lundi 6 mai 2013

Mon anthologie sur la littérature hongroise traduite


Portée depuis plusieurs années par Imre Kertész prix nobel de littérature 2002, Magda Szabo et sa Porte prix Femina étranger en 2003 et par Sandor Màrai -l'auteur hongrois le plus traduit et le plus lu à l'étranger, la littérature hongroise commence à fédérer un lectorat. Pourtant elle ne se résume pas à ces trois écrivains, véritables figures tutélaires en ce qui concerne la littérature magyare.

Au contraire celle-ci est riche d'autres auteurs et univers dont je souhaite parler et que j'espère vous faire aimer.

Mon ambition n'est donc pas de constituer une histoire de la littérature hongroise mais de proposer un florilège de livres qui m'ont marquée voire même enchantée. Voici d'une certaine manière mon panthéon:

(NB : Presque tous les titres évoqués ci-dessous ont fait l'objet d'un article dans lequel j'ai développé les raisons pour lesquelles ils m'avaient tant plu ou intriguée. Vous ne trouverez dans ce "panorama" qu'un bref résumé de ces coups de coeur. Cependant je laisse systématiquement le lien vers ces derniers derrière l'intitulé "si affinités". Il vous suffira de cliquer sur celui-ci pour y avoir accès.)


Les classiques:
Les Braises de Sandor Màrai : Avec ce roman, qui a révélé Sàndor Màrai en France, l'auteur nous offre un somptueux huis-clos sur le temps qui passe et qui met un terme aux amitiés d'autrefois et aux illusions qui nous ont tant aidés des années durant.
Quelque part dans une ville de province hongroise, Henri -Général à la retraite- attend la venue de Conrad son ami d'enfance qu'il n'a pas revu depuis une quarantaine d'années. Tandis que le premier échafaudait une vengeance, le second essayait de reconstruire sa vie ailleurs. En tout point opposé, les deux hommes avaient longtemps cru vivre une amitié indestructible jusqu'à ce qu'ils tombent malheureusement amoureux de la même femme. Elle épousera Henri mais semble avoir eu une relation avec Conrad. Le Général aimerait enfin en avoir la certitude...
Au cours de la lecture, nous découvrons qu'aucune réconciliation n'est possible. Ce dîner est un rendez-vous d'adieu. 
Ce que j'aime chez Sandor Màrai, c'est son talent pour révéler les troubles qui rongent intérieurement les personnages grâce à de très beaux monologues intérieurs, à  une atmosphère et un décor qui soulignent leur évolution ou leur personnalité.
Plus de Braises, si affinités


La Porte de Magda Szabo : Ce sublime roman peint sous nos yeux le face à face entre deux femmes qui n'auraient pas dû se côtoyer. Deux femmes que tout oppose et qui pourtant vont apprendre à se connaître, à s'amadouer et même à devenir amies. Emerence est la figure principale du récit, celle qui a inspiré Madga Szabo. Mais avant d'être cela, elle a longtemps été la femme de ménage voire la confidente dont l'attitude agressive laissait perplexe ses employeurs qui pourtant ne pouvaient se passer d'elle.
Au fil des pages,  Szabo révèle le passé d'Emerence afin d'y trouver des épisodes pouvant justifier un tel comportement. Plus qu'un portrait voir un hommage, l'auteur compose -devant nous et pour nous- une sublime hagiographie. Car sous ses airs de femme brusque et caractérielle Emerence est une personne sensible et altruiste que j'ai personnellement aimé rencontrer. J'ai dévoré ce roman tant ses personnages et l'intrigue sont passionnants. C'est d'ailleurs avec ce livre en partie autobiographique que Magda Szabo a connu un succès international. Elle a reçu pour ce titre le prix Betz Corporation aux Etats-Unis (1992) et le prix Femina étranger (2003). L'écriture classique et le rythme envoûtant de ce double portrait a assis la notoriété de cette femme de lettres.
Entrouvrir plus grand La Porte, si affinités

Pour tous:
Le Cerf-volant d'or et Alouette de Dezsö Kosztolànyi.
Le Cerf-volant d'or raconte la vie de lycéens et de leurs aînés dans une ville de province. Leur incapacité à se comprendre. L'auteur y narre les petites méchancetés et les grands rêves qui rythment leurs vies. Un très beau récit sur les désillusions et la perte des valeurs inculquées par quelques adultes esseulés. A travers le portrait du mesuré et brillant professeur Antal Novak, le narrateur témoigne de ces drames qui se jouent dans l'indifférence la plus totale.

Alouette de Dezsö Kosztolànyi : 

Comme le précédent, ce récit nous entraîne dans le quotidien d'une petite ville de province dont les habitants sont tout à la fois émouvants et ridicules surtout son intelligentsia et ses personnages excentriques qui rôdent autour de quelques endroits symboliques comme la petite place municipale, le grand restaurant et le théâtre. 

Parmi eux, nous rencontrons Alouette une vieille fille de 35 ans vivant chez ses parents qu'elle tyrannise avec ses caprices et sa vie bien réglée. Mais nous découvrons surtout la vie monotone de ces fameux parents qui vivent auprès de leur fille une vie sans ambitions ni volonté. Heureusement la jeune femme doit séjourner à la campagne et ce couple va réapprendre à vivre sans elle et essayer de retrouver une vie sociale. Dès lors, leurs différentes tentatives pour se sociabiliser vont s'avérer jubilatoires. 

Kozstolànyi a remarquablement su rendre l'aspect rituel de la vie des ces trois personnages. En peu de mots, il a réussi à retranscrire leurs vies sans envergure.
Comme chez Maupassant ou même Balzac point de sensationnel ici seulement un regard perspicace et des mots minutieusement choisis (et traduits). Chaque détail est savoureux et significatif. Et bien que drôle et moqueur l'auteur donne à ce récit une portée existentielle. 
Alouette, gentille alouette, si affinités

Fille de pierres de Cécile de Tormay:
Jella vit seule avec sa mère dans les montagnes du Karst à la frontière entre la Dalmatie et l'actuelle Croatie. Leur vie est rude et misérable. D'une incroyable beauté, elles sont jalousées par les villageoises, méprisées par le curé et maltraitées par les hommes. A la mort de cette mère qui avait fait tourner tant de têtes, Jella -menacée par les autres habitants- doit s'enfuir précipitamment à travers la vallée, la plaine et la forêt. En s'éloignant de son pays elle rencontre Pierre -un garde forestier plus âgé- et est recueillie par lui. Elle finit par l'épouser. Toujours aussi libre et aventureuse, Jella passe ses journées en forêt afin de tuer son ennui. Mais un jour elle rencontre André Retz le nouveau garde forestier et en tombe éperdument amoureuse. Elle se découvre alors jalouse et manipulatrice. L'issue ne peut qu'être  terrible...
Voici un récit surprenant et sensuel dans lequel l'auteur réussit à donner vie aux éléments inanimés de la nature, à rendre celle-ci si vivante et si présente qu'on arrive parfaitement à la visualiser et à la (res)sentir. Tout en respectant la complexité des personnages. J'ai été enchantée par la manière dont l'auteur à su rentre la beauté sauvage de Jella et de la nature.
Née à Budapest en 1878, Cécile de Tormay obtient le Grand Prix de l'Académie hongroise en 1914 pour son roman La Vieille Maison. Opposée au régime de Béla Kun, elle se retire dans les montagnes de la Matrà où elle décède en 1933.

Pour les amateurs de curiosités:
Ibolya ViragLa Légende de Pendragon d'Antal Szerb :
Voici un livre déroutant qui nous entraîne dans un univers de conspirations et de faux-semblants. La légende de Pendragon est un récit rythmé par de nombreuses intrigues toutes agréablement rocambolesques voire invraisemblables, mais c'est aussi un roman qui témoigne de l'érudition de son auteur tout comme de son goût pour la plaisanterie.
Hommage à la littérature gothique, ce récit déroule et détourne les poncifs du genre. Il y a Janos un charmant jeune homme cultivé et bibliophile expatrié à Londres qui se trouve soudainement embarqué dans une histoire hallucinante et parfois presque surnaturelle, un comte excentrique et mystérieux retiré dans un château perdu au Nord du Pays de Galles, une belle demoiselle, des complots, des traites, des espions, des monstres marins et des références à des manuscrits ésotériques...
Je me suis bien amusée en lisant ce livre (alors édité par Ibolya Viràg puis repris par Viviane Hamy) et je ne suis pas restée insensible à son charme désuet et à ses rocambolesques péripéties. Réjouissant !

Voyage au bout des 16 mètres de Péter Esterhàzy : 
Héritier d'une très grande famille de l'aristocratie hongroise (dont les collections d'art sont mondialement connues et ont été exposées à la Pinacothèque de Paris en 2011), Péter Esterhazy s'est depuis longtemps fait un prénom en tant qu'écrivain. 
Contacté par un journal pour rédiger des articles sur le Mondial de 2006, l'auteur part sur les traces de son passé, celui d'un passionné de foot. Mais ses souvenirs  vont l'entraîner à se rappeler de l'histoire tumultueuse de son pays.
En faisant de ce livre un témoignage libre de toutes contraintes formelles où se côtoient ses propres souvenirs, ceux de sa famille, les exploits de la grande équipe de Hongrie, le foot allemand et ses supporters, Ferenc Puskàs, Florian Albert (ballon d'or 1967), Thomas Mann, Albert Camus (lui aussi grand amateur de foot comme en témoigne Le premier homme, éd.Galimmard), la mentalité allemande, l'Histoire et l'anecdotique (comme développer des définitions piochées dans un dictionnaire), Esterhàzy nous offre un récit iconoclaste, passionnant, brillant et jubilatoire ! Un des plus remarquables livres écrits sur l'histoire hongroise et surtout sur le football et à travers lequel l'auteur retranscrit et communique sa ferveur, ses connaissances et son sens de la réparti.
Voici un livre difficile à résumer tant il est riche et déborde de générosité. Je peux seulement le recommander aux passionnés de foot, d'histoire ou aux amateurs de curiosités littéraires.
A l'image du footballeur qu'il fut, nous le voyons déborder, feindre, virevolter et prendre son lectorat à contre-pied avec panache et humour. La classe !
Jouer les prolongations, si affinités

Voyage autour de mon crâne de Frigyes Karinthy :
Journaliste, écrivain et humoriste hongrois, Karinthy utilise toute les facettes de son talent pour écrire un récit dans lequel il narre la découverte de sa tumeur au cerveau et les soins qui s'en sont suivis. D'un sujet grave l'auteur compose un récit drôle et captivant où l'absurde, les hallucinations, la tragédie et la réalité se répondent à tour de rôle. Usant d'un sens de l'humour féroce, il déroule toutes les étapes de sa maladie: les premiers symptômes lorsqu'assis à la terrace d'un café au coeur de Budapest il entend plusieurs fois le sifflement d'un train inexistant, les interminables examens médicaux, les lourd traitements, l'opération... 
Le voyage auquel nous convie l'auteur est éprouvant car nous assistons impuissant à une véritable autopsie des ravages causés par cette maladie mais aussi à une tentative pour conjurer la mort. 
Bien que le sujet soit grave, Karinthy y met beaucoup de légèreté et d'esprit. Un roman inoubliable !
L'auteur :
Romancier, humoriste et poète, Frigyes Karinthy fut une grande figure de la vie culturelle hongroise. Mais ce fut aussi un passionné de sciences à qui l'on doit la théorie des six degrés de séparation qui veut que toute personne peut être relier à n'importe quelle autre grâce à une chaîne de relations individuelles comprenant au plus cinq autres maillons. Pour accéder à un portrait plus détaillé, n'hésitez pas à fréquenter la page d' esprits nomades !


Epépé de Ferenc Karinthy (fils du précédent):
Ou comment faire lorsque l'on se retrouve dans une ville étrangère entouré de personnes qui parlent une langue parfaitement inintelligible et dont on ne peut se faire comprendre.
Epépé est une Odyssée moderne dans laquelle Budai linguiste -parti assister à une conférence- se retrouve emprisonné dans un pays dont il ne comprend ni la langue ni l'écriture. Nous assistons alors à ses vaines tentatives pour fuir ce pays puis finalement à sa résignation finale.
Je considère ce récit comme une éblouissante allégorie de l'histoire de son pays, la Hongrie longtemps prisonnière de l'emprise soviétique et dont les habitants sont semblables à cette foule qui avance à toute vitesse indifférente à ce qui l'entoure et dont s'extrait parfois un Budai qui s'épuise en tentant de s'enfuir n'importe où mais ailleurs.
Mais Epépé est  surtout un livre passionnant. Un roman né de l'imagination fertile dans son auteur et qui se situe à la lisière du surnaturel et du kafkaïen. Un livre qui nous amuse, nous effraie et nous questionne. Un chef d'oeuvre !
Retrouver son chemin, si affinités

Etoiles de Transylvanie d'Aron Tamàsi :
Voici un beau recueil de nouvelles réunies dans un bel écrin. Grâce à son auteur issu de la minorité Sicule, nous pénétrons dans un univers fantasque avec des personnages excessifs et au langage bien fleuri. Ce recueil comporte essentiellement trois catégories de nouvelles: les historiques, les voltairiennes et les folkloriques. Ma préférence va aux deux dernières.
Parmi toutes celles-là, je vous recommande particulièrement Tamàs Szàsz, Le Mécréant et Pas plus finaud qu'un Sicule. La première débute comme comme une plaisanterie et se termine dans la fureur et le désespoir. Ne supportant pas le démantèlement de l'Empire austro-hongrois, un Sicule préfère tuer sa femme et se donner la mort plutôt que de vivre sous le joug de la Roumanie.
Quant à la seconde nouvelle, elle raconte la malice d'un ancien voleur de bétail devenu l'ouvrier d'un paysan. Ni sa vieillesse ni ses nouvelles fonctions ne vont l'empêche de jouer un mauvais tour à un homme qui autrefois avait refusé de lui donner l'aumône.
J'espère que tout comme moi vous vous laissez guider à travers cet univers fait de folklore, d'espièglerie et de douleurs.
Voyager en Transylvanie, si affinités...






La Mélancolie de la résistance de Laszlo Krasznahorkai :
Ce roman débute par un sensationnel et époustouflant voyage en train et se termine dans le chaos le plus total. Entre les deux épisodes, nous assistons à l'effondrement moral et physique d'hommes (et de femmes) terrorisés et/ou assoiffés de violence dans une bourgade hongroise du sud du pays.
Et c'est avec virtuosité que l'auteur arrive à peindre l'extrême désolation qui touche cette petite ville dont le quotidien va être irrémédiablement perturbé par l'arrivée d'un cirque itinérant et de sa baleine momifiée.
Ce récit -au titre à la beauté énigmatique- peut être considéré comme une relecture de l'histoire de nombreux pays d'Europe Centrale ayant subit le joug d'un régime politique totalitaire.
Bien que difficile, je me suis laissée happée par ce roman admirablement visuel composé de longues phrases époustouflantes, de rythme, d'ellipses et ... d'humour, l'auteur n'hésitant pas à inclure des scènes drôles ou absurdes au milieu de toute cette noirceur.
Résister davantage, si affinités...


Pour amateur d'Histoire :
Histoires parallèles de Péter Nadas :
Ce livre est un monstre littéraire de presque 1500 pages qu'il est difficile à résumer avec ses nombreux personnages et son récit tout en discontinuité qui balaye les époques -de la 2nde Guerre Mondiale au lendemains de la chute du Mur de Berlin- et les lieux -de Budapest à Berlin. Mais si je devais le définir,  je dirais que nous avons affaire à un roman sur le Mal. Ce Mal qui pousse les individus à s'exterminer, à s'humilier, à se jalouser...
Avec Histoires parallèles, Nàdas ambitionne de réécrire l'histoire de l'Europe à travers ses soubresauts mais aussi de rendre la complexité des motivations humaines en faisant se confronter les personnages avec le cours tumultueux de ces mêmes événements. La construction non linéaire du récit lui permet alors de porter un regard acéré sur le monde dans lequel il vit et de composer une partition sur laquelle l'anecdotique côtoie la violence et l'érotisme. Les personnages évoluent alors dans le chaos le plus total. Et si l'architecture urbaine est si présente dans le roman, c'est qu'elle permet au narrateur de mettre en écho le délabrement des rues et des bâtiments -dont les stigmates renvoient aux tourments du passé- avec les corps meurtris des personnages qui  pourtant s'offrent aisément au regard d'autrui et donc à celui du lecteur.
Je vous l'accorde ce roman n'est pas à vrai dire un coup de coeur mais une expérience, sa lecture est difficile et même parfois irritante mais il me semble intéressant d'essayer de s'y coller et si gratifiant de le terminer.

Et plus encore si affinités :
Parcourir les catalogues des maisons d'éditions publiant de la littérature hongroise comme les éditions Viviane Hamy, La Baconnière, Circé, Gallimard, Albin Michel, Vagabonde, Cambourakis...

J'ai découvert la littérature magyare il y a longtemps déjà, c'est pourquoi j'ai été heureuse de lui consacrer ce moment. Chacune des oeuvres aurait mérité que je lui consacre une page particulière (beaucoup d'ailleurs l'ont). Mais ce qui m'intéressait c'était qu'elles se répondent mutuellement.  

La littérature hongroise dont je parle dans ce billet est une littérature qui s'est émancipée des canons officiels pour témoigner très fortement des affres de son histoire mouvementée. Il n'y alors rien d'étonnant si certains de ses auteurs les plus appréciés sont issus des minorités magyares de Roumanie ou de Serbie. Et même lorsque le sujet de la narration n'est pas directement lié à l'Histoire, il y a au moins un personnage qui permet à l'auteur d'évoquer certains événements historiques traumatisants. Il s'agit par exemple d'Emerence dans La porte et de Miclos Ijas (le poète) dans Alouette.

Et quand ce n'est pas l'Histoire qui inspire les auteurs hongrois c'est la singularité de leur langue comme dans Epépé. Car mis à part quelques cousins éloignés comme le finnois ou le basque, le hongrois ne ressemble à aucune autre langue. Cette singularité a souvent été un prétexte avancé par les hongrois pour justifier leur isolement -voulu ou subi- vis à vis du reste de l'Europe.

Avec un auteur comme Kosztolànyi c'est aussi l'influence de la psychanalyse que l'on voit affleurer dans son oeuvre. Ce domaine a été introduit en Hongrie par Sàndor Ferenczi et a influencé de nombreux écrivains notamment ceux de la revue Nyuagat (dont notre auteur a été un des plus remarqueble rédacteur) mais aussi Sàndor Màrai.

Comme je n'ai pas pu vous parler des tous mes coups de coeurs et qu'il me reste encore d'autres livres et auteurs à découvrir, je ne vous cache pas que j'aimerais renouveler l'expérience.

En attendant, j'espère vous avoir donné envie de lire voire de parler de certains de ces romans.

Viszlàt !


Et toujours plus si affinités:
Je vous communique deux liens renvoyant à deux sites complémentaires.
Le premier est uniquement consacré à la vie culturelle et politique d'Europe Centrale:
le second à la Hongrie et aux hongrois vivant en France:



Enfin je vous conseille la lecture d'un petit essai sur Budapest publié dans la (géniale) collection "le goût de" chez Mercure de France:
Exposées aux regard des voyageurs d'hier et d'aujourd'hui, Budapest et la culture hongroise sont louées par d'illustres auteurs français, hongrois et même italiens comme Jules Verne, Péter Eszterhazy, Sandor Marai ou Claudio Magris.
Une manière bien agréable d'errer dans la ville et d'en connaître la culture, la langue et l'histoire !



PS: Je prends un peu de temps pour remercier les éditeurs de ces livres puisque je n'ai pu les citer précédemment.

Un grands merci donc aux éditions Albin Michel, Livre de Poche, Viviane Hamy, Christian Bourgois, Denoël, Héros-Limite, Gallimard et Plon pour avoir cru en ces récits qui occupent une place importante pour moi et pas uniquement dans ma bibliothèque !


3 commentaires :

  1. Très beau panorama !
    Céline

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  2. Merci pour ce florilège. Mélancolie de la résistance est déjà dans ma PAL, mais je note Magda Szabo..

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    1. Merci.
      J'en profite pour conseiller ton blog(https://bookin-ingannmic.blogspot.fr/). J'y ai retrouvé non seulement des coups de coeur partagés mais aussi des lectures à venir.

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