lundi 29 septembre 2014

C'est lundi, que lisez-vous ? (46)



C'est lundi, que lisez-vous ?

A l'origine, il s'agit d'un rendez-vous hebdomadaire inspiré par les It's Monday, what are yoou reading ? by One Person's Journey Through a Wolrld of Books et repris par Mallou puis Galleane.  Après avoir testé cette formule durant un an, j'ai décidé d'en faire un rendez-vous mensuel et de ne le publier que le dernier lundi du mois. Mais comme dans la précédente version, il s'agira établir un échange autour de nos lectures passées, en cours et à venir.

Que septembre est passé vite !
Pas de lectures "rentrée littéraire 2014 " ce mois-ci si ce n'est Un homme Klaus Kump... de Gonçalo M. Tavares (éds Viviane Hamy) -que j'ai remis de côté au bout d'une cinquante de pages car ce n'était pas la lecture dont j'avais envie alors- et Photos volées de Dominique Fabre (éds de l'Olivier).
En revanche, j'ai non seulement lu quelques romans jeunesse comme Ma grand-mère m'a mordu (Ecoles des loisirs) d'Audren et Journal d'un nul débutant (Ecole des loisirs) de Luc Blanvillain mais surtout j'ai découvert le magnifique 1er tome de la trilogie Le grand cahier d'Agota Kristof (éds point Seuil).
En conclusion, figurent toujours dans ma PAL les titres cités la dernière fois : Price de Steve Tesich (éds Monsieur Toussaint Louverture), L'Homme Provisoire de Sebastian Barry (éds Joëlle Losfeld) et tous les autres !!!
Et pourtant je souhaite consacrer mes prochaines semaines à la lecture des deux autres volets de la trilogie Le grand cahier (attention pas de commentaires qui puissent me révéler la fin !!!) et à lire des romans liés à mon challenge "La famille dans tous ses états !".
Ainsi j'ai ressorti de ma bibliothèque des livres déjà lus ou en attente de lecture comme Un fabuleux menteur de Susann Pàsztor (éds Anne Carrière), Les Oiseaux de Tarjei Vesaas (éds Plein Chant), Moi, Jean Gabin de Goliarda Sapienza (éds Attila) ou encore Quand le requin dort de Milena Agus (éds Liana Levi). Par ailleurs, je suis toujours à la recherche de mon exemplaire de Tante Mame de Patrick Denis (éds Flammarion)...
Mis à part cela, j'ai testé plusieurs sites de créations de quizz mais au final ce fut échecs sur échecs. J'espère trouver une solution afin de vous proposer des pages de jeux plus riches et variées que celle que j'ai publié ce mois-ci.

En attendant le prochain numéro de "C'est lundi...", je vous souhaite de belles semaines à venir et n'hésitez pas à partager vos impressions et/ou idées de lectures.
A bientôt.

mercredi 17 septembre 2014

La ballade d'Ali Baba


Catherine Mavrikakis, La Ballade d'Ali Baba, éds Sabine Wespieser

Ma chronique :
Né grec, Vassili Papadopoulos quitte sa terre natale pour l'Algérie en 1937 avec sa mère -famille fragile abandonnée par son mari retenu à la guerre- et ses frères et soeurs. Aîné de la famille, le jeune Vassili se doit de faire vivre les siens. Heureusement le garçon est doté de jugeote et de bagou. Dès lors rien et personne ne lui résiste, même lorsqu'une fois adulte il part aux États-Unis puis à Montréal. Alors lorsqu'en 2013 Erina -sa fille aînée et préférée- fait sa rencontre dans des circonstances exceptionnelles neuf mois après sa mort, les souvenirs de cette dernière rejaillissent sans aucune logique temporelle pour non seulement faire revivre cet homme incroyable mais aussi pour combler des années d'absence entre deux êtres qui s'aiment profondément bien que tout les sépare. A l'image du père de Hamlet qui revient sur terre pour hanter son fils, Vassili demande à sa fille une ultime requête : voler ses cendres le 21 juin exactement. Mais qu'en faire après ?
Au fil des pages de ce récit totalement déconstruit, le narrateur peint le portrait d'un homme exubérant, audacieux, égoïste, aimé bien qu'incompris. La ballade de cet Ali Baba se confond alors avec celle de sa fille dont les souvenirs et les errances se déploient pour ressusciter et prolonger la puissance, la singularité et l'authenticité des rares moments (heureux ou non) passés auprès de cet homme (un quasi inconnu).

De Key West (Floride) -terminus de leur dernier et incroyable voyage ensemble- à Montréal en passant par la Grèce, Rhodes ou Alger, c'est toute la vie insensée, décousue, splendide et précaire de ce père qui défile sous nos yeux. Le temps qui passe, les circonstances qui changent, les époques qui se mêlent et s'entremêlent, peu importe rien n'empêche Erina -devenue une femme et un professeur émérite- d'aimer et d'essayer de comprendre cet homme assoiffé de vie et d'aventures qui s'est tant de fois absenté de sa vie. Ce qui ressort alors de cette lecture c'est leur incommensurable désir de se retrouver.

L'écriture de ce récit -toute en discontinuité- est ainsi à l'image de ce personnage charismatique et fantasque qui a passé sa vie à se défiler. Et c'est en se jouant des conventions narratives et des logiques temporelles qu'en une centaine de pages Catherine Mavrikakis rend hommage à ce père, ressuscite l'amour filial qu'Erina avait tu durant des années et redonne du sens et de la valeur à chacun des moments passés ensemble.

Même si j'ai eu parfois le sentiment de rester à l'extérieur du roman (décontenancée par le postulat qu'un récit d'outre-tombe est possible), j'ai aimé ce livre non seulement pour son sujet mais aussi pour ses grandes qualités littéraires, à savoir un souffle dramatique incroyable et une composition narrative grandement maîtrisée. J'ai été tout particulièrement enchantée par les passages consacrés à la figure paternelle dont l'auteur a su rendre la complexité. Si vous ne connaissez pas Catherine Mavrikakis, je ne peux que vous inciter à la découvrir !  




L'auteur :
Catherine Mavrikakis est née à Chicago, en 1961, d'une mère française et d’un père grec qui a grandi en Algérie. Son enfance se déroule entre le Québec, les États-Unis et la France. Elle choisit Montréal pour suivre des études de lettres et devenir professeur de littérature à l’université de Concordia pendant dix ans, puis à l’université de Montréal où elle enseigne toujours.
Au fil des années, Catherine Mavrikakis a su construire une œuvre littéraire de qualité. En France, trois de ses romans ont été édités par Sabine Wespieser éditeur.  Le Ciel de Bay City ( Héliotrope, 2008 et Sabine Wespieser, 2009 ) et  Les Derniers Jours de Smokey Nelson ( Héliotrope, 2011 et Sabine Wespieser éditeur, 2012 ) ont été salués tant par la critique que par le public. La Ballade d’Ali Baba (Héliotrope et Sabine Wespieser éditeur) est paru simultanément en France et au Canada en août 2014.

Et plus si affinités :
Si vous aimez les romans familiaux, je vous conseille vivement Un petit homme de dos de Richard Morgiève (éds Joëlle Losfeld) dont je vous ai déjà parlé mais aussi :
Le meilleur des jours (éds Sabine Wespieser) de Yassaman Montazami dans lequel la jeune femme se souvient de son père disparu peu de temps avant l'écriture de ce roman et dont l'absence ne cesse de la hanter. Au fil des pages, l'auteur redonne vie à cet homme cultivé et espiègle qui a fui l'Iran avant la chute de la Monarchie mais qui est resté un révolutionnaire dans l'âme (et un grand enfant) en acceptant de faire de son appartement parisien un lieu de conciliabules autour de la destiné de son peuple et de la conditions des réfugiés iraniens exilés en France.
A travers le destin de ce personnage au prénom incroyablement poétique -Behrouz "le meilleur des jours" en persan, l'auteur dresse le portrait d'un père aimant et aimé et celle d'un peuple pris dans les affres de l'Histoire.
Tout comme La Ballade d'Ali Baba, Le meilleur de jours est une déclaration d'amour tout autant que le plus beau des adieux. A découvrir !


Les Ménites de Vélasquez
Challenge : la famille dans tous ses états !!!




dimanche 14 septembre 2014

le bruit des livres et les Golden-blog-awards saison 2

golden blog awards1



Depuis 2010 les Golden-Blog Awards permettent de récompenser le travail fourni par les blogueurs en leur offrant davantage de visibilité et en leur permettant d'enrichir le travail en échangeant avec d'autres blogueurs.
23 catégories (BD, mode, économie-marketing, beauté, sciences, musique, sport, Paris, arts et culture...) y sont représentés, 3 prix spéciaux (meilleur blog, meilleur espoir et -depuis cette année- Happy Blog) y sont décernés et 8 000 blogs en moyenne participent à cet événement.
Depuis 18 mois qu'existe Le Bruit des livres, je me suis efforcée de défendre et partager mes nombreux coups de coeur. Participer à ce concours c'est à la fois me donner de la visibilité mais aussi valider le travail fourni jusque là, d'autant plus que depuis sa création Le bruit des livres a évolué tant dans son contenu que dans son visuel. Voter pour ce blog, c'est voter pour contenu, son design, son potentiel et aussi pour son lectorat.
Ainsi, comme l'année précédente, je tente ma chance en inscrivant le blog aux Golden-blog-awards dans la catégorie Arts et Culture. Et si vous souhaitez défendre ses chances de terminer dans les 10 premiers de sa catégorie afin de figurer au second tour vous pouvez voter :

1) En cliquant sur le gigantesque widget « Golden Blog Awards » présent en bas de page.

2) En accédant à la page GBA réservé au Bruit des livres : http://www.golden-blog-awards.fr/blogs/le-bruit-des-livres.html

et si le coeur vous en dit,vous pouvez commenter et partager cette candidature.

Quoiqu'il en soit sachez que je vous suis reconnaissante de lire ces pages que j'ai parfois du mal à rédiger. Et merci à ceux d'entre vous qui voteront quotidiennement jusqu’à la date limite ;-)

Merci !
lili M

NB : le règlement autorise à voter une fois par jour et par personne pour un blog au choix parmi sa catégorie.




vendredi 12 septembre 2014

Interlude (1)

Petite pause dans notre quotidien de lecteur et amusons-nous un peu avec les livres !
Derrière chacun de ces jeux se cache le titre d'un roman chroniqué ou non dans ce blog.
Mais êtes-vous plutôt :

Rébus....

Rébus n°1 :
lait.jpg zan.jpg faon.jpg da.jpg ti.jpg la.jpg



Rébus n°2 :


la.jpg seau.jpg va.jpg jeux.jpg



Rébus n°3 :


eau_2.jpg bonne.jpg heure.jpg de_2.jpg dames.jpg



Rébus n°4 :

lait.jpg brr.jpg haie_2.jpg z.jpg


Rébus n° 5 :
lait.jpg faux.jpg m.jpg apostrophe eau.jpg nez.jpg yeux.jpg r.jpg apostrophe



... ou charades ?

Charade n°1 : 
Mon premier est central
Mon deuxième est au nombre de cinq
Mon troisième est un cervidé à grands bois plats
Mon quatrième permet de traverser un cours d'eau
Mon tout est le Prix Médicis 2010

Charade n°2 : 
Mon premier est la boisson des nourrissons
Mon deuxième est un palmipède sauvage ou domestique
Mon troisième est généralement courante 
Mon tout est un roman norvégien

Charade n°3 :
Mon premier est identique au premier précédent
Mon deuxième est un coffre de voyage
Mon troisième ponctue notre quotidien
Mon quatrième vient après un
Mon cinquième est dénué d'intelligence
Mon sixième est la 21ème lettre de l'alphabet grec
Mon tout est un classique de la littérature jeunesse

Charade n°4 :
Mon premier est un moyen de transport
Mon deuxième arrive après un
Mon troisième ne voit jamais le jour
Mon quatrième s'oppose à contre
Mon cinquième est un prénom féminin 
Mon sixième est une ancienne capitale européenne
Mon tout est un roman helvétique traduit de l'allemand




Si l'ensemble de ces jeux est le fruit de mon propre travail, j'ai toutefois eu recours à un site spécifique (rebus-o-matic.com) pour élaborer les rébus.
Cette page ne fait l'objet d'aucun concours, ce n'est qu'une proposition de divertissement, une approche ludique de la littérature qui je l'espère vous plaira autant qu'à moi. C'est d'ailleurs pour ces raisons que j'ai voulu ces jeux relativement faciles à résoudre (mais si besoin est, je peux laisser des indices). J'invite ceux qui le désirent à laisser leurs réponses dans la rubrique commentaire. Les solutions vous seront données lundi prochain dans la rubrique commentaire.

Amusez-vous bien !

vendredi 5 septembre 2014

La Chute des princes

Robert Goolrick, La chute des princes, éds Anne Carrière

Mon coup de coeur :
Je ne suis pas un mythomane (...) Je sais quel métier j'exerce et quelle est ma place dans ce monde, c'est-à-dire assez bas dans le classement des personnalités les plus glamours du magasine People. Mais j'ai encore des désirs. J'aspire aux choses que je possédais dans une autre vie. Je me désole de les avoir sacrifiées. Je m'en veux en permanence d'avoir tout foutu en l'air ".
La Chute des princes commence par l'histoire d'une déchéance, celle d'un prince de Wall Street arrogant, claquant son fric dans des soirées alcool et coke et se croyant intouchable mais qui va finalement perdre son travail et son train de vie aussi rapidement que le temps mis pour le conquérir. Le récit se poursuit alors avec l'histoire des années sida dans un New York glauque où seule la beauté des corps -qu'ils soient masculins ou féminins- comptent. Le narrateur nous invite alors à le suivre lors de ces allers/retours entre son passé flamboyant et son présent médiocre fait de visites d'appartements qu'il ne pourra plus jamais posséder ou de fêtes d'anniversaire auprès d'une femme qu'il n'a plus et du fils qui n'a jamais vu le jour. A la frénésie de sa vie passée succède l'humilité d'une vie de libraire logeant dans un vieux studio acheté lorsqu'il était étudiant.
Dans la première partie du récit (la plus importante), notre prince raconte cette époque fugace et désormais révolue où " on claquait tout ce qu'on veut ". Puis chapitre après chapitre le narrateur montre le versant négatif de son histoire. Ainsi nous assistons à la chute de ce loup et de ses congénères dans un New-York convulsif et écoeurant. Les personnages sont anti-pathiques, arrogants, déconnectés uniquement en phase avec l'univers socio-économique dans lequel ils évoluent. Un univers où il est mal vu de succomber d'un arrêt cardiaque au bureau, de ne pas être viril et où il est impardonnable d'être séropositif. A cette époque -c'est-à-dire au début de l'épidémie- la peur justifiait tous les comportements de rejet.
Rien ne nous fait rêver dans cette vie d'excès et d'invulnérabilité apparente, que ce soit sa vie sentimentale ou professionnelle. 
Goolrick possède un don certain : celui de rendre palpable une époque d'autant plus aisément qu'elle est à la dérive. Avec son personnage antipathique dans les moments de joie ou de détresse et une époque rythmée par les fêtes, les overdoses et les suicides, La Chute des Princes convoque chez le lecteur un ensemble d'images liées à la décadence. Tout dans la vie de cette ancienne figure de Wall Street sent l'excès et l'écoeurement. Mais tout excès à ses conséquences, et notre narrateur va vite déchanté. Dès les premières lignes du roman, sa chute est annoncée. Au fil des pages, elle est même précédée par celle de ses "connaissances" qui succombent à des attaques cardiaques ou dont on découvre le corps inerte dans un vomi sur des draps de soie. Malgré le stress de plus en plus pesant et des signes de plus en plus annonciateurs, notre personnage court consciemment à sa chute... pour finalement s'en relever. Une fois encore, Robert Goolrick écrit sur la souffrance, l'inaltérabilité d'un temps passé qui continue à exister dans l'esprit de ses personnages. Car, La chute des princes évoque autant la déchéance d'un homme qui a voulu vivre vite et fort que sa lente résurrection ailleurs dans d'autres sphères avec d'autres connaissances.

La Chute des princes c'est avant tout l'histoire d'un homme qui raconte avec autant de lucidité et de franchise son ascension et sa déchéance. J'ai été captivée par le rythme du récit et par sa construction binaire qui donnent du peps à cette intrigue très années 1980. Au cours de cette lecture, je n'ai cessée d'avoir hâte de compendre comment le narrateur avait flambé sa vie et comment il arrivait in fine à dépasser ses souvenirs et ses remords. J'ai également aimé la façon dont il assume ses excès passés et ses délires actuels.Chaque phrase est un uppercut. Chaque ligne nous dévoile un tentative de résurrection qui ne va pas sans sacrifice. Robert Goolrick signe encore une fois le roman d'une déchéance mais ici elle est annoncée et assumée d'emblée. Comme dans chacun de ses récits, il excelle dans l'art de peindre une époque -avec ses travers et les valeurs qu'elle véhicule- et de dresser un portrait complexe de ses personnages. Roman après roman, Goolrick tisse une oeuvre cohérente, puissante et d'une beauté foudroyante.



L'auteur :
Après des études à l’université à Baltimore, alors qu'il hésite entre débuter une carrière d’acteur ou de peintre, Robert Goolrick part en Europe où il commence à écrire pour son plaisir. Pour des questions financières notamment (ses parents le déshéritent), il revient à New York travailler dans une agence  publicitaire de laquelle il se fait licencier à l'âge de 50 ans.
En 2009, il publie son premier roman Une femme simple et honnête (éds Anne Carrière puis Pocket). Ce livre va faire l’objet d’une adaptation cinématographique par le réalisateur David Yates.
Robert Goolrick publie ensuite un récit autobiographique Féroces et Arrive un vagabond (éds Anne Carrière) distingué en 2013 par le Grand Prix des lectrices ELLE.

mardi 2 septembre 2014

Rentrée littéraire 2014 : la sélection et le prix Fnac

Aujourd'hui 2 septembre 2014, le 13 ème prix du roman Fnac a été décerné à l'auteur britannique Benjamin Wood pour son Complexe d'Eden Bellwether (éds Zulma). Il devance ainsi L'Ile du Point Némo de Jean-Marie Blas de Roblès (éds Zulma) et Retour à Little Wing de Nickolas Butler (éds Autrement).
Ces romans figuraient déjà parmi la liste des 32 romans français et étrangers de la sélection Fnac. Cette liste a été établie début juillet par un jury composé de  libraires et adhérents qui ont lu les épreuves non corrigés durant les mois de mai et juin. Voici donc les 32 romans qui ont retenu leur attention :


  1. Nous sommes l'eau, Wally Lamb, éds Belfond
  2. Sauf quand on les aime, Frédérique Martin, éds Belfond
  3. Contre-coup, Nathan Filer, éds Michel Lafon
  4. Le Complexe d'Eden Bellwether, Benjamin Wood, éds Zulma
  5. L'Ile du point Némo, Jean-Marie Blas de Roblès, éds Zulma
  6. Sur place, toute peur se dissipe, Monika Held, éds Flammarion
  7. Une constellation de phénomène vitaux, Anthony Marra, éds JC Lattès
  8. Les Réputations,  Juan Gabriel Vasquez, éds Seuil
  9. Le Cercle des femmes, Sophie Brocas, éds Julliard
  10. Les Grands, Sylvain Prudhomme, éds Gallimard
  11. A l'orée de la nuit, Charles Frazier éds Grasset
  12. Nos disparus, Tim Gautreaux, éds Seuil
  13. La Femme qui dit non, Gilles martin-Chauffier, éds Grasset
  14. Entre frères de sang, Ernst Haffner, éds Presse de la cité
  15. Retour à Little Wing, Nikolas Butler, éds Autrement
  16. Le triangle d'hiver, Julia Deck, éds Minuit
  17. Et rien d'autre, James Salter, éds de l'Olivier
  18. Le Royaume, Emmanuel Carrère, éds POL
  19. Le ravissement des innocents, Taiye Selasi, éds Gallimard
  20. Joseph, Marie-Hélène Lafont, éds Buchet-Chastel,
  21. Prières pour celles qui furent volées, Jennifer Clément, éds Flammarion
  22. La Condition pavillonaire, Sophie Divry, éds Noir sur Blanc
  23. Comment s'en mettre plein les poches en Asie mutante, Mohsin Hamid, éds Grasset
  24. Price, Steve Tesich, éds Monsieur Toussaint Louverture
  25. Debout, payé, Gauz, éds Le Nouvel Attila
  26. Jacob, Jacob, Valérie Zénati, éds de l'Olivier
  27. L'Homme de la montagne, Joyce Maynard, éds Philippe Rey
  28. Le dernier gardien d'Ellis Island, Gaëlle Josse, éds Noir sur Blanc
  29. L'Homme qui s'aime, Robert Alexis, éds Le Tripode
  30. Le Bonheur national brut, François Roux, éds Albin Michel
  31. Charlotte, Eric Fottorino, éds Gallimard
  32. L'amour et les fôrets, Eric Reinhardt, éds Gallimard

Et pour les plus curieux d'entre vous, voici les 12 précédents lauréats :
  • 2002 : Dominique Mainard, Leur histoire (éds Joëlle Losfeld)
  • 2003 : Pierre Charras, Dix-neuf secondes (éds Mercure de France)
  • 2004 : Jean-Paul Dubois, Une vie française (éds de l'Olivier)
  • 2005 : Pierre Péju, Le Rire de l'ogre (éds Gallimard)
  • 2006 : Laurent Mauvignier, Dans la foule (éds de Minuit)
  • 2007 : Nathacha Appanah, Le Dernier Frère (éds de l'Olivier)
  • 2008 : Jean-Marie Blas De Roblès, Là où les tigres sont chez eux (éds Zulma)
  • 2009 : Yannick Haenel, Jan Karski (éds Gallimard)
  • 2010 : Sofi Oksanen, Purge (éditions Stock)
  • 2011 : Delphine de Vigan, Rien ne s'oppose à la nuit (éds Lattès)
  • 2012 : Patrick Deville, Peste et Choléra (éds du Seuil)
  • 2013 : Julie Bonnie, Chambre 2 (éds Belfond)

Bonne(s) lecture(s) !