, Mark David Chapman et John Hinckley marquent l'histoire et plus particulièrement celle des Etats-Unis. Ils ne se connaissent pas, ne se sont jamais rencontrés et a-priori rien ne permet de les lier si ce n'est l'acte de violence par lequel ils se sont rendus célèbres et leur amour inconditionnel pour un personnage mythique de la littérature: Holden Caulfied, protagoniste du célébrissime <i>L'attrape coeur</i> de J.D. Salinger.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Les Enfants de choeur de l'Amérique</i> c'est le parcours singulier, déjanté et criminel de deux garçons issus de famille monoparentale de la middle-class américaine qui ont grandi dans une relative précarité matérielle, affective et sociale. Ces deux "enfants" se nomment donc Mark David Chapman et John Hinckley. Le premier a assassiné John Lennon alors qu'il admirait le chanteur, le second a tiré sur me président Ronald Reagan afin d'attirer l'attention de la toute jeune Jodie Foster (la belle et paumée Iris dans <i>Taxi Driver</i>). A travers le récit parallèle de leurs deux parcours se dégagent une même solitude, une hyper-sensibilité et un rapport au monde fondamentalement faussé. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Afin de souligner leur mal être et leur déchéance, le narrateur prend ici le parti d'alterner leur histoire respective avec celle de deux autres personnages; à savoir Holden </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Caulfied</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> et l'Amérique elle-même </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">personnifiée par un choeur qui ose clairement faire son autocritique et dire ses blessures, son désarroi mais aussi son indignation vis-à-vis des monstruosités qu'il a laissé faire. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Et p</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">ar-delà les voix des quatre protagonistes surgissent alors celles des </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">victimes. Certaines sont restées</span><span style="background-color: white; color: #7a7a7a; font-family: "georgia" , "times" , serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"> </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">célèbres -</span>Marilyne Monroe, Elvis Presley ou les frères Kennedy- tandis que d'autres sont tombées dans<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> </span>l'oubli comme d'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmett_Till">Emmett Till</a>, jeune garçon afro- américain battu à mort pour avoir "importuné" une femme blanche et qui plus est mariée. Qu'importe ici toutes ces présences ont la même importance, disent la même vérité, la même tragédie et <span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">plongent le lecteur au coeur même de cette société malade, individualiste et sans compassion.</span><br />
"<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Enjoy, ne rien posséder et croire que tout est possible, voilà le secret. Parfois, certains de mes mômes ne suivent pas les règles du jeu. Ils pillent, ils tuent ils cognent fort. Je ne suis pas complètement innocente dans cette affaire, la rage ça se transmet. Comme toute bonne mère qui se respecte, j'ai des failles. Je suis la terre qui a vomi ses propres ancêtres...</i></span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Je suis la mémoire d'un secret inavouable. Le rêve américain n'existe pas, mais chut ! Il faut y croire pour faire du grand cinéma</i>.</span>" <span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"> </span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span>
<br />
<h4>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">En s'appuyant continuellement sur des faits véridiques, ce roman raconte non seulement le parcours chaotique de deux des plus célèbres criminels américains mais il narre surtout les névroses d'un pays qui -après s'être </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">s'est fourvoyée jusqu'au point de non retour- a lâchement </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">abandonné ses enfants et a fait de certains d'eux des criminels sociopathes </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">en quête de célébrité et de reconnaissance.</span></span></h4>
<h4>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Les enfants de coeur de l'Amérique</i> est un roman qui se saisit des dérives de l'Amérique avec audace, humour et perspicacité. Voici une fiction bien documentée et agréable à lire, avec un parti pris narratif intéressant (même si j'aurais aimé que le choeur soit parfois moins bienveillant) et qui évite l'écueil du pur exercice de style et du sensationnel. Vous l'aurez compris ce roman </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">a été pour moi une des belles découvertes de cette rentrée et il me donne envie de suivre l'avenir littéraire de </span>Héloise Guay de Bellissen.</h4>
<div>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><br /></span></div>
<span style="color: blue; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">L'auteur :</span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;">Née en 1981, Héloïse Guay de Bellissen est l'auteur du <i>Roman de Boddah</i> (éds Fayard) et de livres aussi bien consacrés au slam qu’à Spinoza. Elle a été libraire puis chroniqueuse pour le site <a href="http://www.bakchich.info/">www.bakchich.info</a> (en 2009), et compte parmi ses romanciers fétiches Edgar Poe, Lovecraft, Maupassant ou encore Stephen King.</span><br />
<span style="font-family: times, times new roman, serif;"><br /></span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGll3iRDvT4K2EV01iqWURs_ghF_dpSYOw9cwXAyeOKh9Az8_gjEj_Buf_k7hQo9jYN9ixaYXLKhDvs9yQ3cyFY1G0YD2QHON0YkyeDr3YZAshaNpvctlJWqtOe_wtejlvSptVER91BLbA/s1600/logo+1%2525+rentr%25C3%25A9e+litt%25C3%25A9raire+2015.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGll3iRDvT4K2EV01iqWURs_ghF_dpSYOw9cwXAyeOKh9Az8_gjEj_Buf_k7hQo9jYN9ixaYXLKhDvs9yQ3cyFY1G0YD2QHON0YkyeDr3YZAshaNpvctlJWqtOe_wtejlvSptVER91BLbA/s200/logo+1%2525+rentr%25C3%25A9e+litt%25C3%25A9raire+2015.png" width="200" /></a></span></div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-9676046926297183942015-10-21T12:21:00.001+02:002016-03-03T01:03:40.602+01:00L'invité(e) du Bruit délivre (4)<br />
<b id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882" style="font-weight: normal;"></b>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP0Jn83WxchhbL9xcBFQrmBkprDcueBofjFlVyjhOFxbPiza7xVwMk1Lnn3bO3JgzvMyKBll-hbafcDGsIZlCICA5AzGNGxH6-CCujz2JjWdJwPApBeKc4fYciLIvVtKI4XWQtReDH7xTw/s1600/marlene.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP0Jn83WxchhbL9xcBFQrmBkprDcueBofjFlVyjhOFxbPiza7xVwMk1Lnn3bO3JgzvMyKBll-hbafcDGsIZlCICA5AzGNGxH6-CCujz2JjWdJwPApBeKc4fYciLIvVtKI4XWQtReDH7xTw/s200/marlene.jpg" width="134" /></a></div>
<h4 style="line-height: 120%; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "times" , serif;">Mon quatrième
invité s'appelle Thomas, comme mes précédents invité</span><span style="font-family: "times" , "serif";">s c'est un grand lecteur notamment de
SF et un passionné de bandes dessinées, il est d'ailleurs community manager pour le
<a href="http://www.bdangouleme.com/">Festival International de Bandes Dessinées d'Angoulême</a>. </span></h4>
<h4 style="line-height: 120%; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: "times" , "serif";"><o:p></o:p></span><span style="font-family: "times" , serif;">Il nous ici
présente une aventure bien particulière survenue un jour de brocante après
la découverte d'un livre étrange publié par un auteur et une maison
d'édition dont on ne retrouve aucune trace nulle part. J'ai moi aussi effectué quelques recherches pour trouver traces de l'existence de ce roman, en vain...</span></h4>
<div>
<h4 style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , serif;">J'espère que cette lecture vos donnera envie de lire ce roman mais aussi de vous laissez happer pour ces titres que l'on rencontre dans les vide-greniers ou chez les bouquinistes. Bonne lecture !</span></h4>
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 120%; mso-layout-grid-align: none; mso-pagination: none; text-align: justify; text-autospace: none; text-justify: inter-ideograph;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: justify;">
<b><i>I Shot Bob Marley, </i></b><b><i>but I didn't shot </i></b><span class="hps"><b><i><span lang="EN">intentionally. Oh
no oh !</span></i></b></span></h2>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Comme pour la course et la marche à pied, les rues et les
places de nos villes tremblent au rythme des vide-greniers et brocantes de
toutes tailles. Pas un village qui n’organise pas sa bringue un dimanche d’été attirant
les touristes de saison. Malgré une volonté toute romantique d’échapper aux
hobbies de monsieur tout le monde me voici donc au fin fond de l’Ardèche, au
milieu d’une sympathique décharge rangée et étiquetée à l’affut de <i>choses</i> intéressantes. Quand, hésitant entre
acheter un beignet et aller voir les chatons dans leur boite en carton que
tient un quinquagénaire à l’air vicieux, mon œil glisse sur une couverture jaune
pétante surmontant une photo de Bob Marley tenant un ballon de football. Tu es
sûr, <b>encore</b> un livre, me souffle ma
conscience de trentenaire. Pourtant. Presque une phrase, ce titre chantant –qui
plagie la chanson du reggaeman– m’attire. Je dépense allègrement mes deux euros
pour le bouquin pas trop abimé, quelques pages cornées en guise de marque-page,
le dos un peu cassé, mais ça le fait. Content de ma trouvaille, je feuillette debout
au milieu du champ où se trouvent les stands : <i>« Paris, le 27 mai 1981, les sirènes de police impriment au
gyrophare une carte bleue de la capitale. Craignant émeutes et pillages les
flics faisaient des heures supplémentaires et agissaient comme si l’élection du
10 était un coup d’état. Mitterrand avait pris ses fonctions semant la panique
dans les rangs de la maréchaussée en nommant Gaston Defferre -qui avait exigé et
obtenu du nouveau boss d’être- ministre de l’Intérieur. Personne ne les
contrôlait plus, les syndicats et les grands flics négociaient, les
commissaires fermaient les yeux sur les abus, les tabassages, les gardes à vue
sans motif, les chefs de patrouilles priaient pour ne pas avoir à remplir le PV
de la prochaine bavure, et les troufions appliquaient leur loi sur le terrain. </i></div>
<i></i><br />
<div style="text-align: justify;">
<i><i>Seul un abruti irait volontairement emmerder les forces de l’ordre dans ce
chaos. Et plus d’une heure et demie après avoir laissé mon identité au bureau
d’accueil, j’attendais toujours dans le hall du commissariat. Des familles, des
jeunes, des policiers attendaient, s’annonçaient, passaient, mais je fus le
seul à rester. Je retournais au bureau quand le préposé salua un homme qui
sortait de l’ascenseur en l’appelant commissaire. Je me jetais à sa suite et scandait mon
histoire le plus vite possible avant que le planton ne s’approprie mon bras. Il
entreprit de m’évacuer au plus vite tandis que le commissaire me répondait sans
l’arrêter : jeune homme, en ce moment, les complots aussi nombreux
que les infiltrés du KGB; et croyez-moi je prends surement le café avec eux
tous les matins. »</i></i></div>
<i>
<o:p></o:p></i>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
De retour à la maison, je lus les 731 pages d’une traite. Entre
polar et journal intime, <i>I Shot Bob Marley, but I didn't shot
intentionally. Oh no oh !</i> se révèle composite et paranoïaque. L’auteur
multiplie les notes, les inserts, les extraits de chansons ; des chapitres
entiers sont des biographies de personnages, des citations apparaissent
ici et là et tout ce métatexte nous donne à comprendre l’histoire. Au lecteur
d’assembler les fragments pour reconstituer l’intrigue. Qui tient en ces
quelques mots : l’assassin de Bob
Marley cherche lui-même les commanditaires du meurtre. Sans le savoir, un jeune
journaliste se retrouve complice d’une vaste conspiration visant à éliminer
tous les patients d’un docteur allemand, dont le célèbre chanteur. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Une histoire qui s’appuie –d’après l’éditeur, dans son Avertissement– sur des faits réels, mais
dont on a du mal à démêler le réel de la fiction. Après quelques recherches sur
le net il semble que les personnages, les dates et les évènements appartiennent
à cette première catégorie (je développe et j’ajoute des liens en bas de page).
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Romain Hincker, 24 ans, vient d’entrer
à la rédaction de <i>Rock and folk</i>
après deux ans d’aller-retour, pour apporter ses textes et venir les chercher
avec la même mention « refusé ». L’article qui lui vaut les honneurs
de rencontrer le patron en avril 1977 est un essai sur le dérapage d’Éric
Clapton durant un concert à Londres où il tient des propos racistes, quelque
temps après avoir lancé la carrière d’un inconnu : Bob Marley. Un chanteur
jamaïcain à qui il va emprunter la chanson « I Shot the Sheriff » (avec
laquelle Clapton parviendra à la
première place du hit-parade 1974) qu’il popularisera en même temps que
son auteur. L’article de Hincker est osé, documenté aussi la rédaction lui
offre une chronique régulière. Mai 77,
Bob Marley arrive à Paris pour faire la promotion de son nouvel album <i>Exodus</i>. Parmi les vétérans, Romain se
voit convié à accueillir la star du reggae, mieux il est désigné pour jouer
dans le match organisé pour faire plaisir à Marley et ses musiciens. Il
n’arrive pas à croire à la chance qu’il a. jusqu'au moment où durant cette
mythique partie de foot, au pied de la tour Eiffel, le chanteur se voit
contraint de repartir blessé. Un doigt de pied arraché, la lésion s’infecte
dangereusement et Bob Marley refuse l’amputation qui
pourrait lui sauver la vie. Atteint d’un cancer généralisé, le musicien se
savait condamné, mais avait tout fait pour garder le secret et continuer ses
concerts. Quelques mois plus tard, il annule sa tournée et part subir un traitement à Rottach-Egern en Bavière. Le docteur
Josef Issels teste diverses méthodes alternatives et prolonge la vie du
chanteur non sans souffrances. La star tente de revenir en Jamaïque, mais doit
être placée en soins intensifs au Miami Cedars Sinaï Hospital où il
décède le 11 mai 1981. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Après ce terrible match, Romain Hincker se voit remercié
sans préavis. Sa carrière dans le magasine se termine là, mais la mort
conjointe de l’icône jamaïcaine (après les séances chez le controversé Dr
Issels) et l’assassinat de Salvatore Inzerillo, tous les deux âgés de 36 ans,
l’interpelle. Salvatore, présenté comme un membre de la Cosa nostra, était à
Paris au moment du passage de Marley et servait de chauffeurs aux journalistes.
Un choc pour Romain. Tout lui revient : la proposition du rédacteur d’assister
à cette rencontre alors que d’autres pigistes plus anciens furent écartés,
l’aubaine que Salvatore ait ses chaussures de sport dans la voiture, les gars
qu’il ne connaissait que depuis deux semaines qui sans relâche lui faisait des
passes pour dribler et attaquer dans les jambes de Marley,…. Après quelques
recherches, il apprend que ce même 11 mai 1981 paraît <i>Mein Kampf gegen den Krebs. Erinnerungen eines Arztes</i><span class="citation1"> (</span><span class="hps"><i>Ma</i></span><span class="shorttext"><i> </i></span><span class="hps"><i>lutte contre le
cancer </i></span><span class="shorttext"><i>: </i></span><span class="hps"><i>Mémoires d'</i></span><span class="shorttext"><i>un médecin</i></span><span class="shorttext">)</span><span class="citation1">
du Dr </span>Josef Issels <span class="citation1">aux éditions </span><span class="citation1">Bertelsmann
sans mentions du chanteur, pourtant son plus célèbre patient.</span> Le
livre fait polémique dans les médias allemands car on accuse le docteur d’être
un ancien nazi –en plus d’un charlatan. Un trop-plein de coïncidences qui
décide le jeune homme à enquêter pour de bon. La paranoïa réaménage son nid,
déjà bien douillet.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Romain est seul, il s’enlise dans une enquête qui n’a pas de
sens. Son temps se répartit entre les archives, la bibliothèque nationale où il
épluche les journaux du monde entier et les salles d’attente du consulat de
Jamaïque. Épuisé, surmené par le travail et le trop-plein d’informations il
n’arrive plus à se reposer. Il pense que son appartement a été visité, que
certaines voitures se ressemblent trop pour être le fruit du hasard, que plusieurs
personnes fréquentent la bibliothèque aux mêmes horaires que lui ou que
certains de ses amis lui posent des questions ambiguës. Il n’ose plus en
parler, se sépare de sa compagne pour un temps et improvise une vie d’agent secret
–sans argent, sans panache, ni excitation. Seulement l’inconfort, la solitude
et la peur. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Une psychose qui transparait dans la composition du livre
avec des chapitres où le fond et la forme semblent codés.<i> « Cher Victor, je t’enverrai deux cartes postales chaque semaine
(au cas où ils me surveillent, ils ne t’en enverront qu’une), si deux semaines
passes et que tu n’as rien ou une seule plusieurs fois : tu sais quoi
faire ! Merci pour tout. Voici les adresses où tu trouveras les documents. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
CD <i>//Le relais du vin, </i><i>85
Rue Saint-Denis : Coupures de journaux dans une enveloppe kraft sous la
marche la plus basse de l’escalier. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
BK <i>// Le Bougainville, 5
Rue de la Banque : pochette violette avec notes scotchées sous la
banquette du fond. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
RB<i>// Au petit bar, 6
Rue du Mont Thabor : chaussures de football appartenant à Salvatore
Inzerillo dans un sac de sport </i><i>demande
à la patronne. </i></div>
<div style="text-align: justify;">
XD<i> </i><i>// Bâtiment Japon à la cité universitaire, 17 Boulevard
Jourdan : copies vidéos dans un sac en papier demande Mr Matsumoto </i></div>
<i></i><br />
<div style="text-align: justify;">
<i><i>11// Paroisse Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles, 188 Rue de Tolbiac : unique
exemplaire du dossier de Robert Nesta Marley volé dans les bureaux du Docteur Issels
caché derrière la reproduction de L’Incrédulité du Caravage. »</i></i></div>
<i>
<o:p></o:p></i>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Suit deux cartes postales représentant des vues de la tour Eiffel
(lieu du drame) annotées :<i> « </i>CD
BKRB XD<i> et 11 mai dix-neuf cent
quatre-vingt-un.» </i>Cryptographie et codes secrets, messages cachés, côtoient
un journal des rêves, un extrait du bottin de 81 (l’auteur semble avoir
emprunté le procédé à Modiano), des transcriptions de conversations
téléphoniques, …<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais plus étonnant : le narrateur se permet des
variations au fil du texte. Des réécritures de passages déjà écrits, il ne
s’agit pas d’erreurs ou d’oublis, mais bien de reprises comme pour une chanson.
Ainsi dans le chapitre 6 il écrit une première version « Want
More (in case) » : <i>« Le
chauffeur de taxi refusa, puis s’inclina quand je lui racontais tout et lui
donnait quelques billets. J’imagine que plus de gens seront au courant, mieux
se sera. Il me fallait rejoindre Munich
pour visiter la clinique du Dr Issels à Rottach-Egern. Mais le nouvel aéroport
se trouvait maintenant à Roissy et nous nous perdîmes plusieurs fois avant
d’arriver devant cette ville hors du temps. L’entrée ressemblait à une chambre
d’hôtel version cathédrale avec ses moquettes, ses distributeurs et ses
fenêtres géantes. Le chauffeur voulait m’accompagner, gratis, pour pouvoir
raconter à sa femme et ses gosses comment c’était. »</i> qu'il reprend
ultérieurement dans le chapitre 23 « No Concrete
Jungle » : <i>« Le
chauffeur de taxi refusa, puis s’inclina quand je lui racontais tout et lui
donnait quelques billets. Je lui fis jurer le secret, moins de personnes seront
au courant, mieux se sera pour ma sécurité. Il me fallait quitter Paris le
temps de les semer, je lui demandais de me conduire avec mes provisions et ma
tente au beau milieu du Vexin, dans les bois et de revenir me chercher dans 10 jours au
même endroit. La forêt était belle, impénétrable j’eu l’impression de me
réveiller hors du temps après l’étouffante traversée de Paris puis Cergy. Il
insista pour m’accompagner et porter mes affaires, gratis, pour pouvoir
raconter à sa femme et ses gosses qu’il m’a aidé quand je ferrais les gros
titres. »</i><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
</div>
<div style="text-align: justify;">
On trouve plusieurs exemples de ce procédé puisque chaque chapitre
détourne le titre d’une chanson (à l’image du titre du livre). Le chapitre 6
fait référence à « Want More » (Vouloir plus) sur
l’album <i>Rastaman Vibration</i> (1976)
et le chap. 23 à « Concrete Jungle » (Jungle de béton) sur le disque <i>Catch A Fire</i> (1971) et c’est ainsi dans
tout le bouquin jusqu’au chapitre final. Le 36 qui s’affranchit de cette règle
et s’intitule « Nesta Robert Marley ». </div>
<div style="text-align: justify;">
Seule autre entorse, l’utilisation de la chanson « Trenchtown Rock »
issue d’un album posthume <i>Confrontation</i>
(1983) au chapitre 32 « Trenchtown’s Rock ». Un enregistrement qui est postérieur au temps
du récit qui se passe en 1981. Une piste de lecture, de relecture, un autre
message codé ? En conclusion le narrateur, bien qu'étant parti en Jamaïque
plusieurs chapitres auparavant, n’a rien
trouvé à Kingston alors même qu’une partie des réponses à ses questions se
trouvaient sous « le rocher de Trenchtown » (traduction littérale du
jeu de mots Trenchtown’s Rock en place du rock’n’roll de Trenchtown initial),
la ville natale du chanteur. À la relecture, la réponse se trouve effectivement
au chap. 23 –miroir du 32– mais je n’en dis pas plus au cas où vous pourriez le
lire.</div>
<o:p></o:p><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<h4>
L’auteur captive et déroute son lecteur, l’inquiétante sobriété
de la biographie à la fin du volume –seulement la phrase « <i>Mathieu Mantra travaille et habite à Mexico
depuis quelques années. </i>»- ouvre un éventail de suppositions. Absence en
ligne, point de page Facebook, de blog ou de fiche Wikipédia, le site de
l’éditeur qui apparaît « <i>en
construction </i>», autant de vides en écho à l’hystérie du texte. À tel
point qu’il me paraissait sûr qu’un ou plusieurs auteurs se cachaient derrière toute
cette métalittérature. Aucune piste, aucun lien. En vain, personne n’en saura
le fin mot. Avant cette investigation, après quelques chapitres lus sur le
siège avant de ma voiture incapable de décoller, je revins curieux vers la dame
du vide-grenier qui vendait « <i>les
bouquins du grand, parti de la maison. Mais j’ai des vêtements aussi si vous
voulez jeter un œil. </i>» n’avait pas d’autres livres du même éditeur,
seulement quelques poches : Traven, Pessoa, Ajar, Sullivan, Pynchon, Volodine,
un air de famille, j’embarquais le tout. N’ayant pas encore pris la mesure de
l’imposture à ce moment-là, je n’eus pas l’occasion de lui demander son nom ou si
son fils habitait au Mexique.<br />En guise de conclusion à cette quête inachevée, j’emprunte ces
phrases au chapitre 27 « Stop That ! » (en référence à « Stop
That Train » sur l’album <i>Catch
A Fire</i>, 1971) : « <i>Chaque
muscle de mon visage le déforme en essayant de ressembler à ce souvenir qui
sourit dans la glace, je me coupe presque sans faire exprès. Le rasoir imprimant
dans la chair une marque à l’intention de celui que je serais demain. Toute sa
vie ne se rappeler que l’oubli. Miami brillait, dehors, imprimant un voile
blanc à son reflet. Mon reflet. Dépossédant mon double encore un peu plus
de mon identité, j’enfilais un pantalon en lin et une chemise fleurie, la
survie était à ce prix.</i> » </h4>
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882"></span>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<b><i>I Shot Bob Marley, </i></b><b><i>but I didn't shot </i></b><span class="hps"><b><i><span lang="EN">intentionally. Oh
no oh !</span></i></b></span><span class="hps"><b><span lang="EN"> de Mathieu
Mantra aux éditions La Dernière Marche
(avant !), 2011</span></b></span><b><o:p></o:p></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882" style="font-weight: normal;"></b><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882" style="font-weight: normal;"></b></div>
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882">
</span>
<br />
<div dir="ltr" style="font-weight: bold; line-height: 1.2; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<div style="text-align: justify;">
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_4CpOS2Kf3r00G3k2BQGH9dftX7qu-DmsGPhzklBypJYv8EjnlomEIOJ5T_b1fgVGM5uYUwDexpU79cAGX2n7_OPM5zBx4ISjhNYs5FH1VbT2oItTPCxq58tue60RX9rvJLC4Vodv0h6S/s1600/Couv+livre.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_4CpOS2Kf3r00G3k2BQGH9dftX7qu-DmsGPhzklBypJYv8EjnlomEIOJ5T_b1fgVGM5uYUwDexpU79cAGX2n7_OPM5zBx4ISjhNYs5FH1VbT2oItTPCxq58tue60RX9rvJLC4Vodv0h6S/s320/Couv+livre.jpg" width="247" /></a><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: italic; font-variant: normal; font-weight: 700; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">I Shot Bob Marley, but I didn't shot intentionally. Oh no oh !</span><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 700; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> de Mathieu Mantra aux éditions La Dernière Marche (avant !), 2011</span></span></div>
</div>
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882">
</span>
<br />
<div style="font-weight: bold; text-align: justify;">
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882"><br /></span></div>
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882">
</span>
<br />
<div dir="ltr" style="font-weight: bold; line-height: 1.2; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<div style="text-align: justify;">
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882"><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 700; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Pour aller plus loin : </span></span></div>
</div>
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882">
</span>
<br />
<div dir="ltr" style="font-weight: bold; line-height: 1.2; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<div style="text-align: justify;">
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882"><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Biographie sur le site officiel de Bob Marley : </span><a href="http://www.bobmarley.com/history/" style="text-decoration: none;"><span style="background-color: transparent; color: blue; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">http://www.bobmarley.com/history/</span></a><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> </span></span></div>
</div>
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882">
</span>
<br />
<div dir="ltr" style="font-weight: bold; line-height: 1.2; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<div style="text-align: justify;">
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882"><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Vidéo archive de l’Ina sur la passion de Bob Marley pour le Football : </span><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: italic; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Rastas et ballon rond : la revanche des pauvres</span><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> diffusé le 15 juin 1980 sur Antenne 2 : </span><a href="http://www.dailymotion.com/video/x1ccixg_rasta-et-ballon-rond" style="text-decoration: none;"><span style="background-color: transparent; color: blue; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">http://www.dailymotion.com/video/x1ccixg_rasta-et-ballon-rond</span></a><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> </span></span></div>
</div>
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882">
</span>
<br />
<div dir="ltr" style="font-weight: bold; line-height: 1.2; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<div style="text-align: justify;">
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882"><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Mention de cette terrible partie de football dans les médias : </span><a href="http://www.mondomix.com/news/bob-marley-mort-d-un-footballeur" style="text-decoration: none;"><span style="background-color: transparent; color: blue; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">http://www.mondomix.com/news/bob-marley-mort-d-un-footballeur</span></a><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> </span></span></div>
</div>
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882">
</span>
<br />
<div dir="ltr" style="font-weight: bold; line-height: 1.2; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<div style="text-align: justify;">
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882"><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Qui est le docteur Josef Issels ? : </span><a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Josef_Issels" style="text-decoration: none;"><span style="background-color: transparent; color: blue; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">https://en.wikipedia.org/wiki/Josef_Issels</span></a><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> </span></span></div>
</div>
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882">
</span>
<div dir="ltr" style="font-weight: bold; line-height: 1.2; margin-bottom: 10pt; margin-top: 0pt;">
<div style="text-align: justify;">
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882"><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: italic; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Ma lutte contre le cancer : Mémoires d'un médecin</span><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> le livre du Dr Issels : </span><a href="http://www.amazon.de/Kampf-gegen-Krebs-Erinnerungen-Arztes/dp/3570047369" style="text-decoration: none;"><span style="background-color: transparent; color: blue; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">http://www.amazon.de/Kampf-gegen-Krebs-Erinnerungen-Arztes/dp/3570047369</span></a><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> </span></span></div>
</div>
<span id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882">
<span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; vertical-align: baseline;"><div style="font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-align: justify; text-decoration: none; white-space: pre-wrap;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: "times"; font-size: small; white-space: normal;"><b id="docs-internal-guid-cd28e442-99bd-733e-d9b2-04b1ac3e9882" style="font-weight: normal;"><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Qui est Salvatore Inzerillo ? : </span><a href="https://it.wikipedia.org/wiki/Salvatore_Inzerillo" style="text-decoration: none;"><span style="background-color: transparent; color: blue; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: underline; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">https://it.wikipedia.org/wiki/Salvatore_Inzerillo</span></a><span style="background-color: transparent; color: black; font-family: "cambria"; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> </span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="white-space: pre-wrap;"><br /></span></div>
</span></span>lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-55865779818774795242015-10-01T17:59:00.000+02:002015-10-03T21:43:11.887+02:00Le bruit des livres et les Golden Blog Awards 2015<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.golden-blog-awards.fr/blogs/le-bruit-des-livres-0.html" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVagmSSm42bNNqUASkrFcpzsC8OeO1tiEpVUCelJiXEeeX6NJSuvrbImzaqyQe82L1IQpShf44vx7SwkXDe9NZtbmYx41hq0ZOquNuWOmTgmT-SW8JYw2PC6gUWyYqUCXbmlaQ9UKaRkBB/s1600/keep-calm-and-read-le-bruit-des-livres.png" /></a></div>
Depuis 2010 les <b>Golden-Blog Awards</b>
permettent de récompenser le travail fourni par les blogueurs en leur
offrant davantage de visibilité et en leur permettant d'enrichir le
travail en échangeant avec d'autres blogueurs.</div>
<div style="text-align: justify;">
23
catégories (BD, mode, économie-marketing, beauté, sciences, musique,
sport, Paris, arts et culture...) y sont représentés, 3 prix spéciaux
(meilleur blog, meilleur espoir et -depuis cette année- Happy Blog) y
sont décernés et 8 000 blogs en moyenne participent à cet événement.</div>
<div style="text-align: justify;">
<div>
Depuis la création du<b> Bruit des livres</b>,
je me suis efforcée de partager mes nombreux coups de
coeur et de défendre les éditeurs et les auteurs que j'aime.<br />
<br />
Participer à ce concours c'est à la fois me donner de la
visibilité mais aussi valider le travail fourni jusque à présent.Voter pour ce blog, c'est voter
pour le sérieux et l'honnêteté de son contenu, son design, son potentiel et aussi pour ses lecteurs.</div>
<div>
Ainsi, comme lors des deux dernières années, je tente ma chance en inscrivant ce blog à ce concours dans la catégorie <b>Art et Culture</b>. Et si vous
souhaitez défendre ses chances de terminer dans les 10 premiers de cette
catégorie afin de figurer au second tour vous pouvez voter :</div>
<ul>
<li>En cliquant <a href="https://www.golden-blog-awards.fr/blogs/le-bruit-des-livres-0.html">ici</a>, sur le logo ci-joint et sur celui qui se trouve dans la marge de droite,</li>
<li>En accédant à la page GBA réservé au Bruit des livres : https://www.golden-blog-awards.fr/blogs/le-bruit-des-livres-0.html</li>
</ul>
<br />
et si le coeur vous en dit,vous pouvez commenter et partager cette candidature.<br />
<br />
Quoiqu'il
en soit sachez que je vous suis reconnaissante de lire ces pages. Et merci à ceux d'entre vous qui voteront
quotidiennement jusqu’à la date limite ;-)<br />
<br />
Merci !</div>
<div style="text-align: justify;">
lili M</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>NB</b> : le règlement autorise à voter <b>une fois par jour et par personne pour le blog de son choix dans une même catégorie</b>.</div>
<br />
https://www.golden-blog-awards.fr/blogs/le-bruit-des-livres-0.html<br />
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">
</span></span>lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-71551520572038327662015-09-25T19:00:00.001+02:002016-01-09T17:12:44.736+01:00En aparté... avec Didier Castino (1)<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Portée par l'envie de consacrer une rubrique aux acteurs du monde littéraire (auteurs, éditeurs, blogueurs...), j'ai décidé d'aller à leur rencontre, d'échanger sur leur(s) actualité(s) littéraire(s) mais aussi sur leurs lectures et de retranscrire ici-même le fruit de ces entrevues non pas sous forme de questions/réponses mais en en faisant une narration fidèle aux propos tenus et au déroulement de ces rencontres. </span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW3Oi_Fj-edki4lOYEk6bfTe3z_c16wCKwIos9HxCqAQ7b_Sh_tuR5G3xyLIEgJeciw-rhH2-RluezRLh0dl6oZC5nITqX9x3W7l1EaxjXMjfBt6XsIZalnqb-Gru4KK6c9a4r4yhBd1PL/s1600/CASTINO-%25C2%25A9Philippe+MATSAS-Opale-Leemage-%25C3%2589ditions+Liana+Levi.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW3Oi_Fj-edki4lOYEk6bfTe3z_c16wCKwIos9HxCqAQ7b_Sh_tuR5G3xyLIEgJeciw-rhH2-RluezRLh0dl6oZC5nITqX9x3W7l1EaxjXMjfBt6XsIZalnqb-Gru4KK6c9a4r4yhBd1PL/s320/CASTINO-%25C2%25A9Philippe+MATSAS-Opale-Leemage-%25C3%2589ditions+Liana+Levi.jpg" title="Didier Castino" width="261" /></a></div>
<h2 style="text-align: center;">
</h2>
<h2 style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: blue;"><span style="font-size: x-large;">Didier Castino, </span></span></span></span></h2>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="color: blue;"><i>Après le silence</i>, éditions Liana Levi </span> </span></span></div>
<h2>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"></span></h2>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Paris 5ème, le 11 septembre 2015 -15h -16h </span></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"></span></div>
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Ça a commencé par un mail envoyé aux éditions Liana Levi dans lequel je les informais de mon envie de rencontrer Didier Castino et de lui consacrer le 1er numéro de ce nouveau rendez-vous et ça s'est poursuivi 4 jours plus tard dans un café. De cette rencontre, voici les mots, les thèmes et les moments que j'ai retenus. <br /> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><b>Didier Castino et <i>Après le silence</i> :</b> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">A l'origine de l'écriture il y a eu de la part de l'auteur la volonté de "<i>s'intéresser aux rapports père/fils mais avec un père absent et un récit construit comme un long monologue dicté par le fils (dont on ignore le nom) qui prendrait lui-même en charge la voix de son père (Louis) comme pour relayer une parole qu'il aurait pu entendre</i>". </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">De fil en aiguille, <i>Après le silence</i> est devenu une histoire familiale -"<i>un homme de 40 ans qui souhaite se réapproprier l'image de son père qu'il n'a que très peu connu mais au sujet duquel circule une parole unanimement élogieuse</i>"- doublée d'une chronique sociale -avec ce père ouvrier qui bien que vampirisé par l'usine est porté par "<i>des rêves fous</i>" comme s'offrir de belles vacances, une voiture et faire de ses fils des hommes instruits. D'ailleurs Didier Castino a voulu faire du fils un "<i>non ouvrier</i>" afin qu'il puisse, en se démarquant de la condition ouvrière, en parler plus librement.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Une fois le sujet décidé, le travail d'écriture s'est alors déroulé en trois temps bien distincts : écrire "<i>d'un flux</i>" l'histoire; travailler (seul) sa composition (l'étape la plus longue) et enfin retravailler le récit avec l'aide précieuse de ses éditrices Liana Levi et Sandrine Thévenet "<i>l'indéfectible</i>". Ainsi, Didier -qui avoue aimer "<i>l'écriture de l'insistance</i>”- a pu recentrer son récit et lui donner un dynamisme que le titre même laisse deviner. <br /><br /><br /><b>Les éditions Liana Levi : </b><br />Didier Castino connaissait des éditions Liana Levi leur réputation de "<i>maison exigeante</i>" mais aussi certains de ses grands auteurs : Milena Agus, Andreï Kourkov et Iain Levison. En faire partie a été comme réussir un examen de passage. Didier désirait certes publier son livre mais il fallait qu'il le soit par une maison d'édition installée et reconnue. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Il se dit heureux et pleinement satisfait du résultat final. Et le succès de son roman, il le souhaite autant pour son équipe que pour lui-même. Ce qui explique aussi la hâte qu'il a de retravailler avec la maison d’édition sur un projet actuellement en cours d'écriture. <br /><br /><br /><b>Des références ? </b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Si a posteriori le lecteur peut voir dans ce récit une parenté avec<i> La Place</i> d'Annie Ernaux ou <i>Retour à Reims</i> de Didier Eribon (lecture ultérieure à l'écriture et vivement recommandée par mon interlocuteur) les seules lectures préalables à l'écriture de ce roman furent celles de journaux et de faits divers d'époque. Cependant Didier revendique facilement le rôle d'accompagnement qu'a pu jouer le moyen-métrage d'Arnaud Desplechin <i>La vie des morts</i>. </span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"></span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><b>Au coeur d'<i>Après le silence</i> : </b><u><br /></u></span><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP-VsoE1W5GrjshI4LHlryFX5uO_JXjBzLpJUUbDczcUR1D8RujY4PCHNzHIDHb530n6Ief3oWDNmyp3i6g-2UTNc62EDao4WztPV3SFEBoYvbruV_kAyXs2JeQ6pjkTnjRz4K4SlAqJMs/s1600/DC+livre.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><img alt="rentrée littéraire 2015 et premier roman" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP-VsoE1W5GrjshI4LHlryFX5uO_JXjBzLpJUUbDczcUR1D8RujY4PCHNzHIDHb530n6Ief3oWDNmyp3i6g-2UTNc62EDao4WztPV3SFEBoYvbruV_kAyXs2JeQ6pjkTnjRz4K4SlAqJMs/s320/DC+livre.jpg" title="Didier Castino, Après le silence, éds Liana Levi" width="213" /></span></a><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><u>La relation père – fils :</u> Celle qui est à l'origine de tout. C'est parce qu'il subit le double "<i>vertige de la perte d'un être cher et celui d'une parole écrasante</i>" que le fils de Louis provoque une confrontation verbale avec son père. Chacun des deux représente un monde et des valeurs différents. En raison de la mort prématurée de Louis, cet affrontement prend ici une forme et un développement particuliers avec cette parole "<i>fantasmée</i>" du fils qui "<i>met à l'épreuve</i>" la vie, les idéaux et les choix de son père. Si Louis incarne le monde ouvrier, "<i>l'usure de l'usine</i>" (bel écho phonique signé Didier Castino), la solidarité, le collectif, la révolte constructive et l'espoir, son fils -exclu du deuil du fait de son jeune âge- est un personnage ambivalent, <i>"en mouvement</i>" et solitaire qui symbolise "<i>la révolte stérile, adolescente et désabusée</i>", "<i>un petit cri</i>", qui reproche à son père ce qu'il n'a pas vécu du fait de la mort de celui-ci, "<i>qui revendique son dû</i>" et qui dit sa colère et toute son émotion. Avec la mort de Louis c'est un monde qui s'éteint -un monde dans lequel son fils ne se reconnaît pas- mais aussi une période charnière dans l'histoire sociale française durant laquelle les révoltes étaient synonymes d'espoir. Dans ces circonstances, parler des Fonderies et Aciéries du Midi et situer une partie du récit au moment des 30 Glorieuses sont des choix logiques et hautement symboliques lorsque l'on veut aborder le monde ouvrier car ils ancrent davantage le récit dans une réalité sociale et une époque durant laquelle on va recenser de nombreux accidents du travail. Ce qui dans le roman conduit le fils à considérer son père comme une simple victime de cette <i>"mort ouvrière, des morts en série, une mort parmi tant d'autres</i>”. Même si dans la manière dont elle est relatée, cette mort est spectaculaire, elle n'est pour le fils que sale et "<i>indigne</i>" car "<i>faite de boue, de sang, de chair et de puanteur...</i>" <u><br /></u></span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="font-size: small;"><u>Les mots et le langage :</u> Cette relation père/fils passe par le Verbe et la maîtrise respective qu'ont les personnages du langage. D'une part nous avons Louis, un personnage qui d'abord subit le langage (notamment lorsqu'il est renvoyé de son premier emploi accusé d'avoir volé de "<i></i></span><span style="font-size: small;"><i>la menue matière</i></span><span style="font-size: small;">" ou "<i>monnaie matière</i>") avant de partir à sa conquête, de l'autre son fils qui le maîtrise, s'en vante et s'en sert pour exprimer l'ambivalence de ses sentiments. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Même si Louis sait à peine lire et écrire, il aime les mots. Et lors des manifestions de 68, il est même grisé par eux. C'est porté par cet amour qu'il "<i>offre des titres à sa femme Rose</i>" dont il est fier et qu'il aime regarder en train de lire. Il est tellement sensible aux mots qu'il n'écoute que des chansons à texte et même à thèse et voit en cela une victoire sur sa condition d'ouvrier "<i>à l'orthographe tellement délirante</i>". Et au-delà de l'objet livre ce qu'il offre c'est la portée symbolique qu'il devine en lisant des titres comme <i>Les travailleurs de la mer</i> ou<i> L'homme révolté</i>. <br /><br /><u>L'école :</u> C'est parce que les mots ont une valeur et le langage un pouvoir que l'école est si présente dans ce récit et ce dès les premières lignes. Bien qu'ayant eu peu accès à celle-ci, Louis croit en ses valeurs. S'il reprend ses études et passe le CAP c'est pour servir de modèle à ses enfants et aux autres ouvriers qu'il espère entraîner dans son sillage. C'est d'ailleurs parce qu'il a étudié et qu'il maîtrise les mots que son plus jeune fils s'est extirpé de son rang social d'origine. <br /><br /><u>L'usine :</u> <i>Après le silence</i> c'est la souffrance au travail, les corps épuisés, la fatigue continuelle mais c'est aussi la matrice qui a fait du père un homme et qui magnifie le corps des ouvriers et leur dextérité. Elle est à la fois synonyme de vie et de mort. <br /><br /><u>Les petits bonheurs quotidiens </u>: Heureusement, au-delà de l'usine il y a ces moments de joie comme une parenthèse enchantée. Et parce que d'expérience l'auteur sait que "<i>la vie est composée des deux</i>", il fallait que le livre tisse ensemble ces deux aspects. <br /><br /><b><br />Didier Castino écrivain ? </b><br />Didier se définit comme un enseignant qui a publié un roman et non pas comme un écrivain car "<i>un écrivain ça écrit plus d'un livre</i>". Toutefois l'écriture l'a toujours accompagné que ce soit pour écrire un mot, des récits de voyages ou de petits textes. En l'écoutant je vois en lui un "passeur de texte" tant il est évident qu'il aime les mots, les écrire, les lire et les transmettre. Il m'avoue même au cours de cette conversation avoir un faible pour les mots écorchés et les écarts de langage. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Ce nouveau statut d'enseignant-(primo) romancier ne l'a en rien changé à ceci près que pour la première fois il appréhende cette rentrée scolaire et la réaction de ses collègues et de ses élèves. Il se sent encore mal à l'aise devant les compliments qu'il reçoit même s'il apprend à les accepter et à être détaché. Surpris donc par le tumulte lié à la rentrée littéraire, Didier vit celle-ci comme on assiste à un spectacle, avec un regard extérieur. Surpris, il l'est aussi par les passages que la plupart des lecteurs et/ou critiques ont retenu du livre. Surtout ceux concernant l'Ami 8 qui sont parmi les plus cités alors qu'il ne lui consacre guère plus d'une dizaine de pages. Ce qui l'intéresse dans la plupart des articles parus c'est leur caractère éclairant et la manière dont les critiques lisent "<i>le livre comme il ne l'a peut-être pas écrit</i>". </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Plus prosaïquement, la rentrée littéraire c'est aussi une boîte mail surchargée de comptes-rendus de revues de presse et un planning serré. Ainsi en l'espace de quatre jours, Didier Castino a présenté jeudi son roman lors de la rentrée Librest, a enchaîné vendredi deux entretiens (avec moi puis avec Christine Ferniot) et une rencontre en librairie à Antony avant de quitter Paris pour Nancy et son festival Le livre sur la place (samedi-dimanche). <br /><br /><br /><b>Didier Castino lecteur ? </b><br />Dès le début de notre entrevue, Didier Castino a affiché son amour de la lecture et des livres. Bien avant d'aborder spécifiquement ce thème, il m'avait déjà cité quatre auteurs et quelques titres importants à ses yeux. Ce que nous avons développé ensuite lors de la dernière demi-heure de cet entretien. Comme beaucoup d'enfants, il a eu droit au<i> Club des Cinq</i>, série qu'il n'hésite pas à qualifier d'ennuyeuse. Mais ce qui l'a toujours attiré ce sont les récits qui ne lui sont pas spécifiquement destinés. Ainsi, il cite à ma grande surprise<i> Mourir étonné </i>de Cesbron -un livre que sa mère lisait et qu'il a voulu lire pour l'imiter sans vraiment rien y comprendre. Le premier grand souvenir de lecture est pour lui un souvenir de difficulté de lecture, déjà l'idée qu'un texte doit être décrypté. Puis se sont distingués des auteurs comme Claude Simon qu'il nomme à de nombreuses reprises au cours de notre rencontre. Ce qu'il aime chez lui ce sont <i>"les très longues phrases se construisant et se déroulant par digression</i>". Cet auteur, il l'a découvert en lisant <i>Les Géorgique</i>s puis <i>La route des Flandres</i> mais le texte qu'il préfère demeure <i>Le Palace</i>. Puis ce fut Proust, Faulkner (et ses romans polyphoniques), Flaubert, Giono (en particulier <i>Mort d'un personnage</i>), Balzac avec <i>Ferragus</i> et Aragon avec <i>Blanche ou l'oubli </i>(dont il admire la prose) ou <i>Aurélien</i> (qu'il a reçu en cadeau), Brigitte Giraud plus tard et Dostoievski, Tchekhov, Thomas Bernhard et bien d'autres qu'à regret il ne peut nommer.</span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Didier Castino, féru de littérature du XXe siècle, se dit plus attaché au style qu'à l'histoire. </span><br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWip-7DvHhkN11jRSWLEepeMcT0nTEYpfYoXHG7A3__PrujYKYEyNBqqhS6TlEu9cDLaD-nsaECP_ZgNqetw3_89Obi-I7xP1ZU6e2l1TeBtGV_ELoH8CTFoD2mkjguBCCeqmM-N7mWYkQ/s1600/DC+2.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><img alt="" border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWip-7DvHhkN11jRSWLEepeMcT0nTEYpfYoXHG7A3__PrujYKYEyNBqqhS6TlEu9cDLaD-nsaECP_ZgNqetw3_89Obi-I7xP1ZU6e2l1TeBtGV_ELoH8CTFoD2mkjguBCCeqmM-N7mWYkQ/s1600/DC+2.jpeg" title="Photo donnée par Didier Castion pour Le bruit des livres" /></span></a></div>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Directeur d'une compagnie de théâtre, Didier Castino est aussi un grand lecteur de pièces théâtrales et compte parmi ses références des auteurs comme Racine (qu'il aime faire lire à haute voix à ses élèves), Koltès (<i>Dans la solitude des champs de coton</i>, <i>Quai ouest</i> et "<i>le côté un peu fou</i>" de <i>Retour au déser</i>t), Beckett, Lagarce, Wajdi Mouawad et toujours Mauvignier dont<i> Retour à Berratham</i> a été récemment monté à Avignon par Preljocaj. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">En tant que lecteur, il avoue connaître des périodes de monomanie durant lesquelles il achète et lit plusieurs romans d'un même auteur afin de mieux appréhender son univers et est plutôt enclin à laisser une seconde chance à un romancier dont il n'aurait pas apprécié pleinement une lecture. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">S'il accorde une grande place aux livres, Didier ne les considère pas pour autant comme "<i>des musées</i>". Au contraire, il aime les parcourir, les manipuler, les annoter, les corner, les user voire les maltraiter quitte à casser la tranche ou à abîmer les pages. Et même s'il admet l'utilité des tablettes, il leur préfère le livre papier justement pour ces raisons. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Cette conversation autour de la lecture révèle autre chose : mon invité apprécie les auteurs des éditions de Minuit, les premiers romans et est au fait de cette rentrée littéraire. Il a lu et aimé <i>Djibouti</i> et prévoit de lire <i>Le metteur en scène polonais</i>, "<i>le dernier Yves Ravey</i>" et le roman de Judith Perrignon sur Victor Hugo, un auteur qu'il juge "essentiel". </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Enfin, les livres, Didier aime aussi les offrir (<i>A présent </i>de Brigitte Giraud, <i>Debout/Payé </i>de Gauz,<i> Ce coeur changeant</i> d'Agnès Desarthe et <i>La Cache </i>de Christophe Boltanski furent ses dernières offrandes), les abandonner en cours de lecture ( <i>Belle du Seigneur</i> ) et les conseiller à ses proches ou à ses élèves <i>(L'espèce humaine</i> de Robert Antelme, Bartleby de Herman Melville, <i>Le joueur d'éche</i>c de Stefan Zweig, <i>Corniche Kenned</i>y de Maylis de Kerangal ou encore<i> La Douleur</i> de Marguerite Duras). Mais il aime aussi être conseillé et fait confiance aux coups de coeur des libraires :-) </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Cette conversation autour du livre se termine avec Roland Barthes et l'extrait mis en exergue*. Ce texte accompagne Didier Castino depuis de nombreuses années à tel point qu'il a hésité un temps à le citer avant de se rendre compte qu'il avait toute sa place dans ce livre. </span><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Cette heure à discuter en compagnie de Didier Castino est passée à toute vitesse tant il est passionnant de parler de livres, ceux que l'on écrit, ceux qu'on lit, ceux que l'on choisit par rapport au titre ou à la couverture, ceux que l'on nous conseille, ceux que l'on aime offrir, ceux que l'on abandonne, que l'on parcourt, que l'on met de côté, ceux qui a priori ne nous sont pas destinés, les livres à message ou non... </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Cet aparté a été pour moi non seulement l'occasion d'apprendre un peu plus sur un livre que j'ai aimé lire et défendre et sur un auteur en devenir mais aussi une parenthèse au cours de laquelle nous avons parlé littérature de lecteur à lectrice. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Je le remercie encore ainsi que les éditions Liana Levi d'avoir accepté d'inaugurer cette rubrique. </span></span><br />
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span><span style="color: blue;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Et plus si affinités :</span></span></span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Bien évidemment, je vous conseille vivement la lecture de ce très beau roman <a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2015/08/apres-le-silence.html">Après le silence</a> </span><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">de <a href="http://lianalevi.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=247">Didier Castino</a></span> paru aux <a href="http://www.lianalevi.fr/f/index.php">éditions Liana Levi</a>.</span><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> </span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span>
<span style="color: blue; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Et encore plus :</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;">Parcourir la sélection de livres évoqués lors de cet entretien :</span></span><br />
<ul>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Annie Ernaux, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/La-place">La Place</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">,</span> éditions Gallimard</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Didier Eribon,</span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> <a href="http://www.fayard.fr/retour-reims-9782213638348">Retour à Reims</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, </span>éditions Fayard</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Victor Hugo</span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, </span></span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-classique/Les-Travailleurs-de-la-mer">Les travailleurs de la mer</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"></span></span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Gallimard</span></span></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Albert C<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">amus, </span></span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-essais/L-Homme-revolte">L'homme révolté</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">,<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> </span></span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Gallimard</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Gilbert</span></span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> Cesbro<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">n<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">,<a href="http://www.culture-okaz.com/achat-cesbron-gilbert-mourir-etonne-ai-lu-1980-317667.html"> </a></span></span></span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.culture-okaz.com/achat-cesbron-gilbert-mourir-etonne-ai-lu-1980-317667.html">Mourir étonné</a><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">,</span></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> </span></span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Robert Laffont/ J'ai Lu</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.leseditionsdeminuit.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=1454">Claude Simon</a></span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, Les Géorgique</i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">s<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">; </span></span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">La route des Flandres</i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">;</span> </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Le Palace,</i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> éditions de Minuit</span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"></i></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://pages.infinit.net/poibru/giono/gionobib.htm">Jean Giono</a>,</span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> Mort d'un personnage</i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, éditions Grasset (collection Cahiers Rouges)</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Marcel Proust,<i> <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%80_la_recherche_du_temps_perdu">A la recherche du temps perdu</a></i>, </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Gallimar<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">d</span></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">Honoré de Balzac,<a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-classique/Ferragus-chef-des-Devorants"> <i>Ferragus</i></a>, éditions Gallimard</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Louis Aragon, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Blanche-ou-L-oubli">Blanche ou l'oubli</a><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">; </span><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Aurelien">Aurélien</a>, </i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> éditions Gallimar<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">d</span></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.bernardmariekoltes.com/">Bernard-Marie Koltès</a>, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Dans la solitude des champs de coton</i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Quai ouest</i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">,</span> </span><i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Retour au déser</span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">t, </span></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions de Minuit</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.leseditionsdeminuit.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=1433">Laurent Mauvignier</a>, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Retour à Berratham, </i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions <span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">de Minuit</span></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Pierre Deram, <i><a href="http://www.buchetchastel.fr/djibouti-pierre-deram-9782283028445">Djibouti</a></i>, éditions Buchet-Chastel (collection Qui vive)</span></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Antoine<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> Mouton, </span></span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i><a href="http://toutelaculture.com/livres/fictions/le-metteur-en-scene-polonais-dantoine-mouton-un-conte-cruel/">Le metteur en scène polonais</a></i></span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions <span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Christian Bourgois</span></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Yves Ravey</span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, <a href="http://www.leseditionsdeminuit.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3154">Sans état d<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">'âme</span></a></span></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions de Min<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">uit</span></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Judith Perrignon<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">,</span><i><a href="http://www.franceculture.fr/oeuvre-victor-hugo-vient-de-mourir-de-judith-perrignon">Victor Hugo vient de mourir</a></i>, </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Icono<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">clastes</span></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Brigitte Giraud, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=11711">A présent</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">,</span> </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Stock</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Gauz, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.lenouvelattila.fr/debout-paye/">Debout/Payé</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">,</span></span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> </i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Le Nouvel Attila</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Agnès Desarth<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">e</span></span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, Ce coeur changeant</i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, </span></span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions de l'Olivier</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Christophe Boltansk<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">i, </span></span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.telerama.fr/livres/la-cache,130486.php">La Cache</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, </span></span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Stock</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Rober<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">t </span>Antelme, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tel/L-Espece-humaine">L'espèce humaine</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Gallimard</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Herman Melville, </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Bartleby-le-scribe">Bart<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">le</span>by</a>, </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Galli<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">mard</span></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Stefan Zweig, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.livredepoche.com/le-joueur-dechecs-nouvelle-traduction-stefan-zweig-9782253174073">Le joueur d'échec</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">,</span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> </i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions LgF</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Maylis de Kerangal, </span><a href="http://www.telerama.fr/livres/corniche-kennedy,33858.php"><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Corniche Kenned</i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">y</span></a><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, </i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions Verticales</span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Marguerite Duras, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=2-86744-042-4">La Douleur</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">, éditions POL</span></li>
<i>
</i>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Roland Barthes, <i><a href="http://www.franceinter.fr/emission-ca-peut-pas-faire-de-mal-fragments-dun-discours-amoureux-de-roland-barthes">F</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i><a href="http://www.franceinter.fr/emission-ca-peut-pas-faire-de-mal-fragments-dun-discours-amoureux-de-roland-barthes">ragments d'un di</a></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><i><a href="http://www.franceinter.fr/emission-ca-peut-pas-faire-de-mal-fragments-dun-discours-amoureux-de-roland-barthes">scours amoureux</a></i>,</span></span> </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">éditions du Seuil</span></li>
</ul>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">...<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> découvrir</span></span> les aute<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">urs nommés<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> :</span></span> </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<ul>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><a href="http://lianalevi.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=3">Milena Agus </a></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><a href="http://www.lianalevi.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=7">Andreï Kourkov</a></span><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"> </span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><a href="http://www.lianalevi.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=57">Iain Levison</a></span><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"> </span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Faulkner">Willi<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">am </span>Faulkner </a></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert">Gustave Flaubert </a></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fiodor_Dosto%C3%AFevski">Fiodor Dostoievski </a></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Tchekhov">Anton Tchekhov</a></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Bernhard">Thomas Bernhard </a></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Beckett">Samuel Beckett </a></span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><a href="http://www.lagarce.net/auteur/">Jean-Luc Lagarce</a></span><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"> </span></li>
<li><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"><a href="http://www.wajdimouawad.fr/">Wajdi Mouawad</a></span><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"> </span></li>
</ul>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;">... et se plonger dans le moyen-métrage </span><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">d'</span>Arnaud Desplechin, </span><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vie_des_morts">La vie des morts</a>.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: small;"> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<ul>
</ul>
<br />
* Extrait de<i> Fragments d'un discours amoureux</i> mis en exergue :<br />
" <i>Savoir qu'on écrit pas pour l'autre, savoir que ces choses que je vais écrire ne me feront jamais aimer de qui j'aime, savoir que l'écriture ne compense rien, ne sublime rien, qu'elle est précisément là où tu n'es pas-c'est le commencement de l'écriture</i> "<br />
<br />
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Les photographies ont très aimablement été fournies par les éditions Liana Levi et par Didier Castino pour Le bruit des livres.</span> </span></div>
<div class="western" lang="en-US" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.19cm; margin-right: 0.13cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><br /></span></div>
<div class="western" lang="en-US" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.19cm; margin-right: 0.13cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><br /></span></div>
<div class="western" lang="en-US" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.19cm; margin-right: 0.13cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><br /></span></div>
<div class="western" lang="en-US" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.19cm; margin-right: 0.13cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><br /></span></div>
<div class="western" lang="en-US" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.19cm; margin-right: 0.13cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div align="justify" class="western" lang="en-US" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.19cm; margin-right: 0.13cm;">
</div>
<br />
<br />
<div align="justify" class="western" lang="en-US" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.19cm; margin-right: 0.13cm;">
<br /></div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-42345475951804888582015-09-25T00:21:00.003+02:002015-09-25T00:36:45.221+02:00FeniXX<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNVtlCMFROAngz7mrjDMjnZckT4m3QdsMm21QCpg_F_e3Zl5L2wllJxKlFTWghhPhdCnLsKL4HeszCNbRSksOleWd9njV5iW7zVZe36SYz2swz8w00Ae4tF6KosrF8uOVQsf9MC5fC68t-/s1600/FeniXX.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNVtlCMFROAngz7mrjDMjnZckT4m3QdsMm21QCpg_F_e3Zl5L2wllJxKlFTWghhPhdCnLsKL4HeszCNbRSksOleWd9njV5iW7zVZe36SYz2swz8w00Ae4tF6KosrF8uOVQsf9MC5fC68t-/s1600/FeniXX.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">Bonjour,</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;"><br /></span></span>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">Une fois n'est pas coutume, je consacre un (très bref) article non pas à une lecture, un auteur ou une rencontre mais à la société FeniXX (Fichier des Éditions Numériques des Indisponibles du XXe siècle) et au travail colossal qui l'attend. Créée par Le Cercle de la Librairie, cette société est chargée
de numériser, diffuser et distribuer entre 2015
et 2022 plus de 200 000 titres. </span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">Et pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter son <a href="http://www.fenixx.fr/">site</a>, sa page <a href="https://www.facebook.com/editions.fenixx">facebook</a> ou son <a href="http://www.epagine.fr/listeliv.php?rayon=Litt%E9rature&base=ebook&page=1">catalogue</a>.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times,"Times New Roman",serif;">De belles (re)découvertes en perspective !!!</span></span>lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-47104375306198498742015-09-01T19:37:00.000+02:002015-09-03T09:02:47.565+02:00Aujourd'hui j'ai rencontré... (3)<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">... le lauréat du 14ème prix Fnac 2015, à savoir M. Laurent Binet pour </span><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">La septième fonction du langage</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"> (éds Grasset)</span><br />
<br />
<div style="text-align: left;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizG3CTDMshOnGvlexPTyr3lDpiY9OV-BCmmLDz_OKTElBvfVFm2VL-X5nCw6FB82xeB5WhahqdH1TDsp4DjKfm0n3AUvbic9pDQE4l4wnqGksk1_OsRGXSMbvGUbwmBRn2_P16p58wbHcS/s1600/LB+et+son+prix+.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="by Le bruit des livres (lili M)" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizG3CTDMshOnGvlexPTyr3lDpiY9OV-BCmmLDz_OKTElBvfVFm2VL-X5nCw6FB82xeB5WhahqdH1TDsp4DjKfm0n3AUvbic9pDQE4l4wnqGksk1_OsRGXSMbvGUbwmBRn2_P16p58wbHcS/s320/LB+et+son+prix+.jpg" title="Laurent Binet pendant la remise du Prix du roman Fnac 2015 by Le bruit des livres" width="200" /></a></div>
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Ça s'est passé aujourd'hui midi au Théâtre du Châtelet devant un public composé de journalistes, d'auteurs, d'éditeurs, de relations presse et/ou libraires, de photographes et évidemment de Fnac(wo)men (du libraire au PDG en passant par les responsables librairie, les services communication, les directeurs de magasins, le personnel de la Direction Produit...)</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Premier prix littéraire de la saison, le Prix du Roman Fnac c'est 400 libraires et 400 adhérents qui -entre mi-mai et début juillet- lisent, notent et argumentent leurs lectures afin de constituer -mi-juillet- </span><a href="http://www.fnac.com/prix-du-roman-fnac"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">la sélection</span></a><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"> du même prix. De celle-ci émergent dans un premier temps </span><a href="http://www.fnac.com/Prix-du-roman-Fnac-la-liste-des-5-finalistes-devoilee/cp27564/w-4"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">cinq finalistes</span></a><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"> puis -en ce jour de rentrée scolaire- le lauréat.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Laurent Binet succède ainsi à 13 noms de la littérature (essentiellement française):</span><br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBNJERE1Jqe37pAdr1Okh4t0DwFqB0v2nQUzRXZFZNhDiUPWBmVb0eMRd4Di2wmXuWYLlNtWTeEwbwW3baMEPo6AWQ4GtA4kSGakQbezpaa13vMX1zI917aXxUmasJlYD98W_KFxkXhEdo/s1600/LB+terrasse.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="by Le bruit des livres (lili M)" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBNJERE1Jqe37pAdr1Okh4t0DwFqB0v2nQUzRXZFZNhDiUPWBmVb0eMRd4Di2wmXuWYLlNtWTeEwbwW3baMEPo6AWQ4GtA4kSGakQbezpaa13vMX1zI917aXxUmasJlYD98W_KFxkXhEdo/s320/LB+terrasse.jpg" title="Laurent Binet pendant la remise du Prix du roman Fnac 2015 by Le bruit des livres" width="235" /></a></div>
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dominique Mainard, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a1332042/Dominique-Mainard-Leur-histoire#CoupCoeur"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Leur histoire</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds Joëlle Losfeld)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pierre Charras, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a1430889/Pierre-Charras-Dix-neuf-secondes"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dix-neuf secondes</span></span></a><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></span></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">(éds Mercure de France)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Jean-Paul Dubois, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a1560374/Jean-Paul-Dubois-Une-vie-francaise"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Une vie française</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds de l'Olivier)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pierre Péju, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a1917997/Pierre-Peju-Le-rire-de-l-ogre#CoupCoeur"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le Rire de l'ogre</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds Gallimard)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Laurent Mauvignier, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a1844361/Laurent-Mauvignier-Dans-la-foule"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Dans la foule</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds de Minuit)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Nathacha Appanah,</span></span><i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></span><a href="http://livre.fnac.com/a1990179/Nathacha-Appanah-Le-dernier-frere"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le Dernier Frère</span></span></a></i><a href="http://livre.fnac.com/a1990179/Nathacha-Appanah-Le-dernier-frere"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></span></a><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">(éds de l'Olivier)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Jean-Marie Blas De Roblès, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a2409341/Jean-Marie-Blas-de-Robles-La-ou-les-tigres-sont-chez-eux#CoupCoeur"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Là où les tigres sont chez eux</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds Zulma)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Yannick Haenel, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a2692214/Yannick-Haenel-Jan-Karski#CoupCoeur"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Jan Karski</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds Gallimard)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sofi Oksanen,</span></span><i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></span><a href="http://livre.fnac.com/a2886657/Sofi-Oksanen-Purge#CoupCoeur"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Purge</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds Stock)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Delphine de Vigan, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a3538067/Delphine-de-Vigan-Rien-ne-s-oppose-a-la-nuit#CoupCoeur"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Rien ne s'oppose à la nuit</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds Lattès)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Patrick Deville, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a4202265/Patrick-Deville-Peste-et-Cholera#CoupCoeur"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Peste et Choléra</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds du Seuil)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Julie Bonnie, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a5929996/Julie-Bonnie-Chambre-2#CoupCoeur"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Chambre 2</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds Belfond)</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Benjamin Wood, </span></span><i><a href="http://livre.fnac.com/a7232007/Benjamin-Wood-Le-complexe-d-Eden-Bellwether#CoupCoeur"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le Complexe d'Eden Bellwether</span></span></a></i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (éds Zulma)</span></span></div>
</div>
<ul>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<i><br /></i></div>
<i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">La cérémonie -présidée cette année par Franz-Olivier Giesbert- a commencé à 12h15. C'est Alexandre Bompard qui l'a inauguré en nous présentant la spécificité de ce prix et de ses enjeux. Puis l'écrivain-journaliste et l'homme du jour ont pris successivement la parole, le premier pour annoncer le lauréat, le second -</span></span><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">visiblement touché et ravi par cette récompense- </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">pour prononcer un bref discours de remerciements.</span></span></i></span></i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmxDIZAM9fPlogk-RCc5Pp09x7cmrJeLKDK7a0N6VX5ijvKCbXXu1fumo7fSPs0X5y1_0ejjEf53JiF8Dk1ddXaY9uYpBKhmlFIhNSD5rPpgVqJtnP2fpalnp33uoeyTAdXeeRzfYku0Tg/s1600/Bompar+binet+Giesberg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="by Le Bruit des livres (lili M)" border="0" height="169" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmxDIZAM9fPlogk-RCc5Pp09x7cmrJeLKDK7a0N6VX5ijvKCbXXu1fumo7fSPs0X5y1_0ejjEf53JiF8Dk1ddXaY9uYpBKhmlFIhNSD5rPpgVqJtnP2fpalnp33uoeyTAdXeeRzfYku0Tg/s320/Bompar+binet+Giesberg.jpg" title="Laurent Binet pendant la remise du Prix du roman Fnac 2015 by Le bruit des livres" width="320" /></a></div>
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">S'en est suivi un beau et savoureux cocktail déjeunatoire -que j'ai omis de photographier mais pas de déguster ;-) - servi sur la terrasse du 4ème étage nous permettant ainsi de profiter d'une très belle vue sur la place du Châtelet et sur la Seine.<br />
</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8sYdaCMWs-awZdAVoNofYrJ1EXuaocvxoVkBOIDV50zkGwn_Qx3F0FS2ckMAWjA1kW6eumqmJIW9ARbulaEWOEu1ZKMVUV1rQcvoqXGuk7yjljlZbb4pVJLU2AXsn0ivp_5aE_EGUa_J-/s1600/vue+sur+place+du+cha%25CC%2582telet.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8sYdaCMWs-awZdAVoNofYrJ1EXuaocvxoVkBOIDV50zkGwn_Qx3F0FS2ckMAWjA1kW6eumqmJIW9ARbulaEWOEu1ZKMVUV1rQcvoqXGuk7yjljlZbb4pVJLU2AXsn0ivp_5aE_EGUa_J-/s200/vue+sur+place+du+cha%25CC%2582telet.jpg" title="La remise du Prix du roman Fnac 2015 by Le bruit des livres" width="200" /></a></div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjHoj3XojHuVJ7JH7jy_y7iWaFsVbSVcQP9JuYTIN9WnM0cF36Bmgg0DCc6-znEPjzjlqRGyQdEBFia0pLqakqErCldva4cY4WAy_69fm8I6Vwn69WOIeHAKSZYiPdGw3ONWnKFb-sVI_e/s1600/vue+2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="" border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjHoj3XojHuVJ7JH7jy_y7iWaFsVbSVcQP9JuYTIN9WnM0cF36Bmgg0DCc6-znEPjzjlqRGyQdEBFia0pLqakqErCldva4cY4WAy_69fm8I6Vwn69WOIeHAKSZYiPdGw3ONWnKFb-sVI_e/s200/vue+2.jpg" title="La remise du Prix du roman Fnac 2015 by Le bruit des livres" width="200" /></a><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Après m'être brièvement présentée à Laurent Binet, je suis restée quelques temps afin de discuter avec les collègues, les connaissances et les amies présents également. Et je suis repartie avec un nouvel exemplaire tout beau tout propre de ce roman qui -je suis sûre- rencontrera le succès qu'il mérite. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Encore félicitations M. Binet et bonne continuation ! </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYlsyb3IoqvfWTJB1UuE1ASt-Y04rOuWjsdSxDB8yhSolxOQpeGevmfv7GEiQ1t8sUU9HrVh2XQdYxw10ro42vMQ6VqI3w-ObeJGAhe728yZKoExHSDX6Qq_-BYCW1FiKFsXSGjockP33D/s1600/9782246776017-X_0.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Prix du roman Fnac 2015 " border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYlsyb3IoqvfWTJB1UuE1ASt-Y04rOuWjsdSxDB8yhSolxOQpeGevmfv7GEiQ1t8sUU9HrVh2XQdYxw10ro42vMQ6VqI3w-ObeJGAhe728yZKoExHSDX6Qq_-BYCW1FiKFsXSGjockP33D/s200/9782246776017-X_0.jpg" title="La septième fonction du langage, Laurent Binet (éds Grasset)" width="136" /></a><i><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;">Pour rappel (si besoin est): </span>La septième fonction du langage</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"> est un roman qui prend pour postulat l'assassinat de Roland Barthes permettant alors à Laurent Binet de développer une variation sur l'Histoire mais aussi un roman policier sémiologique et une satire des milieux intellectuels et politiques français des années 70-80. Porté par un duo d'enquêteurs improbables mais complémentaires et d'illustres personnages (Foucault, Sollers, Kristeva, Derrida, Eco...), ce récit est délicieusement malicieux, audacieux et impertinent.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Je suis ravie de l'attribution de ce Prix du Roman Fnac 2015 car j'ai défendu ce livre bien avant la rédaction de mon coup de coeur </span><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2015/07/la-septieme-fonction-du-langage.html"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">ici même</span></a><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;">Pour l'occasion la Fnac organise différentes rencontres avec l'auteur, si vous souhaitez connaître les dates c'est <a href="http://www.fnac.com/Les-Evenements-Fnac/La-Septieme-fonction-du-langage-de-Laurent-Binet-laureat-du-Prix-du-Roman-Fnac-2015/cp27462/w-4?SpaceID=31">ici</a></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif;"><a href="http://www.fnac.com/Les-Evenements-Fnac/La-Septieme-fonction-du-langage-de-Laurent-Binet-laureat-du-Prix-du-Roman-Fnac-2015/cp27462/w-4?SpaceID=31"></a><br /></span>
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">NB: Je suis navrée pour la qualité médiocre de certaines photos mais j''avais devant moi trois photographes professionnels. J'en profite d'ailleurs pour remercier Laurent Binet d'avoir accepté que je m'incruste parmi ces photographes pour prendre quelques uns de ces clichés.</span></div>
</span></div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-284270456609672924.post-5854293343212436992015-08-20T09:46:00.001+02:002016-01-06T22:02:43.021+01:00Après le silence<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWlmkfQ_UX4-MGEgdEmvJxuq5UCxvK45fArixMIL8EuYrXmvnSEAKu_G-DGYwHynSHeM4DUC4IxbypIL5E-voDLt7UCkwX_crHbx0hQR7reL44bJY3J74zTV_8dszOmc2Pa9F5gbk1jC2J/s1600/tn_couv-apres-le-silence.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="rentrée littéraire 2015" border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWlmkfQ_UX4-MGEgdEmvJxuq5UCxvK45fArixMIL8EuYrXmvnSEAKu_G-DGYwHynSHeM4DUC4IxbypIL5E-voDLt7UCkwX_crHbx0hQR7reL44bJY3J74zTV_8dszOmc2Pa9F5gbk1jC2J/s320/tn_couv-apres-le-silence.jpg" title="Après le silence, Didier Castino, éds Liana Levi" width="213" /></a></div>
<h2>
Didier Castino, <i>Après le silence</i>, eds Liana Levi</h2>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span class="Apple-style-span" style="color: blue;">Mon coup de coeur :</span></span><br />
"<i>Et je m'appelle Louis Georges Edmond Castella. Je travaille à l'usine toute la semaine, c'est dur mais ça me plaît.(...) Si tu veux raconter ma vie, tu ne peux parler de moi à l'école. J'ai dû y aller comme y vont les enfants de 1930, mais moi c'est le travail surtout.(...) Je rentre à l'usine. J'ai treize ans. Je me souviens surtout de ça. Un nouvel élan, une ouverture sur un monde inconnu mais dont beaucoup parlent autour de moi, un monde difficile mais grâce auquel on devient un homme.</i>" C'est ainsi que commence le long monologue qui unit un père à son fils. </div>
<div style="text-align: justify;">
Louis Catella dit "La Fleur" -mouleur de 43 ans aux Fonderies et Aciéries du Midi<i>-</i> meurt le 16/07/1974 lors d'un dramatique accident.<i> </i>La première partie du récit raconte les grands moments qui ont jusqu'alors rythmé sa vie mais aussi les petits bonheurs quotidiens qui l'ont adoucie: l'usine, la manière dont elle épuise les hommes physiquement et moralement, mai 68 et les différents combats syndicaux pour plus de reconnaissance et de sécurité, l'engagement politique avec le Parti Communiste, la religion, Rose l'amour de sa vie, ses enfants et l'espoir qu'ils deviendront des hommes biens, les longs trajets pour rejoindre leur lieux de vacances, les voitures, l'accident qui a failli tuer un de ses fils...<br />
Au début il y a donc l'usine. Elle vampirise tout, elle épuise les corps et les esprits "<i>Une fois entré, on n'en sort plus. Les gestes et les blessures sont les mêmes, la chaleur est la même. ce que je fais à seize ans, je le fais encore à trente ans, à quarante ans (...) Alors quel que soit l'âge, tu n'as plus de choix, ta journée se passe sans surprise, sans décider de rien, comme si tu n'existais pas finalement.</i>" Elle laisse peu de place à autre chose. Avec elle, il y a les luttes syndicales et le dévouement qu'elles impliquent, le PC, la solidarité entre travailleurs, l'espoir et l'amertume des combats perdus. Grâce à Louis et ses souvenirs nous pénétrons ainsi la classe ouvrière, nous appréhendons ses valeurs, ses souffrances et ses (vaines) espérances. A chaque jour sa peine. Même regagner son lieu de villégiature et s'éloigner coûte que coûte de l'usine et du quotidien implique un sacrifice: "<i>La 2 CV bleu glacier. Nous sommes cinq dedans, les enfants ne sont pas harnachés comme maintenant, il n'y a pas de ceintures de sécurité, on roule, on roule, on pourrait aller partout, on arrive toujours. Il y a toujours un enfant qui gueule parce qu'il ne veut pas être au milieu parce qu'au milieu il y a la barre et la barre elle rentre dans le cul, il dit j'ai la barre dans le cul et nous on sourit avant de perdre patience, on lui répond alors de regarder par la fenêtre pour ne plus y penser, que ce n'est pas important, que c'est bien de partir tous ensemble, c'est ça le plus important, partir, quitter l'usine, l'immeuble et Port-Saint-Louis, respirer ailleurs un air que peu d'enfants d'ouvriers respirent, peu d'ouvriers, peu de femmes d'ouvriers. Pour tout ça on peut bien supporter la barre dans le cul.</i>"<br />
Cependant au-delà de l'ouvrier, il y a le père qui s'amuse avec ses garçons, souffre quand ils souffrent, leur souhaite une éducation qu'il n'a pas reçu et un meilleur niveau de vie que la sienne. Il y a aussi le mari aimant qui gâte sa femme de livres "<i>Je ne lis pas mais j'aime les livres. Je choisis les titres.(...). J'aime les livres parce qu'il y a tout.(...) Les livres que j'achète ne sont pas pour moi, je les offre à ta mère.(...) Camus, c'est la garantie. Camus, le nom seul... Ça pète, il n'y a rien n'a dire. Pourquoi lui? Impossible de savoir comment je l'ai connu.(...) L'Homme révolté, il faudra que ta mère me parle de ce roman (...) Ce doit être un beau livre, forcément le titre contient ce qu'il y a dedans(...)</i>". Et enfin il y a l'homme qui octroie une grande importance au savoir, à l'école, aux mots et à la littérature et qui décide un jour de passer son certificat d'études même si pour cela il doit suivre des cours du soir afin d' "<i>apprendre à mieux écrire</i>".<br />
Mais un jour arrive la catastrophe, l'accident mortel qui fait de Louis Catella un saint, un martyr ou un inconscient aux yeux de ses proches/amis/patrons. Bien qu'il détruise une famille et la précipite dans le désespoir, ce cataclysme va désormais rythmer la vie de chacun de ses membres et affecter leur quotidien tout autant que leur tempérament. Mais cette mort est d'autant plus tragique (et spectaculaire) qu'elle unit à jamais l'usine et Louis :"<i>Deux ouvriers hautement spécialisés, Louis Catella, 43 ans, père de trois enfants, dont l'aîné de 16 ans travaille également aux Fonderies, demeurant 10, rue de la Petite-Pente, et Laurent Ménard, 51 ans, père d'un enfant, habitant 167, avenue de la Rive, travaillaient dans l'atelier (...) Au-dessus de leur tête, en permanence, un pont roulant pouvant supporter plusieurs tonnes. C'est au cours d'une opération extrêmement délicate, dernière manoeuvre avant la coulée de la pièce, que le moule, pesant près de sept tonnes, s'est écrasé sur les deux malheureux. Le crochet du pont roulant, auquel il était suspendu a cassé et a entraîné l'inévitable tragédie.</i>" <br />
Suite au (long) passage sur le deuil quelque chose se joue dans le récit. La voix narrative qui semblait émaner de Louis se poursuit en dialogue d'outre-tombe pour dire l'impossible deuil des siens. Jusqu'au moment où le destinataire -le plus jeune des trois fils, celui qui a fait des études, celui qui aime les mots et sait les manipuler- reprend fermement la parole ( le "<i>je</i>") à son compte et délivre son point de vue sur cette tragique disparition, sur les années sans père ni repère, sur une mère devenue fantomatique depuis, sur sa honte d'avoir un père mort et sur sa rage d'échapper non seulement à cette figure paternelle omnisciente mais aussi à sa condition sociale pesante. Cette prise de parole n'est rien de plus qu'une ultime tentative de se détacher radicalement d'un modèle qu'il lui a été imposé. Cette mort tout le monde se l'est appropriée: les proches pour la transcender, les syndicats pour mener une lutte contre l'insécurité et la dangerosité de l'usine, les patrons pour pointer l'indiscipline des ouvriers, le médecin de famille pour asseoir une autorité sur Rose et ses garçons et maintenant ce fils pour casser cette image idéalisée du père et pour enfin devenir à son tour un homme et un père. Ces 55 dernières pages sont d'une force et d'une beauté émouvante. Elles rendent admirablement bien l'ambivalence des sentiments éprouvés par ce fils, l'impossibilité de faire avec mais aussi sans ce père, la nécessité de lui redonner une parole pour mieux s'affirmer -sans pour autant "<i>régler (ses) comptes</i>"- et la mauvaise conscience qui ne le quitte jamais.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<h4>
Au-delà du récit familial sur la transmission <i>Après le silence</i> est un livre sur la condition ouvrière, sur la pénibilité du travail, sur l'engagement politique et plus généralement sur les années 60-70. Mais c'est aussi un récit nuancé, pudique et très touchant sur un deuil impossible à faire malgré les années qui passent et sur la manière dont les autres ont façonné par leurs souvenirs et leurs paroles un père/un mari/un frère/un collègue/un voisin/un ami... parfait. Absent lors des obsèques de Louis, ce fils désormais adulte use de sa maîtrise des mots pour faire revivre le temps d'un faux et long monologue (et après le silence obligé du père) celui qu'il n'a connu qu'indirectement. Ainsi espère-t-il combler les manques et s'affranchir de ce père disparu.</h4>
<h4>
Didier Castino nous offre là un premier roman intelligent, engagé, riche en émotions et en réflexions (sur l'usine, l'engagement syndical, la fierté ou la honte d'appartenir à classe ouvrière, la valeur des mots....) qui derrière une apparence classique s'avère d'une belle originalité narrative. Je vous le recommande vivement.</h4>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span class="Apple-style-span" style="color: blue;"><br /></span></span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><span class="Apple-style-span" style="color: blue;">L'auteur :</span></span></div>
<div style="text-align: auto;">
Né en 1966, Didier Castino est professeur de lettres à Marseille.<i> Après le silence</i> est son premier roman<span style="color: #333333;"><span style="line-height: 21px;"><span style="font-family: Roboto; font-size: 13px;">. </span><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">Il a obtenu le Prix du premier roman 2015 et le Prix Eugène Dabit 2015.</span></span></span></div>
<div>
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 21px;">Pour le connaître davantage, <span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">l<span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">is</span></span>ez son entrevue publiée par le site <span class="Apple-style-span" style="color: blue;"><a href="http://www.parolesdauteurs.com/interview-didier-castino/">P</a></span><a href="http://www.parolesdauteurs.com/interview-didier-castino/">aroles d'auteurs</a><span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"> et <span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">faîtes sa connaissance en d<span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">écouvrant le premier numéro de <span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">la rubrique</span></span></span><span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"> <a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2015/09/en-aparte-avec-didier-castino-1.html">En aparté</a><span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2015/09/en-aparte-avec-didier-castino-1.html"> </a><span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2015/09/en-aparte-avec-didier-castino-1.html">(</a><span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"><a href="http://lebruitdeslivres.blogspot.fr/2015/09/en-aparte-avec-didier-castino-1.html">1)</a><span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;"> qui lui est consacrée. On y parle bien évidemment de son r<span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">oma<span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">n</span> mais aussi de se<span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">s </span>inspir<span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">ation<span style="font-family: Times, 'Times New Roman', serif;">s</span> et de ses </span>lectures.</span></span></span></span></span></span></span></span></span></div>
<div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYVfSQ7u2Ly-Se_kKgc_zwXzSMGggOJvh_scaWhvK6aXlOZOYFyiVb3gvA5gMErFPvyO3mx5-El-745J8X56_CANxtxXdKGBqED7mpnI3t6NYIBhXgbzN_2E03EQcvhgoDLRihcCzY7vIt/s1600/logo2015.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYVfSQ7u2Ly-Se_kKgc_zwXzSMGggOJvh_scaWhvK6aXlOZOYFyiVb3gvA5gMErFPvyO3mx5-El-745J8X56_CANxtxXdKGBqED7mpnI3t6NYIBhXgbzN_2E03EQcvhgoDLRihcCzY7vIt/s200/logo2015.png" width="200" /></a></div>
<br /></div>
</div>
</div>
lili Mhttp://www.blogger.com/profile/09930904427444889445noreply@blogger.com3